La Commission européenne doit présenter cette semaine sa proposition traduisant en droit européen les accords européens de Bâle 3. Il fallait la prendre au mot. Le mois dernier, Maired McGuiness, la commissaire européenne aux services financiers, indiquait qu'il ne fallait pas augmenter « immédiatement » les exigences en capital sur le système bancaire européen.
« Il est prévu que les modifications proposées entreront en vigueur en 2023 au plus tôt », est-il écrit dans un projet de directive dont « Les Echos» ont eu connaissance. Initialement, l'application mondiale de cettedevait débuter en 2022, mais elle a été repoussée une première fois d'un an à cause du Covid.
Tirant les leçons de la crise financière, le texte durcit en effet certains paramètres de calcul, conduisant à limiter les marges de manoeuvre des banques lorsqu'elles mesurent les risques présents à leur bilan. Analyse partagée par d'autres sources bancaires européennes ajoutant également un argument informatique : pour des raisons d'adaptation technique, même 2025 serait un calendrier serré.Il n'y aurait donc pas de raison de fond à ce retard ? Alors que la crise sanitaire commence à peine à se dissiper, on peut penser que les Européens ne veulent pas nécessairement se donner des contraintes calendaires trop dures.
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