L’observation des fibres par les moyens les plus modernes, du microscope électronique à la tomographie par rayons-X en passant par la résonance magnétique nucléaire, a confirmé le savoir-faire des anciens Egyptiens. Ils savaient extraire la fibre de lin d’une façon permettant d’obtenir des fils « d’une grande finesse, qu’on a beaucoup de mal à reproduire même avec les moyens d’aujourd’hui », selon le chercheur.
« A travers l’étude du vieillissement de ces fibres anciennes, on veut tirer des enseignements pour développer des matériaux plus performants », explique encore Alain Bourmaud, qui précise que malgré sa durabilité, des industriels « frileux » craignent toujours que le lin subisse l’outrage des ans.On trouve déjà la fibre de lin dans un grand nombre de matériaux composites pour les secteurs automobile, nautique et aérospatial.
L’étude du tissu mortuaire égyptien a aussi révélé des points de fragilité, que l’équipe de l’IRDL entend explorer plus avant, avec des tests de rupture notamment. Pour cela elle a récupéré de minuscules échantillons d’autres tissus dont les plus anciens ont 5.000 ans. Elle attend aussi d’en étudier d’autres avec la collaboration de l’Institut français d’archéologie orientale, au Caire.
Ah c'est pas ces merdes chinoises !
France Dernières Nouvelles, France Actualités
Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.
La source: BFMTV - 🏆 14. / 75 Lire la suite »
La source: GQ_France - 🏆 24. / 68 Lire la suite »
La source: libe - 🏆 26. / 65 Lire la suite »
La source: 20Minutes - 🏆 6. / 93 Lire la suite »