décrivant le quotidien d’une famille victime de l’ubérisation,a convié deux anciens livreurs à une projection presse du dernier film de Ken Loach. Au fil de l’histoire, on les a vus parfois amusés, parfois émus de retrouver des morceaux de vie proches de ce qu’ils ont vécu pendant des années.Jean-François Makosso-Tchapi, 47 ans, est un ancien livreur Amazon Prime, employé par un sous-traitant pendant un an et demi.
Dans ces métiers, même s’il y a une part de déshumanisation que vous décrivez, liée notamment à l’algorithme, est-ce qu’on peut parvenir à conserver un rapport humain avec les personnes que l’on livre ?C’est parfois difficile parce qu’on subit aussi la pression des chefs. Un jour, j’ai livré une dame dans le XIJ’ai compris par la suite que la consigne était de courir pour effectuer les livraisons.
Sans trop dévoiler le film, on y voit à un moment donné le père, livreur pour une société de transport, uriner dans une bouteille en restant dans son camion. Ça vous a fait sourire…Oui, parce que quand j’ai été embauché au début, je m’arrêtais à un café pour aller aux toilettes. Au bout de quelques semaines, je me suis dit que je perdais du temps.
C’est du marketing. Il a fallu construire dans la tête des gens l’envie de commander ce que l’on veut à n’importe quel moment de la journée et que ça ne coûte pas cher. Quand Uber est arrivé avec ses VTC, ils ont proposé d’emblée un service pas cher du tout. Ainsi ils ont acheté les clients dans le but qu’un jour ils soient captifs et qu’ils aient besoin de leur service et non plus juste envie de faire appel à lui.
Aujourd’hui, l’ubérisation est au cœur de très nombreux débats économiques, sociaux et sociétaux. Comment voyez-vous la suite ?Je vois qu’il y a une espèce de convergence cet automne. Comme si, en 2019, ça coinçait enfin pour les plateformes.J’ai l’impression que l’objectif du gouvernement, c’est d’accepter notre situation pour pouvoir accéder à leur prévision de baisse du taux de chômage.
Clem_Autain Bah bosse ailleurs ducon.
Libération, toujours à déplorer les effets des causes qu'il chérit.
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