Hubert Fournier : J’ai été un peu surpris des propos de Pablo Longoria. A la fois il nous dit qu’on fait les choses bien mais qu’on ne sort que des joueurs individualistes qui sont formés dans la rue, ce qui est un peu, pour moi, un raccourci de ce qui est mis en place dans le parcours vers le haut niveau au sein du football français. Notre volonté n’est pas de former des joueurs individualistes, au contraire.
Pour reprendre l’exemple de Genesio, il avait pourtant eu recours aux services de Pini Zahavi sans que cela n'aboutisse à un contrat avec un club européen de standing. Comment vous l’expliquez ? H.F : Sans doute, mais est-ce que ce n’est pas ça qui a permis de gagner jusqu’à maintenant ? Si on regarde les résultats, ça a plutôt été payant sur les dernières années. Le Français a tendance à s’autoflageller mais sur les vingt dernières années, la meilleure sélection, c’est l’équipe de France en termes de résultats : deux Coupes du monde, une finale, un championnat d’Europe, une finale.
H.F : En tout cas, ils ont fait leur formation dans le système fédéral. Je trouve que le fait d’aller à l’étranger est un plus pour eux car ça leur a permis d’élever leur culture footballistique au travers d’autres footballs. C’est forcément nourrissant. Et puis la Juve, le Real : ils ont eu la chance de côtoyer le très très haut niveau avec des joueurs fantastiques à coacher.
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