C’est génial et minimal, comme décor, une grande bâche de chantier en plastique bleu. Ça tient dans un sac, ça ne coûte rien en fret lorsqu’il s’agit de tourner Outre-Atlantique, ça peut servir de tapis de danse de fortune comme d’instrument de musique, vu le bruit du bordel quand on le déplie et le replie. Et c’est aussi très ludique, puisqu’on peut s’abriter dessous, renverser des seaux d’eau dessus, et la faire claquer dans l’air comme un drapeau.
Si la grande bâche deétait un drapeau, d’ailleurs – et il pourrait bien en être un –, il représenterait moins le Brésil que le territoire des favelas de Rio, ces poches de misère cachées aux yeux des touristes, dont les abris déploient parfois en guise de toit ces mêmes bâches et d’où proviennent les six danseurs réunis par la chorégraphe brésilienne Alice Ripoll.
L art avant c’étaient pour glorifier la beauté .. mais c’était avant …
'Avec des notions de propre et de sale'... ça fait pas rêver !
Et c'est nous Français
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