Que les possesseurs d’un téléphone Huawei se rassurent, le géant chinois peut à nouveau travailler avec les entreprises américaines. Du moins pour l’instant, car la crise commerciale qui oppose les USA et la Chine est faite de rebondissements à répétition. Retour sur plus de deux années d’une crise qui aura entraîné la chute vertigineuse des ventes de Huawei.
Août 2018 : Trump se choisit une nouvelle cible Mais en août, c’est Huawei, autre géant chinois, actif dans les mêmes domaines que ZTE, qui devient la cible de prédilection de Trump. Une loi interdit désormais au gouvernement américain d’utiliser les produits des deux marques. Mi-mai : la fuite des constructeurs Dans le même temps, Google annonce sa décision de commencer à suspendre sa collaboration avec Huawei. Ce qui signifie, à terme, l’interdiction d’installer Android sur les futurs téléphone Huawei. ARM, l’un des principaux constructeurs de puces pour smartphones prend la même décision.
28 juin : Trump trouve à nouveau les Chinois sympas Après 45 jours de crise intense et un mois de mai très tendu, une rencontre entre Xi Jinping et Donald Trump calme le jeu. Huawei peut reprendre ses échanges avec les entreprises américaines et les hausses de droits de douane prévus sont levées. Tout à coup, le président Donald Trump remarque que la vente"d’équipement ne pose pas de grand problème de sécurité nationale".
Difficile pour l’heure de savoir ce qu’un assouplissement des sanctions peut avoir comme conséquences pour Huawei, qui subit déjà les effets des sanctions américaines au travers d’une forte baisse des ventes.
Comme si les Etats Unis n'avait pas assez profiter des chinois en les payants un euro de l'heure pour fabriquer leur i phone. Qu'ils assument maintenant.
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