«Je suis tourmentée par mon travail. Je suis très consciencieuse.»
«D’un coup, tout remonte. Tout ce que je supporte et que j’essaie d’enfouir en moi. Cette lettre, ça a fait tout sortir.»«J’aurais pu en arriver là» «Au moment où l’on a fixé comme objectif la réussite de tous les élèves. Beaucoup d’enseignants, responsabilisés en tant qu’acteurs, ont pris leur mission très à cœur. Ils se sont accrochés à cet espoir. Mais déchantent car l’institution ne leur donne pas les moyens de bien faire… En les plaçant en tant que responsables de cette situation.
«Ce qui m’a le plus surpris, c’est de voir tant des collègues investir leur propre argent dans le travail. Du sandwich que l’on paye pendant la sortie scolaire pour les élèves qui n’en ont pas à l’achat d’un vidéoprojecteur pour sa classe. Dans le métier, cela n’a rien d’exceptionnel.»«Au dernier moment, le rectorat a rajouté des élèves dans mes classes. Si je voulais qu’ils aient les livres comme les autres, je n’avais pas le choix.
A bout de souffle, il a fait appel à un coach privé pour tenter de tenir. Mais fin août, il s’effondre, incapable de faire les emplois du temps du collège. Un ami, inspecteur à la vie scolaire, l’oblige à arrêter. «On est toujours le doigt sur la couture, pris entre le marteau et l’enclume. Il ne faut jamais lâcher, on est toujours sous stress.»
A l’autre bout de la France, dans un établissement cette fois huppé du Sud-Est, les profs du lycée Henri-Matisse de Vence acquiescent. Elle parle aussi de ces protocoles de sécurité, notamment la procédure pour prévenir le risque d’intrusion dans l’établissement. Ces liasses de documents qu’il faut remplir sans toujours maîtriser les tenants et les aboutissants. Elle ironise :
Larmes aux yeux, un directeur d’une école maternelle de la région parisienne raconte que tous les matins, il part à l’école avec son ordi personnel sous le bras et qu’il utilise la connexion internet de son téléphone, faute de mieux. Ou encore cette enseignante de collège quià cause de l’application pour les évaluations des sixièmes, qui est dans les choux depuis la rentrée.
2/2 Cette campagne de dénigrement des professeurs continue : puisque les profs de Lettres ne font étudier que l'Etranger de Camus (SIC) , on impose un programme d'œuvres reformedulycee, faireplaisirauxéditeurs, méprisdesprofesseurs.
Finalement, le pire c'est la campagne de dénigrement initiée par najatvb lors de la réformeducollège, partie d'une fausse enquête mettant en lumière l'ennui des élèves, justifiant une réduction horaire et les EPI ! 1/2
Oui de qualité.
Merci pour cet article
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