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États-Unis: l'administration Biden abandonne l'obligation vaccinale dans les grandes entreprises

Une dose de vaccin en préparation à Los Angeles le 7 janvier 2022

Une dose de vaccin en préparation à Los Angeles le 7 janvier 2022 - Frederic J. BROWN / AFP

Après un veto de la Cour suprême américaine, l'administration Biden a retiré l'obligation vaccinale dans les entreprises de plus de 100 employés. La mesure était vue comme un abus de pouvoir par certains.

L'administration du président Joe Biden a formellement retiré mardi l'obligation de vaccination dans les entreprises de plus de 100 employés, prenant acte du veto émis par la Cour suprême des États-Unis. L'Agence pour la santé et la sécurité au travail (Osha) a annoncé ce retrait dans un court communiqué sans mentionner la décision de la haute Cour qui ne lui laissait pas le choix.

Elle a précisé "encourager vivement les employés à se vacciner contre les dangers permanents posés par le Covid-19 sur le lieu de travail."

Une mesure vue comme un abus de pouvoir

Aux États-Unis, où le virus a fait plus de 870.000 morts, seulement 63% de la population est totalement vaccinée en raison de fractures politiques très marquées sur la question. Après des mois à tenter de convaincre les réticents, le démocrate Joe Biden avait annoncé en septembre vouloir rendre la vaccination obligatoire pour les employés de grandes entreprises, du secteur médical et les fonctionnaires fédéraux.

Au pays des libertés individuelles, sa décision avait immédiatement été dénoncée comme un abus de pouvoir par les élus républicains et par une partie du monde économique, qui avaient saisi la justice.

Le 13 janvier, la Cour suprême leur a donné raison en ce qui concerne les quelque 84 millions de personnes employées dans des grandes entreprises. Elle a en revanche validé l'obligation de vaccination pour les employés des structures de santé bénéficiant de fonds fédéraux. Mardi, les élus républicains se félicitaient du retrait de la mesure dans le privé. "L'administration Biden se plie à la réalité et respecte finalement la Constitution", a notamment tweeté le sénateur Josh Hawley.

A.A. avec AFP