Si rien ne contraint officiellement un personnel contaminé à venir travailler, une pression tacite les pousse à rester fidèle au poste. Et devoir faire face à un dilemme déontologique
TÉMOIGNAGES. Si rien ne contraint officiellement les personnels contaminés à venir travailler, une pression tacite les pousse à rester fidèles au poste. Et devoir faire face à un dilemme déontologique.
,il y a 6 heuresDes soignants d'une unité Covid-19 de l'hôpital Melun-Senart, le 30 octobre.BENOIT TESSIER / REUTERS«La barre dans la tête et les courbatures étaient tellement fortes que j’allais m’allonger dix minutes entre chaque patient.»
Lorsqu’il a senti arriver les symptômes du coronavirus, Raphaël, interne en cardiologie dans un hôpital en périphérie de Dijon, a fermé les yeux. Il lui fallait terminer sa garde ; il n’a été testé positif que deux jours plus tard, avant d'être finalement arrêté à la fin de la semaine, épuisé par la fièvre. Dans son service, l
«Les aides-soignantes, les infirmières, les médecins… On était une bonne douzaine de contaminés», raconte-t-il.«Personne ne m'a obligé à venir travailler. J’aurais très bien pu demander un arrêt de travail. Mais dans les faits, je n’avais pas le choix. Il n’y avait pas de personnel pour nous remplacer.» headtopics.com
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Alors que 73% des Français comptent profiter des soldes d'hiver contre 80% l'an dernier, les clients ne se pressaient pas aux magasins ce mercredi matin.