Tenter le tout pour le tout pour sauver sa peau. Empêtré dans des scandales de soirées illégales tenues à Downing Street depuis des mois, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, contre-attaque. Une riposte de la dernière chance pour conserver son statut de leader en regagnant la confiance de sa majorité conservatrice et des électeurs. L’opération s’avère extrêmement alambiquée. Voire quasi impossible.
D’un côté, des révélations à propos de nouvelles fêtes données dans sa résidence sont continuellement publiées par la presse. La dernière en date, dévoilée dimanche soir par le tabloïd Daily Mirror, concerne une sauterie organisée juste avant Noël 2020 en l’honneur du conseiller à la défense du chef des tories. Le Premier ministre y aurait prononcé un discours.
De l’autre, la fronde continue de grossir dans son propre camp. A cette heure, six députés conservateurs l’ont publiquement appelé à «démissionner» et plus d’une trentaine d’entre eux aurait envoyé des lettres de défiance au comité 1922 (à 54, le groupe de députés tories enclenche un vote d