Ce mardi, Nestlé et Colruyt ont enterré la hache de guerre après un conflit sur les prix. Les nouvelles discussions sont qualifiées de « constructives ». La livraison de dizaines de produits avait été interrompue temporairement dans les supermarchés. « Ce genre de blocage est courant entre la grande distribution et les fournisseurs à l’échelle des groupements d’achats européens qui sont des alliances de grands groupes.
« Le risque est réel que l’on ait davantage de tels blocages à l’avenir à cause de la hausse des prix des produits, celles déjà effectives et celles à venir », poursuit le spécialiste de la consommation. Le prix des matières premières grimpe, mais ce qui a encore plus de poids c’est la flambée de l’énergie.
Les fournisseurs revoient donc leurs tarifs à la hausse. « Au niveau de la Belgique, les contrats sont négociés pour un an. La grande distribution ne peut pas refuser les augmentations, mais elle veut s’assurer à travers une analyse très serrée des tarifs en fonction des conditions économiques que les fournisseurs ne profitent pas de la situation et n’augmentent leurs marges.
Les distributeurs sont très inquiets pour le moment. Ils redoutent que les clients réduisent leur consommation une fois qu’ils auront reçu leur facture énergétique adaptée à la hausse. « Quoi qu’il en soit le blocage des livraisons est mauvais pour les deux parties. Les fournisseurs perdent en visibilité et ont donc un manque à gagner.
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