Mathilde, 22 ans, est autiste. Son syndrome la rend particulièrement sensible aux bruits, aux stimuli, au toucher, ce dont son ex s’est servi pour exercer sur elle des violences d’abord psychologiques, puis physiques et sexuelles. Elle a réussi à s’extraire de cette relation au bout de dix mois et des expériences douloureuses au commissariat.«J’ai rencontré un garçon sur Tinder, avec qui je me suis mise en couple très vite.
«C’est très compliqué d’aller porter plainte en tant que personne autiste. Déjà en tant que victime de violences conjugales, c’est compliqué… Nous, on est très anxieux et on peut mal s’exprimer ou ne plus réussir à parler. Au bout d’un moment, j’étais complètement perdue, je comprenais certains trucs un peu de travers.
«La deuxième fois où j’ai essayé d’aller porter plainte, ils m’ont fait attendre toute une journée, il n’y avait personne de disponible. Quand j’ai vu un policier, c’était trop compliqué pour lui, je venais avec trop de pièces préparées, il ne savait pas quoi faire. Dans le bureau, il y avait plein d’autres gens, quand je parlais je les entendais se moquer derrière moi, notamment au sujet du BDSM.
merci, le texte est super sauf l'erreur sur l'autisme qui n'est pas un syndrôme mais une condition neurodevelopmentale. ;)
vous allez faire toute les minorité cette semaine ?
France Dernières Nouvelles, France Actualités
Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.