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Police-Justice

Val-d'Oise: Castaner annonce que le rassemblement jugé en soutien à Mickaël Harpon "va être interdit"

Christophe Castaner, le 30 juillet 2019 à l'Elysée

Christophe Castaner, le 30 juillet 2019 à l'Elysée - Lionel Bonaventure - AFP

Le rassemblement jugé par le ministre comme en soutien du tueur de la préfecture de police de Paris était prévu ce jeudi devant la mairie de Gonesse, dans le Val-d'Oise.

Le ministre de l'Intérieur l'avait annoncé ce mercredi matin, le rassemblement en rapport avec Mickaël Harpon prévu jeudi à Gonesse dans le Val-d'Oise "va être interdit", après qu'il se soit entretenu avec le préfet du département. En fin d'après-midi, ce dernier a publié un arrêté confirmant l'interdiction.

Christophe Castaner avait décrit cette manifestation comme "en soutien à l'assassin de la préfecture de police". Son organisateur clame lui vouloir "communiquer différemment sur Mickaël".

Jusqu'à 6 mois de prison 

Dans le document, on apprend que le préfet du département, Amaury de Saint-Quentin, estime que les déclarations de l'organisateur sur les réseaux sociaux laissent penser à une manifestation de soutient au tueur de la préfecture. De plus, il est indiqué que cet événement pourrait créer un "trouble à l'ordre public", est-il expliqué.

Toujours selon cet arrêté, "toute infraction sera réprimée", aussi bien pour les organisateurs que pour les participants. pour les premiers cités, ils pourraient risquer jusqu'à six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende. 

Evénement organisé via Facebook

Dans une publication annonçant l'événement sur Facebook, il dit vouloir: rendre "hommage aux policiers assassinés", "dénoncer la désinformation médiatique et politique", "exiger la vérité et faire un appel à témoins", et s'interroge sur le fait qu'un "agent de l'action publique peut rester 20 ans catégorie C" et sur "les moyens logistiques et financiers mis en place pour l'intégration des personnes en situation de handicap". 

"J'ai demandé à ce que les propos odieux tenus par son organisateur soient dénoncés au procureur de la République sur le fondement de l'article 40 du Code de procédure pénale", a également tweeté ce mercredi Christophe Castaner. 
Liv Audigane