« Nous avons obtenu la pension minimum à 1.500 euros net. Elle sera même de 1630 euros en 2024, suite aux différentes indexations. Pourtant, à partir de 2024, on va empêcher des milliers de personnes d’y avoir accès », a souligné le syndicat socialiste, en évoquant la condition de travail effectif qui est posée.
Le syndicat socialiste voit dans l’accord une attaque contre le principe des périodes assimilées. Il s’indigne d’ailleurs que le chômage temporaire ne soit pas repris dans les années de travail effectif. « On peut donc craindre une augmentation de la pauvreté dans les rangs des pensionnés », a-t-il ajouté.
Selon la FGTB, les nouvelles conditions imposées pourront entraîner une perte de pension qui se traduira parfois jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour environ un tiers des personnes qui aujourd’hui peuvent prétendre à la pension minimale, principalement des femmes qui ont travaillé à temps partiel. L’accord prévoit une revalorisation des temps partiels mais qui lui paraît insuffisante.
Le syndicat regrette encore que la pénibilité du travail n’ait pas été prise en compte et juge que le bonus pension ne profitera pas à tous. « D’ici à 2030, l’âge légal de la retraite passera à 67 ans, alors que l’espérance de vie moyenne en bonne santé n’est que de 65 ans. Travailler plus longtemps est donc impossible pour beaucoup de gens. L’explosion du nombre de malades de longue durée en atteste.
des politiciens connectés, il doit pas y en avoir beaucoup, sinon ils vivraient avec le salaire des salariés sans avoir d'avantages (je suppose qu'ils en ont)
Ce n'est pas le syndicat des travailleurs, mais le syndicat des chômeurs...
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