Il n' y a pas que le Brexit dans la vie. A peine lancée, la campagne électorale en vue des législatives anticipées du 12 décembre, que Boris Johnson a tout fait pour provoquer afin de sortir de l'impasse actuelle sur le Brexit, s'est transformée ce week-end en véritable polémique sur l'économie du pays.
Chaque camp se livrait dès la semaine dernière à une surenchère sur le montant de son programme de dépenses et d'investissements publics, au point de promettre au payset l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher. Les conservateurs ont brutalement interrompu cette course à l'échalote pour attaquer frontalement le plan de l'opposition travailliste. Il coûterait selon eux 1.200 milliards de livres sur cinq ans, ont-ils calculé.
L'économie s'invite d'autant plus au coeur de la campagne que les conservateurs promettent eux aussi monts et merveilles sans répondre à toutes les questions que pose leur programme au regard des règles d'orthodoxie budgétaire.
Faute d'une embellie économique, Boris Johnson pourra se féliciter d'une éclaircie sur le front politique. Sous la pression d'Arron Banks, l'homme d'affaires qui avait financé la campagne Leave. EU au référendum de juin 2016, le leader du Brexit Party,actuellement détenues par les conservateurs. Ce qui évite pour ces sièges un émiettement du vote Leave et devrait ainsi faciliter le maintien des « Tories ».
Les sondages continuent de placer les conservateurs en tête. Une étude YouGov publiée ce week-end par le « Sunday Times » les crédite de 39 %, loin devant le Labour , les « Lib Dem » et le Brexit Party .
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