Marioupol, la cité au cœur de la guerre, a des racines belges. Son industrie de l’acier est en partie due à d’audacieux entrepreneurs carolos de la fin du 19ème siècle.. La ville portuaire sur la mer d’Azov est encerclée depuis début mars. Le centre-ville a été coupé en deux par les forces russes, isolant encore plus les derniers combattants ukrainiens. Le siège a coûté la vie à des milliers de civils.
Pour la Russie, outre le fait d’enfin s’emparer d’une grande ville, la conquête de Marioupol va permettre de justifier son agression : c’est ici qu’est née la fameuse brigade Azov, nid d’extrémistes de droite et de néonazis.
Les Ukrainiens profitent du soleil sur une plage de la ville portuaire clé de Marioupol, le 6 septembre 2014 après la signature d’un cessez-le-feu la veille entre l’Ukraine et les insurgés pro-KremlinC’est ce qui attire aussi des investisseurs belges au tournant du siècle. En 1898, s’établit à Sartana, à côté de Marioupol, la Société anonyme Providence Russe.
Ici aussi, le lieu est choisi pour sa proximité avec les mines de charbon et les gisements de fer mais aussi par la présence de main-d’œuvre aux alentours. La société détient des mines à Makeevka et Krivoy Rog.Les débuts sont difficiles. L’usine russe de la Providence est déficitaire. Il faut combler un trou de 6 millions de francs en 1902 et c’est la banque de l’Union Parisienne qui va le faire.
Belgique Dernières Nouvelles, Belgique Actualités
Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.
La source: LeVif - 🏆 6. / 67 Lire la suite »
La source: RTBFinfo - 🏆 2. / 71 Lire la suite »
La source: LeVif - 🏆 6. / 67 Lire la suite »
La source: RTBFsport - 🏆 16. / 53 Lire la suite »