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Politique

Jean-Luc Mélenchon juge qu'"il n'y a pas de démocratie possible dans les traités européens"

Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting à Strasbourg le 19 janvier 2022.

Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting à Strasbourg le 19 janvier 2022. - Patrick Hertzog

Le candidat de la France insoumise a décliné sa vision de l'Europe au cours d'un meeting à Strasbourg quelques heures après le discours d'Emmanuel Macron sur la présidence française du Conseil de l'Union européenne.

"Il n'y a pas de démocratie possible dans les traités européens", a lancé Jean-Luc Mélenchon mercredi soir lors d'un meeting qui a rassemblé plus de 2.500 personnes à Strasbourg, où il a de nouveau expliqué vouloir "désobéir" aux dispositions des traités contraires à son programme.

Le candidat de La France Insoumise à la présidentielle a déroulé son programme durant plus d'1h45, déclinant sa vision de l'Europe, après le discours d'Emmanuel Macron le même jour au parlement européen pour marquer le début de la présidence française du Conseil de l'Union européenne.

"Rien ne marche dans la forme actuelle de l'Europe"

"Il n'y a pas d'autorité supérieure à la souveraineté du peuple en République et en démocratie", a-t-il insisté. "Rien ne marche dans la forme actuelle de l'Europe", a encore affirmé Jean-Luc Mélenchon, qui avait déjà donné une conférence de presse la veille sur le sujet.

"On a découvert qu'il y a en Europe 2900 cas de désobéissance aux règlements de l'Union européenne. Et bien il y en aura un petit paquet de plus avec nous", a souri le candidat LFI.

Jean-Luc Mélenchon souhaite ainsi une approche par l"'opt-out", qui permet aux Etats de négocier au coup par coup leur retrait d'une politique communautaire, comme il l'avait expliqué mardi: "Nous ne nous attaquons pas à l'UE en disant 'jetez vos traités par la fenêtre, vous faites bien ce que vous voulez mais nous aussi'", a-t-il déclaré.

Au même moment, le candidat des écologistes Yannick Jadot tenait lui aussi un meeting à Strasbourg, dans lequel il a notamment assuré que "c'est le chaos qui nous attend si nous ne gouvernons pas".

H.G. avec AFP