Ce n’était qu’une question de temps : l’épidémie de coronavirus touche désormais les bidonvilles d’Amérique latine où des millions d’habitants sont dans l’impossibilité de respecter les mesures préventives, au risque de mourir de faim.
En Argentine, les autorités ont tiré la sonnette d’alarme après la détection de 84 cas de contamination avérés et une centaine d’autres suspects à Villa Azul, un bidonville de la périphérie de Buenos Aires. Les 3000 habitants ont été placés à l’isolement total, avec interdiction de sortir du quartier bouclé par la police. L’objectif est d’éviter que le virus n’entre dans un bidonville voisin, où s’entassent 16.
"Comment on achète à manger ?" Autre difficulté, la surpopulation de ces quartiers ne facilite pas l’application des mesures de distanciation sociale. Les habitants passent une bonne partie de la journée dehors en raison de logements exigus où vivent souvent plusieurs générations. Dans d’autres pays, des organisations criminelles profitent du vide laissé par l’Etat pour étendre leur contrôle. Il s’agit de"la tendance la plus alarmante", selon l’expert en sécurité Douglas Farah, intervenu récemment sur le sujet dans un forum à Washington, organisé par l’Organisation des États américains.
A 6 de Mayo, dans la périphérie de Santiago, les habitants savent où vivent les malades et s’organisent pour leur apporter de la nourriture."Si nous ne nous aidons pas, personne ne va le faire", témoigne Gloria Reyes, une couturière de 62 ans.
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