Qualifiée pour les quarts de finale des JO de Tokyo et assurée de la première place du groupe A, l'équipe de France a découvert l'identité de son adversaire dimanche matin : mardi (l'horaire reste à confirmer), elle affrontera Bahreïn, improbable quatrième du groupe B. L'émirat a composté son billet pour le top 8 dimanche matin, à la suite de la défaite inattendue du Portugal contre l'hôte japonais (30-31).
« C'est quelque chose d'énorme pour Bahreïn, a déclaré le sélectionneur islandais de l'équipe du Golfe, Aron Kristjansson. Notre meilleur classement au Mondial, c'était une vingtième place (en 2019). Maintenant, on est dans le Top 8 des Jeux Olympiques, le tournoi le plus compétitif de tous. Pour nous, aller en quarts de finale, c'est comme remporter le titre pour la France... »
Largement battu par l'Égypte un peu plus tard dans la matinée (20-30), Bahreïn était déjà assuré de terminer à la quatrième place de son groupe, au bénéfice d'une différence de buts particulière favorable sur le Portugal et le Japon (+1 contre 0 aux Portugais et -1 aux Japonais).
Les Bleus partiront très largement favoris contre cet adversaire atypique, qui avait déjà créé la surprise en se qualifiant pour les Jeux pour la première fois de son histoire, en devançant le Qatar chez lui à l'automne 2019. La seule confrontation de l'histoire entre les deux pays, en phase de groupe du Mondial 2011, avait été à sens unique en faveur de la France (41-17).
C'est une grosse déception pour les Portugais, qui en cas de victoire étaient certains de se qualifier, dans une poule beaucoup moins relevée que celle de la France. « C'était un peu prévisible car on est arrivés sur place seulement le 19 juillet, c'était difficile pour les joueurs de s'adapter en si peu de temps. On aurait dû assurer la qualification avant ce dernier match », observait Paulo Pereira, le sélectionneur des « Herois do mar », regrettant notamment la défaite d'un but contre la Suède (28-29). Les Portugais avaient été miraculés en qualifications, obtenant leur billet à la dernière seconde du match contre la France à Montpellier (29-27). Cette fois, le destin n'a pas penché en leur faveur.