Vous l’avez forcément déjà entendu en soirée, dans une discussion entre collègues au boulot, ou juste en laissant traîner vos oreilles traîner à l’occasion de n’importe quelle situation impliquant des interactions sociales.« Je vais me faire l’avocat du diable, mais… »
À la base, c’est un procédé rhétorique. Mais force est de constater que dans certaines circonstances, on a aussi l’impression que c’est de la provocation facile, un moyen de nous faire sortir de nos gonds. Du trolling, grandeur nature, avec le son et l’image. Lors de discussions avec d’illustres inconnus, amis d’amis croisés en soirée, je repense à certains échanges sur le « mariage pour tous », ou sur l’ouverture de la PMA aux couples de femmes.
« Dans la tradition philosophique occidentale, on a d’un côté la raison, de l’autre l’émotion, d’un côté le masculin et de l’autre le féminin. Ça signifie que la raison est masculine, et l’émotion féminine, mais aussi que la raison ne peut pas coexister avec l’émotion. » Mais dire avec des guillemets ce qu’on n’aurait « pas le droit » de dire tout court permet-il réellement de dénoncer un point de vue ? Ou cela met-il justement l’emphase sur le sous-entendu ?
Le débat est permis, ne pas répondre l’est aussi Alors que faire face à l’avocat du diable ? Quel comportement adopter ? Cassandre Begous y voit une bonne occasion d’éduquer :
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