Dès l’après-midi du mercredi 14 juillet, Philippe Henry est averti de l’hypothèse de destruction volontaire de l’écluse de Lanaye et de celle de l’Île Monsin pour fluidifier les débits et sauver la ville de Liège. « Et de suite, je me suis prononcé en faveur de toute solution permettant d’assurer la sécurité des citoyens, quelles qu’en soient les conséquences budgétaires », a-t-il expliqué.
Mais dès le lendemain, c’est un autre danger, encore plus grave, qui menaçait la région et dont on n’a pas eu connaissance à l’époque. « On m’a en effet averti que les eaux de la Meuse montaient dangereusement et qu’on craignait pour la centrale nucléaire de Tihange. »Le débit de la Meuse, qui est d’habitude à cet endroit de 50 m³/seconde durant l’été, était passé à plus de 2.000 m³/sec.
« J’ai appelé la société Engie qui gère la centrale et qui m’a expliqué que la norme appliquée à Tihange était le débit de la Meuse enregistré lors des pires inondations qu’on ait connues par le passé en Belgique, à savoir celles de 1926, augmentée de 20 %. Soit 2.615 m³/sec. » C’est le lendemain, le vendredi 16 juillet à 5 heures, que le débit de la Meuse a atteint sa cote maximale de 2.147 m³ par seconde à Tihange. Alors qu’il était au même moment de… 3.000 m³/sec au pont-barrage de l’Île Monsin.Notre sélection vidéo
passes-moi les kleenex
Incapable
C'est très rassurant de voir que ces incapable n'ont même pas prévu une solution pour que cette centrale en bord de Meuse puisse être safe en cas de grosse inondation ?!!?!
un écolo qui a peur de voir disparaitre la centrale ?
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