Des bottes de pluie ou même des après-ski en plein désert d’Atacama : dans le nord du Chili, les décharges sauvages de vêtements et de chaussures usagés grossissent à la mesure de la production effrénée de la mode à bas coût à l’échelle mondiale.
"Ces vêtements viennent du monde entier", explique à l’AFP Alex Carreño, un ancien ouvrier de la zone d’importation portuaire. Mais face à la croissance de la quantité de vêtements produits à bas coût en Asie pour des marques capables d’offrir une cinquantaine de nouvelles collections par an, le circuit est engorgé et les déchets textiles s’amoncellent de manière exponentielle.
"Le problème est que ces vêtements ne sont pas biodégradables et contiennent des produits chimiques, ils ne sont donc pas acceptés dans les décharges municipales", explique à l’AFP Franklin Zepeda, qui vient de monter une entreprise de recyclage EcoFibra pour tenter de faire face à ce problème grandissant.
Des habitants qui vivent à proximité profitent de la situation pour demander entre 6 et 12 dollars pour trois pantalons ou pour remplir un camion."Ce n’est pas grave, je le vends et je gagne un peu d’argent", dit-elle. Selon le rapport, la production de vêtements et de chaussures produit 8% des gaz à effet de serre et, en fin de chaîne,"chaque seconde, une quantité de textiles équivalente à un camion de déchets est enterrée ou brûlée".
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C'est la folie notre mode de consommation.
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