À quelques jours du début de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, le sélectionneur de l’Egypte, Rui Vitória s’est confié à Onze Mondial. Le technicien portugais retrace sa carrière et dévoile les ambitions des Pharaons.On va désormais aborder votre carrière d’entraîneur. Comment s’est passé votre premier jour en tant qu’entraîneur ?
J’ai concilié cela durant huit ans ! Il y a même eu une période où lorsque j’entraînais Fatima, en deuxième division, je faisais 200 km par jour. J’assurais les cours le matin, ensuite je conduisais un fourgon Ford Transit où je récupérais certains joueurs, et on s’entraînait l’après-midi. Et cela, tous les jours durant quatre ans.
C’est au Vitoria de Guimarães que vous vous révélez . Vous remportez la seule Coupe du Portugal de l’histoire du club, et vous avez été élu entraîneur du siècle C’était nouveau au Portugal, ni le Benfica, ni les autres grands clubs n’avaient cette politique de formation. Et on a changé ce paradigme. Modestie à part, je pense qu’on a envoyé un message au Portugal et affirmé qu’on peut connaître le succès avec des joueurs issus de la formation. Depuis, tous les autres clubs ont suivi cette méthode. Et je l’affirme : qui ne la suit pas, va droit dans le mur.
Est-ce que vous pensez comme Cristiano Ronaldo que le championnat saoudien a les conditions pour devenir l’un des 5 meilleurs championnats du monde ? Parce que j’ai rencontré un club avec beaucoup de problèmes internes. Durant mon passage, plusieurs collaborateurs sont partis. Notamment le directeur sportif, en plein mercato. C’était un signal fort de ce qui allait se passer. C’est dommage car j’ai adoré travailler là-bas, mais ces conditions étaient trop perturbantes.
J’ai besoin de cette pression. Je veux gagner des titres partout. Je ne veux pas lutter pour rien. Quand je jouais en deuxième division, je disais même : « je préfère jouer le maintien que le ventre mou. » Lutter pour la huitième place, non merci. C’est l’émotion d’une montée ou d’une descente qui nous rend vivants.
Quand je suis arrivé, je me suis demandé pourquoi tous ces joueurs n’évoluent pas en Europe. Il y a de la qualité et je peux l’affirmer. Beaucoup de choses. Quand on est entraîneur, on est dans une broyeuse. La machine ne s’arrête jamais. On pense une idée mais on n’a pas le temps de la réfléchir.
Oui, mais on rajeunit l’équipe. Nous avons des joueurs comme Salah, Elneny, Hegazy, qui ont tous 31 ou 32 ans, et cette ambition d’enfin remporter un titre pour leur pays. On mélange cette expérience avec des joueurs qui ont un avenir en sélection. Ces jeunes, on les prépare aussi à un contexte compétitif. Les joueurs comprennent nos intentions, tout le monde travaille bien, et c’est un énorme plaisir de travailler ici.
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