« Comme on bat tous les records du club... », a réagi Pascal Gastien. Celui-là, le coach clermontois s'en serait passé. Il avait procédé à six changements (Mendy, Billong, Hamel, Khaoui, Busquets, Allevinah) après le nul contre Brest à 10 contre 11 dimanche (1-1), avec des joueurs encore peu rodés : « Je ne me voyais pas mettre la même équipe, le sort aurait été identique, il fallait le faire, j'assume. Les joueurs ont donné le maximum avec leur niveau mais il y en avait arrivés tard dans la préparation, c'était le risque. Ça montre qu'on a besoin de travailler ensemble. C'est plus moi qui les ai mis en difficulté qu'autre chose. C'est de ma faute, pas de celle des joueurs qui ont fait preuve de bonne volonté. »
Clermont a été balotté de long en large et n'a passé la ligne médiane qu'une fois, pour ainsi dire, quand Hamel a buté sur Gomis (38e). « On a perdu beaucoup plus de ballons que d'habitude, on a manqué de force pour ressortir le ballon et et physiquement, certains doivent encore travailler. »
C'est un cinquième match d'affilée sans succès, ça remet les pieds sur terre mais Gastien les avait déjà, et il a aussi remis les choses en perspective : « C'est de l'investissement pour l'avenir, ces matches-là. On est partis en culotte courte, c'est un choix. Après, on a la chance de rejouer dans quatre jours (Monaco), c'est un métier merveilleux, on ne va pas baisser la tête, nous, Clermont, il faut foncer. »