Claude Lelouch: «J’ai pu être libre grâce à Cannes»
INTERVIEW - Le réalisateur d’Un homme et une femme présente hors compétition la suite avec les mêmes acteurs qu’il y a cinquante-trois ans. Rencontre avec un «miraculé».
Sur la Croisette, avec un enthousiasme communicatif, Claude Lelouch, 81 ans, parle de sa dernière «folie» : Les Plus Belles Années d’une vie, la suite d’Un homme et une femme (palme d’or en 1966, ex aequo avec Ces messieurs dames). Porté par le même duo mythique, Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, le film sort le jour même où il est présenté hors compétition au festival, le 22 mai. Depuis qu’il a tourné La Vertu de l’impondérable , un «clin d’œil à La La Landde Damien Chazelle» avec un téléphone portable, Claude Lelouch a «rajeuni de trente ans».
LE FIGARO. - Que ressentez-vous quand vous revenez à Cannes?
Claude LELOUCH. - J’ai le sentiment d’avoir fait le tour du monde, des émotions, et d’être revenu à la maison. Je suis né ici. Grâce à Cannes, j’ai pu être un metteur en scène libre. Réaliser près de cinquante films envers et contre tous. Les miracles m’ont sauvé des désastres. Je suis un miraculé, je n’ai pas à me plaindre.
Pourquoi tourner une suite d’Un homme et une femmecinquante-trois…
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