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Les aéroports français toujours plus « accros » au low cost

Au sortir de la crise du covid, la part de marché des low cost dans le trafic aérien en France métropolitaine est passée de 35 % à 40 %. A l'exception de Roissy-CDG, tous les aéroports doivent aux compagnies bon marché, comme Ryanair et easyJet, l'essentiel de leur croissance.

Les compagnies low cost, au premier rang desquelles Ryanair, ont tiré la croissance de presque tous les aéroports français.
Les compagnies low cost, au premier rang desquelles Ryanair, ont tiré la croissance de presque tous les aéroports français. (Gilles ROLLE/REA)

Par Bruno Trévidic

Publié le 11 mai 2022 à 08:10Mis à jour le 19 mai 2022 à 10:39

La crise du covid n'a fait qu'accentuer la dépendance des aéroports français à l'égard des low cost. Si le trafic des compagnies bon marché a plus fortement plongé que celui des compagnies traditionnelles au pire de la crise, les low cost ont rebondi plus vite et plus fort, au point de pouvoir retrouver dès cette année leur niveau d'activité d'avant-crise. Si bien qu'au sortir de la crise, leur part de marché en France aura encore fortement progressé.

De 35 % en 2019, la part du low cost dans le trafic de France métropolitaine est ainsi passée à 40 % en 2021, selon les données de l'Union des aéroports français (UAF) , même si le nombre de passagers a fortement diminué du fait de la crise. Le trafic low cost représente même 56,3 % de l'activité des aéroports régionaux et 54 % de celui des grands régionaux.

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