Les tensions politiques et sociales en Algérie, ce week-end, placent les algériens dans un entre-deux. D’un côté, le président Abdelmadjid Tebboune propose des gestes d’apaisement à l’égard du ‘Hirak’, le mouvement de contestation anti-régime qui a forcé Abdelaziz Bouteflika à quitter le pouvoir en 2019.
Comment ces gestes sont-ils reçus ? Pour Dalia Ghanem, chercheuse au Carnegie Middle East Center, ce sont des réformes de façade :"Tant qu’il n’y aura pas de changement de système, je doute que ces réformes politiques annoncées satisferont le 'Hirak' ou la population. Les algériens réclament des réformes en profondeur".
"La crise économique est telle que le pouvoir n’a plus les moyens d’acheter les algériens", analyse encore Dalia Ghanem."Or la corruption est un mode de gouvernance. C’est un mode de résolution de conflits dans l’espace politique. Mais l’Algérie a une rente pétrolière qui s’amenuise. Les exportations du pétrole qui représentent 60% du budget de l’état ont baissé de 40% en 2020.
"Un geste fort qui aurait pu contribuer à calmer les algériens aurait été de libérer tous les détenus d’opinion, sans exception aucune !", souligne Dalia Ghanem, "tous ceux qui sont dans les geôles algériennes, alors qu’ils n’ont rien fait, si ce n’est de donner leur opinion".
Cet article est la copie conforme... de la propagande que propage le Maroc... à l'encontre de l'algérie... leur grand satan.... Est-ce que les origines de son autre auteur pourrait expliquer cela...
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