La situation des droits de l'homme ne s'améliore pas au Burundi malgré un changement à la tête de l'Etat, conclu la commission d'enquête de l'Onu sur ce pays plongé dans une grave crise politique qui a fait au moins 1.200 morts.
Au contraire, note M. Diene, des personnalités pourtant soumises à des sanctions internationales parce qu'elles sont jugées responsables d'exactions commises en 2015, quand le pays a plongé dans la violence politique,"sont membres de l'administration Ndayishimiye". Le nouveau rapport qui couvre la période depuis mai 2019, note que"la commission a toujours de bonnes raisons de penser que des crimes contre l'humanité ont été commis au Burundi" sous forme de"meurtres, d'emprisonnement ou autres formes sévères de privation de la liberté physique, la torture, le viol et d'autres formes de violences sexuelles tout aussi graves ainsi que des persécutions politiques".
La communauté internationale escomptait un assouplissement du régime avec l'arrivée du nouveau chef de l'État. Mais ses premières décisions, en particulier la nomination d'un gouvernement largement composé de tenants de la ligne dure, ont montré qu'il s'inscrivait dans les pas de son prédécesseur.
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