Le journaliste Rachid M’Barki et le député Hubert Julien-Laferrière , soupçonnés d’avoir œuvré pour des puissances étrangères contre rémunération. ©Maxppp - Le Parisien/Guillaume Georges / Vincent Isore/IP3Le journaliste Rachid M’Barki et le député Hubert Julien-Laferrière , soupçonnés d’avoir œuvré pour des puissances étrangères contre rémunération.
Mais la Justice, qui mène ses investigations en parallèle, va aboutir à une autre conclusion. Les gardes à vue, les perquisitions, les notes de Tracfin , les enquêtes fiscales, des écoutes téléphoniques, et les examens des fadettes des protagonistes vont s’enchaîner."L’enquête bascule, donc, ce 7 décembre 2023, devant les policiers de la Brigade de répression de la délinquance économique.
Selon nos informations, Jean-Pierre Duthion jonglait avec les sociétés, les comptes bancaires et les téléphones portables. Une note de Tracfin que nous avons consultée, s’interroge sur la réalité de sa sociétédomiciliée à Londres, dans une tour de bureaux au bord de la Tamise près de Big Ben.
"Voici ce vers quoi on somme la communauté musulmane de se diriger : une acceptation de l'homosexualité et une validation du discours de légitimation d'Israël et de son occupation des territoires palestiniens "En garde à vue, Jean-Pierre Duthion présente Nabil Ennasri comme son “associé” entre 2018 et 2019. Entre les deux hommes, les rôles semblaient bien répartis.
“Jean-Pierre Duthion me demande d’écrire une tribune qu’on ferait signer par des élus. J’écris un truc assez prudent. J’embarque quelques parlementaires de plusieurs partis. Et là il me donne de l’argent, en espèces cette fois : 5 000 euros. C’est là que j’ai commencé à me poser des questions...
Le député n’a pas été entendu par les enquêteurs à ce stade. Mais ses bureaux à l’Assemblée nationale ont été perquisitionnés.Outre la procédure judiciaire en cours, Rachid M’Barki et Jean-Pierre Duthion encourent désormais des poursuites pour parjure.