Un air renouvelé toutes les trois minutes, un système de filtration aussi performant que celui d’un bloc opératoire ou encore une profusion de masques, gants et gels désinfectants à bord, l'avion ne manque pas d'arguments pour convaincre les voyageurs de s'envoyer en l'air en toute sécurité. A condition toutefois de ne pas avoir un voisin de siège qui a un petit creux.
Ryanair entend "faire rentrer un peu d'argent" Choqué par la situation, le compagnon de Christine Champagne interpelle alors le steward. "Il s'est montré particulièrement insouciant, prenant la situation à la légère et ne voyant aucun danger à retirer les masques à bord", regrette Mme Champagne. Pour elle, Ryanair entend "faire rentrer un peu d'argent", quitte à favoriser la propagation du virus.
Son principal concurrent dans la guerre des low costs, Easy Jet, lui a, dès le mois de juin, emboité le pas. Barres chocolatées, chips et sodas sont proposés à bord. Une offre"bistro", accessible uniquement par carte bancaire et consultable via son smartphone, les brochures étant proscrites en cabine.
Chez Brussels Airlines, les consignes sont claires. Pas de distribution de collations sur les vols court et moyen-courrier, seuls les long-courriers, au delà de 6 heures de vol, font exception. "Des repas soigneusement emballés", précise Kim Daenen, la porte-parole de la compagnie belge. Une politique adoptée également par les grandes compagnies nationales.
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