La communauté internationale exhorte le pouvoir malien sous pression à libérer les leaders de la contestation pour tenter de mettre fin aux troubles qui ont conduit à l’instauration d’un climat semi-insurrectionnel à Bamako au cours du week-end.
La contestation fait, elle, état d’un bilan plus lourd. Deux personnes blessées lors des affrontements de Badalabougou, quartier où la confrontation entre Bamakois et forces de sécurité tirant à balles réelles a donné lieu à des images de scènes de guerre samedi soir, ont succombé, ont annoncé leurs parents lundi.
La tension demeure, ainsi que la pression sur le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui focalise la colère et dont la contestation réclame le départ. Ils ont condamné"avec vigueur" la violence, mais aussi, à l’adresse directe du pouvoir, le recours à la force létale par les forces de sécurité. Ils ont aussi demandé la libération des leaders de la contestation.
Exigences radicales Le Mouvement a fait descendre des milliers de Bamakois dans la rue à trois reprises depuis juin. Frustré de ne pas voir ses exigences satisfaites par le pouvoir, il est entré vendredi en"désobéissance civile". Les tensions qui se sont intensifiées depuis les législatives contestées de mars avril ont alors dégénéré.
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