Sept heures du matin à Heusden-Zolder, dans le Limbourg. Les premières fraises sont détachées délicatement, les premières myrtilles posées dans les paniers prêts à être acheminés dans les commerces d’une partie du pays. Chaque année, Rudi Boermans produit 500 tonnes de fraises et 100 tonnes de myrtilles. A cette période de l’année, il accueille pour trois ou quatre mois près de 80 travailleurs étrangers.
Il faut dire que chaque année, quelque 60.000 saisonniers, principalement de la main-d'œuvre étrangère, sont appelés en renfort dans les exploitations agricoles et horticoles du nord du pays, dont 20.000 à 25.000 pour le seul mois de mai. Ali Nizam est Libanais. Il vit dans un centre d'Asile à quelques kilomètres. Il souhaite des papiers et de l'argent pour pouvoir faire venir sa famille."J'aime ce boulot. Dans mon pays, je faisais déjà pratiquement la même chose. Mes parents étaient actifs dans le secteur des olives et du tabac. Je l'ai déjà fait avant."
Aujourd'hui, Rudi Boermans compte 55 cueilleurs mais il lui en manque encore une vingtaine. Engager des chômeurs à temps partiel ? Difficile, d’après lui :"On a toute une série de chômeurs qui sont venus à la suite du coronavirus. Mais ils ne peuvent travailler que sur du court terme. C'est compliqué pour nous car nous devons déjà les former pendant dix jours.
Et bien ,les fraises Espagnoles remplaceront les fraises Belges. Tu engage local, je consomme local, tu engage étranger car moins cher, je consomme étranger car moins cher. Point final.
Il faudra les régulariser après cela.
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