Hong Kong: EELV pointe le risque d'un "nouveau Tiananmen"

Le parti Europe Écologie Les Verts (EELV) a fait part de son inquiétude et a mis en garde contre le risque d'"un nouveau Tiananmen", ce mercredi, alors que le territoire semi-autonome d'Honk Kong est en proie à des émeutes depuis plusieurs jours. 

"Les bottes de l’armée pékinoises se dirigent vers ce territoire indépendant, faisant craindre une escalade des violences", prévient le parti dans un communiqué publié ce mercredi.

Ces dix dernières semaines, des affrontements de plus en plus violents entre manifestants radicaux et forces de l'ordre ont lieu dans les rues de l'ancienne colonie britannique, jusqu'à l'occupation de l'aéroport international où des centaines de vols ont été annulés en début de semaine.

Ces nouvelles émeutes font craindre un nouvelle répression sanglante, similaire à celle qui avait eu lieu place Tiananmen à Pékin en juin 1989. Les manifestants, qui réclamaient des réformes politiques et dénonçaient la corruption gouvernementale, avaient été violemment réprimés par l'armée chinoise.

"Qu’attendent les autorités françaises?"

"Où est la communauté internationale ?", s'interrogent les écologistes dans ce communiqué. "Qu’attendent les autorités françaises pour s’insurger de la situation ? Leur silence, mû par la peur de froisser le géant économique chinois, est une honte", estiment-ils. 

Dans son communiqué, Europe Écologie Les Verts condamne "l’usage disproportionné de la force dont ont fait montre les autorités hongkongaises et salue le courage des manifestant.e.s".

"Les Hongkongais.e.s défendent, entre autres, des valeurs universelles : il serait temps que la France, qui aime à s’en faire le parangon, leur témoigne son soutien haut et fort", ajoutent les Verts. 

Ce mercredi, le parti socialiste a lui publié un communiqué afin d'adresser "son soutien" aux manifestants "dont les revendications démocratiques sont justes", et a appelé la Chine à "la retenue, à l'écoute et au dialogue". Comme EELV, le parti a fait part de "son étonnement devant le silence de la France", alors que le gouvernement est accusé d'être particulièrement silencieux face à cette crise.