Marathonien ou disc-jockey, joueur obstiné de guitare ou de squash, adepte des échecs, du jiu-jitsu ou pilote amateur… malgré leurs emplois du temps réputés surchargés, les dirigeants sont nombreux à consacrer de longues heures à des passions annexes, des « hobbies » qu'ils se refusent à sacrifier sur l'autel de leur réussite professionnelle.
« Ce que j'aime quand je pilote un avion, c'est que cela oblige à une telle concentration qu'on ne peut penser à rien d'autre. Le travail a tendance à tout envahir. On y pense quand on mange et quand on se couche, quand on est avec ses amis ou avec sa famille. Voler me fait tout oublier et m'apporte un vrai bonheur »
, expliquait un des dirigeants interviewés, à la tête d'une entreprise de plusieurs milliers de salariés. Un détachement parfois de courte durée, mais qui permet de diminuer le stress dont on sait les effets ravageurs sur la réflexion stratégique. Les dirigeants que nous avons interrogés ont également insisté sur le fait que leurs « hobbies » les aidaient à se sentir davantage aux commandes de leur vie. Tout leader doit gérer les incertitudes, décider sous pression dans un cadre en évolution rapide. N'avoir à compter que sur son effort personnel, son énergie intime, lorsqu'on fait une course cycliste par exemple ou que l'on joue au tennis, redonne une part d'autonomie.
« Mon identité de tennisman complète mon identité professionnelle. Il me permet de m'appuyer sur deux jambes »Mais tous les hobbies ont-ils un effet également positif sur la performance des leaders ? Le critère déterminant en réalité est la passion avec laquelle ils sont pratiqués.
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