Selon le gendarme financier belge, les prestataires de services d’échange entre monnaies virtuelles et monnaies légales ainsi que les prestataires de services de portefeuilles de conservation de clés cryptographiques privées établis en Belgique sont visés par ces nouvelles règles.
Les Automated Teller Machines installés en Belgique, c’est-à-dire les distributeurs automatiques qui permettent l’échange entre monnaies virtuelles et monnaies légales, seront également soumis aux nouvelles obligations. Concrètement, les prestataires visés devront s’inscrire auprès de la FSMA pour poursuivre ou démarrer leurs activités. Cette inscription implique le respect d’un certain nombre de conditions d’inscription et d’exercice dont le contrôle est assuré par la FSMA.
Cette dernière souligne au passage que le fait qu’un prestataire de services liés aux monnaies virtuelles soit inscrit dans ses registres ne garantit « aucun régime de protection spécifique pour les clients de ce prestataire et ne donne aucune garantie sur la qualité des services offerts par ce prestataire.