Adrien Quatennens ne participera pas au groupe LFI de l'Assemblée le temps de la procédure judiciaire

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"Tant que la justice n’a pas fait son travail, il n’est pas souhaitable qu’il ait une place sur les bancs de la Nupes", a affirmé sur BFMTV Arthur Delaporte, député PS-Nupes du Calvados, après les dernières accusations de Céline Quatennens envers son mari publiées mercredi.

Le député de 31 ans a alors repris le discours du groupe parlementaire insoumis à l'Assemblée. Le groupe LFI/Nupes a annoncé qu'Adrien Quatennens ne participera pas au groupe LFI de l'Assemblée le temps de la procédure judiciaire.

"Le Parti socialiste et la France insoumise, nous sommes des partis qui se revendiquent féministes", a poursuivi Arthur Delaporte avouant qu'il aurait "démissionné à sa place".

"Fidèles à notre engagement féministe, nous prenons au sérieux cette parole, les accusations graves qui ont été formulées et qu’Adrien Quatennens récuse par la voix de son avocate", a déclaré le groupe LFI/Nupes mercredi soir dans un communiqué.

Toutefois, il ne prendra aucune décision concernant une possible exclusion du député avant le terme de la procédure judiciaire en cours.

"Jusque-là Adrien Quatennens ne participera pas à l’activité de notre groupe parlementaire", a conclu le groupe.

"Je crois Céline Quatennens", a déclaré Raphaëlle Rémy-Leleu sur BFMTV mercredi.

La conseillère EELV de Paris et militante féministe a rejoint plusieurs figures de la Nupes demandant la démission d'Adrien Quatennens de son poste de député, après les nouvelles accusations publiées par sa femme Céline Quatennens, qu'il dément.

"À quel moment on dit stop ? [...] Est-ce qu'on va continuer à supporter ça?", s'est-elle indignée sur notre antenne. Pour elle, les membres de la Nupes sont "dans une position terrible" alors que la logique voudrait que ce soit "lui qui demande des excuses".

L'ex-présidente du Rassemblement national a réagi aux nouvelles accusations de la femme d'Adrien Quatennens.

"La France insoumise devrait exclure Adrien Quatennens du groupe. Après, à titre individuel, Adrien Quatennens devrait démissionner, je le crois, de son mandat. Quitte à se représenter devant les électeurs", a déclaré la députée du Pas-de-Calais sur CNews.

L'élue d'extrême droite a déploré que LFI n'ait "pris aucune décision" et jugé "étonnant de la part d'un groupe qui donne des leçons de morale à l'intégralité de la classe politique sur la défense des femmes face aux violences".

"Ce n’est pas nous de venir refaire une enquête qui a déjà été faite", avance Jade Dousselin qui défend Adrien Quatennens dans le cadre de la procédure contre sa femme.

Après avoir reconnu une gifle, Adrien Quatennens "sera condamné", assure son avocate Jade Dousselin. "Il n’y a pas de débat", juge sa défenseuse.

Adrien Quatennens est convoqué le 13 décembre prochain devant le tribunal judiciaire de Lille pour comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Cette procédure allégée est proposée aux auteurs de délits considérés comme mineurs lorsqu'ils reconnaissent les faits reprochés

Céline Quatennens n'est "peut-être pas satisfaite" de la décision judiciaire, avance l'avocate de son mari.

L'avocate d'Adrien Quatennens annonce que son client "ne va pas porter plainte contre sa femme" pour diffamation. "Il est dans une démarche d'apaisement", assure encore Jade Dousselin.

"Il n'y a pas de violences répétées", défend Jade Dousselin qui assure encore que son client n'a "jamais commis des faits" de "harcèlement".

Adrien Quatennens est convoqué le 13 décembre prochain devant le tribunal judiciaire de Lille pour comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

"La justice a décidé de ne retenir que deux faits : la gifle et les SMS réitérés", assure l'avocate du député LFI.

Pour l'avocate Jade Dousselin, les propos de Céline Quatennens "sont presque de la diffamation".

"Il n'y a pas de nouvelle affaire Adrien Quatennens", assure Jade Dousselin, l'avocate du député.

"Ce ne sont pas de nouvelles accusations", réagit encore sa défenseuse, après les accusations de l'épouse du député LFI.

L'avocate d'Adrien Quatennens s'exprime sur BFMTV. Son client dénonce les "accusations mensongères" de son épouse.

La députée européenne LFI s'exprime à son tour, après le communiqué de presse de la femme d'Adrien Quatennens.

"C'est la première fois fois que Céline prend la parole et j'ai d'abord une pensée pour elle. Il faut l'écouter", juge l'élue bruxelloise auprès de BFMTV.

"On doit maintenant discuter collectivement et tirer les conséquences de ces nouveaux faits que nous découvrons", avance encore Manon Aubry.

La députée écologiste Sandra Regol appelle Adrien Quatennens à "un devoir d'exemplarité" au micro de BFMTV.

"ll ne peut pas siéger dans ces conditions", avance encore la porte-parole d'EELV, jugeant "un travail d'enquête nécessaire".

Après Clémentine Autain, c'est au tour de Raquel Garrido de s'exprimer après le communiqué de presse de la femme d'Adrien Quatennens.

"Il n’est pas là et c’est tant mieux qu'il ne soit pas là", a jugé la députée insoumise de Seine-Saint-Denis au micro de BFMTV.

"Il est important que Céline perçoive qu'il y a de l'empathie chez nous", avance encore l'élue insoumise.

Aurore Bergé réagit après le communiqué de presse de l'épouse d'Adrien Quatennens.

"Une fois, un coup, c'est déjà la fois de trop. Il n'avait déjà plus sa place dans notre hémicycle", juge la patronne des députés Renaissance sur son compte Twitter.

"A la justice maintenant de se prononcer. Ça ne se règle pas devant un tribunal Insoumis", ajoute encore l'élue des Yvelines.

Le député socialiste et porte-parole à l'Assemblée nationale, Arthur Delaporte, indique "croire Madame Quatennens" après ses révélations.

"La Nupes ne peut plus accueillir Adrien Quatennens sur ses bancs", juge l'élu qui rejoint la position du Premier secrétaire Olivier Faure.

Après les révélations de la femme d'Adrien Quatennens, le collectif Osez le féminisme appelle à "soutenir toutes les victimes de violence masculine", et demande à nouveau la démission du député LFI.

Clémentine Autain est la première membre de la France insoumise a réagir après le communiqué de presse de la femme d'Adrien Quatennens.

"Je souhaite que notre groupe, d'une manière ou d'une autre, puisse entendre Céline Quatennens si elle l'accepte", indiquel députée LFI dans les colonnes du Figaro.

"Notre décision concernant Adrien Quatennens doit prendre en compte sa parole à elle et pas seulement la sienne. Nous devons être justes et audibles", juge également Clémentine Autain.

On vous résume ici ses propos.

Le député, en retrait de la vie politique depuis qu'il a reconnu des violences conjugales, préparait ces dernières semaines son retour au Palais-Bourbon, suscitant un certain nombre de frictions au sein de la Nupes, comme nous vous l'expliquions dans cet article.

Il semble désormais très compromis, après les révélations de sa femme.

Dans un long communiqué le 18 septembre, Adrien Quatennens évoquait notamment "des disputes" depuis l'annonce par sa femme de sa volonté de divorcer, précisant par exemple lui avoir "saisi le poignet" au cours de l'une d'elles.

Il admettait aussi lui avoir "donné une gifle", il y a "un an", "dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle".

"Je ne peux rester dans le silence face à des propos que j'estime mensongers", réplique aujourd'hui Céline Quatennens. Dénonçant "une version très personnelle", elle assure prendre la parole "contre son gré" mais pour "rééquilibrer les choses".

"Il m'est désagréable que mon mari minimise les faits publiquement en jetant le discrédit sur ma personne", ajoute-t-elle.

Céline Quatennens explique également auprès de l'AFP avoir "voulu le divorce à trois reprises" "au cours de ces dernières années".

"À chaque fois sous la pression je suis revenue en arrière", assure encore son épouse dans un communiqué de presse.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré aux dernières informations sur l'affaire Adrien Quatennens. Céline Quatennens, l'épouse du député du Nord, a dénoncé mercredi auprès de l'AFP des "colères", des "crises" et "des violences physiques et morales" de sa part depuis "plusieurs années", réfutant tout "contexte d'agressivité mutuelle".

L'élu insoumis est en retrait depuis qu'il a reconnu avoir giflé son épouse en septembre. Il sera convoqué le 13 décembre prochain devant le tribunal judiciaire de Lille pour comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.