En ce moment «Vous rirez moins quand il y aura une seconde vague !» Ce genre de messages, Mahaut*, Parisienne de 27 ans, en voit passer régulièrement sur les réseaux sociaux depuis le déconfinement. Alors que la vie sociale reprend, l’heure est au grand jugement, à la sentence qui tombe. Certains s’offusquent des soirées en intérieur à plus de dix, des regroupements de personnes sur les trottoirs avec un verre «à emporter».
En vidéo, des Parisiens craignent un"relâchement", d'autres"comprennent" le besoin de sorties Démoralisant et anxiogène De quoi ternir des retrouvailles et des moments de partage pourtant attendus avec impatience. D’un dîner mêlant amis et famille le week-end dernier, Anne-Laurence, 55 ans, est revenue «pas bien, angoissée».
Peut-être un peu plus discret, le jugement planait déjà au-dessus du confinement. Certains observateurs trouvaient les rues trop peuplées, les «confinés modèles», les stricts, étaient agacés par les plus souples. «Le jugement est plus virulent quand la personne s’interdit quelque chose que d’autres vont s’autoriser», commente Yves-Alexandre Thalmann.
Un moyen de défense Face au grand inconnu qu’offre le déconfinement, juger est un système de défense, un moyen de se rassurer. En clair, je fais du tri entre ce qui est bien ou mal. «Le jugement est un bouclier contre l’angoisse et l’incertitude. Plus on est dans l’incertitude, plus les situations viennent toucher les émotions. Alors on se rassure en pensant que ce que l’on fait est juste», ajoute Yves-Alexandre Thalmann.
Le_Figaro Les profs, par exemple...
Lors d'une épidémie ce n'est pas chacun pour soi. Tout le monde doit se sentir concerné et responsable. Le virus n'est pas sélectif. Le collectif dans ce cas prime sur l'individu pour sortir la communauté de cette crise sanitaire. Ce n'est pas facile certes, mais c'est à ce prix.
Les gens ont crié au scandale pour les masques. Aujourd'hui il y en a et presque personne en porte. A Lyon c'est consternant dans la rue. Sortir n'est pas un souci en soi, mais respecter les autres oui. Il faut quand même reconnaître que beaucoup ont fait ou font n'importe quoi
Le peuple juge des personnes inconscientes, on demande au peuple de porter un masque en public et ces derniers s’offusquent lorsque les regards fusent. On entend 300-400 personnes dans un stade de part et d’autres sans masques
Ce sont les mêmes commentaires que le fumeurs qui veulent se faire passer pour des victimes, car ils voudraient qu'on leur laisse la possibilité de fumer dans des endroits où il y a du monde, sous couvert de liberté. La liberté des autres, ils s'en fichent.
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