Les autorités camerounaises tentent de mettre fin au conflit meurtrier qui secoue les deux régions anglophones du pays depuis près de deux ans. Pour ce faire, le président Paul Biya a décrété un «dialogue national» avec les différents acteurs de la contestation. Si ce geste est perçu par certains comme un signe d’ouverture, il n’a que peu de chances d’aboutir si les leaders séparatistes en prison ou en exil en restent exclus.
Paul Biya, 86 ans et au pouvoir depuis 36 ans, a convoqué mardi soir un «grand dialogue national» pour fin septembre, qui devrait rassembler des membres des mouvements politiques, de la société civile, des groupes religieux mais aussi des représentants des forces de sécurité et des groupes armés rebelles.
«Nous ne ferons partie d’aucun dialogue national, la période du dialogue est finie depuis bien longtemps, nous voulons des négociations sur les termes d’une séparation», martèle l’un des chefs de groupe armé, Ebenezer Akwanga, dans un entretien par téléphone avec l’AFP depuis son exil aux États-Unis.
Le discours de Biya a été prononcé alors que son pays est aussi confronté à une autre crise politique. Son challenger à la présidentielle d’octobre 2018, Maurice Kamto, a été arrêté en janvier et est écroué depuis lors. Lui et environ 90 de ses alliés et partisans sont poursuivis devant le tribunal militaire de Yaoundé pour «insurrection» et outrage au chef de l’État notamment. M.
C’est ce que la France offre aux chefs d’états africains avides du pouvoir tout ça doit cesser!
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