Dans les locaux de la station de radio Urooj à Farah , des équipes de journalistes enchaînaient les bulletins d’information mais, depuis l’arrivée des talibans, Ebrahim Parhar reste seul à diffuser des heures de programmes religieux.
Il a dû licencier tous ses 18 employés, parmi lesquels huit femmes."Tous les contrats et les publicités que nous avions ont été annulés", ajoute-t-il."Si cela persiste, nous devrons fermer". L’arrivée des talibans a détruit le rêve de Marya Sultani, ancienne présentatrice du journal, de devenir une"journaliste célèbre" dans la province de Farah.
Après avoir travaillé pendant cinq ans, elle est maintenant"au chômage et recluse à la maison", terrifiée à l’idée que"quelqu’un me fasse du mal" pour avoir été journaliste. Selon le Comité pour la sécurité des journalistes afghans , plus de 70% des médias du pays ont fermé.
Pourquoi s’étonner? C’est fidèle à leur politique…. les blablas des responsables politiques ou de pas mal de médias, lors de la prise de pouvoir des talibans, étaient tout simplement surréalistes. Plus de 20 ans d’occupation sans mettre en place une véritable aide….
Pour nous c'est la semaine verte, Chacun sa religion n'est ce pas ?
L'Afghanistan a un radio qui diffuse des programmes religieux. La Belgique a des services publics qui diffusent l'idéologie dominante. À ce niveau, nous ne sommes pas si différents...
Quand on pense que l'U.E. va donner des dizaines de nos millions d'€ à fonds perdus à ces tyrans, en vain.
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