Italie : à cause de la sécheresse, des épaves de 1944 ressurgissent

Deux navires coulés pendant la Seconde Guerre mondiale ont été révélés par la baisse des eaux du Pô pendant la sécheresse de juin, selon « Le Figaro ».

Temps de lecture : 1 min

Les fortes chaleurs qui ont frappé l'Europe de l'Ouest il y a quelques semaines ont eu des conséquences particulièrement lourdes en Italie. La plaine du Pô, plus long fleuve d'Italie et son principal réservoir d'eau douce, et le nord de la péninsule en général sont frappés par la pire sécheresse depuis soixante-dix ans.

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Selon le plus grand syndicat agricole d'Italie, Coldiretti, la sécheresse menace plus de 30 % de la production agricole nationale, et la moitié des élevages dans la plaine du Pô, où l'on produit notamment le jambon de Parme. Dans le Piémont (Nord-Ouest), l'eau a été rationnée dans plus de 200 municipalités, selon l'agence de presse Ansa. Les lacs Majeur et de Garde affichent des niveaux d'eau inférieurs à la normale pour cette période de l'année, tandis que plus au sud, le niveau du Tibre, qui traverse Rome, a également baissé.

Un véhicule jeté à l'eau par les Allemands

Dans ce contexte exceptionnel, le niveau du fleuve laisse apparaître pour la première fois d'anciennes épaves, comme le rapportent nos confrères du Figaro. L'Ostiglia, un navire cargo long de 55 mètres coulé en 1944, a notamment refait surface près de la ville de Gualtieri, près d'une autre épave de la même époque. « Les deux barges ont été coulées en 1944, explique le maire de Gualtieri, Renzo Bergamini. Elles ont d'abord été mitraillées, puis l'aviation américaine les a achevées. »

Au fil du fleuve, ces navires ne sont pas les seuls à avoir été révélés par la sécheresse du mois de juin. Dans le Piémont ont notamment ressurgi les vestiges d'un ancien hameau, non loin de la carcasse d'un véhicule blindé allemand de la Seconde Guerre mondiale, probablement jeté délibérément pour éviter qu'il ne soit réutilisé par l'ennemi. Après deux jours d'extraction, le semi-chenillé sera bientôt exposé dans un musée local. Les deux navires de Gualtieri, eux, resteront là où ils sont.

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