Le 1er décembre dernier, nos confrères du Courrier Picard révélaient le décès suspect de Liliane Deteve, 77 ans, à l’hôpital d’Amiens, après que l’autopsie a révélé la présence massive dans son sang de Tramadol, à hauteur de deux fois le taux mortel, et sans que l’hôpital ne soit en mesure de s’expliquer. L’affaire a convaincu Elisabeth Brulant de témoigner à son tour.
Elle explique qu’une interne a finalement retiré le picc-line « sans anesthésie », pour ensuite, gratter la zone infectée. « Ma mère a souffert le martyre ». C’est en raison de cette infection qu’un antidouleur est administré à la patiente : le Tramadol. « Au départ, elle l’a eu en cachets.
Le 22 avril 2016, vers 13h30, Gaspar vient comme tous les jours rendre visite à sa femme. On lui demande de patienter dans le salon des familles parce que Maria est en pleins soins. Puis un médecin est venu lui dire que ça ne se passait pas bien. Et peu de temps après, on lui annonce que son épouse est décédée. « Il m’a dit qu’il ne savait pas bien la raison ». Les filles et leurs époux arrivent à leur tour.
Les proches de Maria ont connaissance des résultats 14 mois plus tard. « On est tombé de très haut. On pensait à cette infection au bras, jamais le Tramadol nous était venu à l’esprit ». Le taux retrouvé dans le sang de l’Oisienne est insensé : 7050 ng/l. C’est sept fois le taux considéré comme toxique, presque quatre fois le taux mortel.
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