INTERVIEW – 💬 Selon l'enquête de la sociologue Gwénaëlle Mainsant, les policiers peinent à s’adapter aux bouleversements d’une prostitution devenue plus internationale, touchant également hommes et personnes transgenres
La sociologue a mené une enquête de terrain au côté de la BRP. Elle montre que les policiers peinent à s’adapter aux bouleversements d’une prostitution devenue plus internationale, touchant également hommes et personnes transgenres.
La sociologue a mené une enquête de terrain au côté de la Brigade de répression du proxénétisme. Elle montre que les policiers peinent à s’adapter aux bouleversements d’une prostitution devenue, à partir des années 90, plus internationale, touchant également hommes et personnes transgenres.
Fullscreen iconUne prostituée entendue dans les locaux de la Mondaine, à Paris, en 1946.(Roger Berson/Roger-Viollet)Sonya Faurepublié le 3 mars 2021 à 18h52Peu de temps après son arrivée dans la Brigade de répression du proxénétisme (BRP), où elle enquête, la sociologue Gwénaëlle Mainsant a droit à une visite du petit «musée» de la Mondaine (1930-1975), l’illustre ancêtre de la BRP. Quelques dizaines de mètres carrés, dont l’entrée est réservée aux policiers et à leurs invités, où se côtoient ceintures de chasteté et godemichés, fouets et photos pornographiques, portraits de grands truands, un exemplaire du livre
Histoire d’O,censuré à sa sortie, mais aussi photos pédophiles ou zoophiles. Si les enquêteurs de la BRP soignent et convoquent régulièrement la mythologie de la Mondaine, police du sexe puissante et redoutée, c’est aussi pour ennoblir le travail, moins prestigieux, qu’ils mènent aujourd’hui. Dans headtopics.com
Sur le trottoir, l’Etat: la police face à la prostitution, Lire la suite: Libération »