EN DIRECT - Yannick Jadot veut "renationaliser EDF"

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Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, a reconnu à demi-mots au JT de 20h de TF1 ce dimanche soir avoir pu commettre des erreurs lors de ses précédentes campagnes électorales.

"Les erreurs, ça vous grandit et ça vous ramène à une forme de modestie qui manque tant dans la vie politique", a déclaré la présidente du Rassemblement national. "On peut parfois commettre des erreurs et on apprend".

Alors que l'ancienne garde des Sceaux a officialisé ce samedi sa candidature, ses concurrents à gauche dressent tous un regard sévère sur cette entrée en lice tardive.

Anne Hidalgo a qualifié son arrivée dans le jeu présidentiel de "mauvaise nouvelle" sur BFMTV tandis que Yannick Jadot a dit refuser "la guerre avec la vieille gauche" dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Jean-Luc Mélenchon a, lui, estimé "ne pas se sentir concerné par les mésaventures du centre-gauche" lors de son meeting "immersif" à Nantes.

Retrouvez ici notre article qui résume les attaques de la gauche contre Christiane Taubira.

Alors que Manuel Valls n'a plus aucun mandat électif en France, l'ancien Premier ministre espère encore peser dans les années à venir.

"Gouverner de nouveau, je suis fait pour ça. J'aime ça", avance l'ex-locataire de Matignon sur BFMTV.

Face à l'éparpillement des candidatures à gauche pour la présidentielle, Jean-Christophe Cambadélis s'inquiète pour les législatives.

"Si la gauche ne s'unit pas aux législatives, à huit candidats par circonscription, avec ce phénomène nouveau qui est qu'il faut avoir 12,5% des inscrits (pour accéder au second tour), elle va être dans la difficulté à construire un groupe unique", a ainsi jugé l'ancien Premier secrétaire du parti socialiste sur Radio J.

Le candidat écologiste a estimé sur Twitter que "l'électricité est un bien commun", appelant à "renationaliser EDF".

"Ce que je veux, c'est qu'EDF devienne un outil stratégique puissant, cohérent, au service de la transition énergétique", a encore expliqué le député européen au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Selon Perrine Vasque, notre journaliste sur place, le pari est réussi pour l'innovation technologique du meeting de Jean-Luc Mélenchon.

Si les images étaient impressionnantes, l'aspect olfactif reste cependant à travailler. "Certains ont eu la sensation de sentir de la fumée, d'autres du pétrole...", témoigne-t-elle, les masques FFP2 nécessaires pour participer à l'événement n'aidant certainement pas.

À lire : Images à 360 degrés, parfums diffusés...À Nantes, Mélenchon révolutionne l'art du meeting.

Jean-Luc Mélenchon a terminé son meeting "immersif" de Nantes en donnant rendez-vous le 5 avril dans six ville de France, "avec le retour de l'hologramme"et également pour le 20 mars à Paris "pour la grande marche pour la VIe République".

"Ce n'est pas d'union dont nous avons besoin, c'est de clarté et de mobilisation populaire", a estimé Jean-Luc Mélenchon, rejetant une union de la gauche.

"Vous ne pouvez pas mobiliser si vous donnez l'impression que vous êtes un menteur qui va ensuite arranger ses carabistouilles dans un coin avec ses copains des autres partis. Je ne suis pas leur copain, que ce soit dit une bonne fois pour toutes."

"Il faut dire à Marine Le Pen que les gens, ils ne viennent pas en France par plaisir. Et moi ce que je propose, c'est qu'ils n'aient plus besoin de s'en aller, parce que j'en ai marre que la mer méditerranée soit le plus grand cimetière du monde, avec 30.000 migrants qui ont déjà disparu", a déclaré Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting à Nantes.

Le candidat à l'élection présidentielle veut abaisser l'âge de la retraite à 60 ans et 40 annuités.

"Ce n'est pas parce que c'est un bonheur, mais parce que c'est une mesure d'économie!", lance Jean-Luc Mélenchon. "C'est une économie sur le budget de l'allocation au chômage parce que les personnes âgées ne trouvent plus de boulot. Ensuite parce que s'ils travaillent, ils sont fatiguées et ils tombent malade et on doit le financer."

Jean-Luc Mélenchon ouvre un nouveau chapitre de son meeting sur le thème de la mer et de l'énergie, avec images à l'appui.

"La mer. Regardez sa puissance, sa force. Voilà la porte de sortie du nucléaire. Elle contient 66 fois l'énergie dont on a besoin à Terre. Elle est là pour toujours, la nuit, le jour."

Après l'espace, Jean-Luc Mélenchon a développé le thème de la technologie et promet d'"équiper tout le pays d'un accès à internet".

"Nous voulons garder la maîtrise des câbles, la maîtrise des serveurs (...), nous voulons relocaliser l'industrie électronique...", a-t-il par ailleurs insisté.

Le candidat à l'élection présidentielle a ensuite égréné une série de propositions sur l'espace. Parmi elle, la volonté de créer une université de l'espace, mais aussi de le désarmer et de le démarchandiser.

"Il n'y a qu'un seul écosystème qui permet la vie des êtres humains : cette planète bleue", a expliqué Jean-Luc Mélenchon, faisant profiter le public à son meeting d'une première immersion: la Terre vue de l'espace.

Des écrans ont été installés sur l'ensemble des murs et sur le plafond permettant la diffusion d'images à 360 degrés.

"Nous allons mettre en place l'héritage maximum à 12 millions d'euros. Au-delà on prend tout", a poursuivi le candidat insoumis. "Mais je veux dire mieux: au-delà, on donne tout aux jeunes pour faire l'allocation d'autonomie de 1063 euros par mois."

Jean-Luc Mélenchon propose d'augmenter le salaire minimum à 1400 nets par mois. Il souhaite aussi "bloquer les prix et les limitations des frais bancaires".

"Il faut un partage des richesses ferme, assumé, déclaré, qui ne se cache pas derrière des demi-expressions, des trois quarts de mots."

Immédiatement, Jean-Luc Mélenchon a insisté sur la question écologique, dénonçant un système capitaliste responsable d'une déforestation massive.

"La crise sanitaire n'a pas d'autre origine que la déforestation massive opérée pour produire à moins cher", a assuré Jean-Luc Mélenchon. "Il est temps de pratiquer la règle verte, c'est-à-dire de ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle est capable de reconstituer, avant que cette Terre ne soit transformée en poubelle aride."

"C'est le début d'une campagne, il fallait que ce soit un coup d'éclat!", a lancé Jean-Luc Mélenchon lors de son discours en meeting à Nantes.

Un meeting d'un genre nouveau "immersif et olfactif". "Il s'agissait de mettre en scène, en grand angle, la vision du monde que nous portons à travers le programme de la France en commun", a expliqué le candidat insoumis.

Le meeting "immersif et olfactif" de Jean-Luc Mélenchon sera à suivre sur BFMTV à partir de 14h30.

Sur France Inter, Hélène Thouy, candidate à l'élection présidentielle pour le parti animaliste, a justifié son choix de ne rallier aucun candidat.

"Si je me présente, c'est que j'estime qu'aucun des candidats n'est à la hauteur. [...] Si ne peuvent se présenter que les candidats qui sont susceptibles d'être élus président de la République, alors il n'y aurait que 2-3 candidats", a-t-elle déclaré. Avant d'ajouter: "la seule chose que comprennent les politiques et les formations politiques, c'est les voix qu'ils perdent".

Invité de l'émission Questions politiques diffusée sur France Inter, Nicolas Dupont-Aignan, candidat d'extrême-droite à l'élection présidentielle, a indiqué qu'il n'avait pas encore réussi à rassembler les 500 parrainages.

"C'est dur, je ne les ai pas", a-t-il déclaré. Le candidat a ainsi lancé "un appel aux maires", qui sont, "comme les Français, écœurés au quotidien".

Face à une société "de plus en plus individualiste", Nathalie Arthaud, candidate à la présidentielle pour Lutte Ouvrière a annoncé qu'elle défendait "des valeurs collectives", dans l'émission Questions politiques diffusée sur France Inter.

Notamment en matière d'immigration. "Je serai une des seules candidates à pouvoir dire aux femmes et aux hommes immigrés: "bienvenue"", a-t-elle déclaré. Avant de continuer: "ils appartiennent à mon camp, le camp des travailleurs".

Candidate à l'élection présidentielle pour le parti Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud a déclaré dans l'émission Questions politiques diffusée sur France Inter qu'elle était "confiante" concernant l'obtention des 500 parrainages.

"Je suis confiante [...]. Nous nous déplaçons physiquement, nous allons discuter avec les maires. Il y a une volonté d'assurer le pluralisme", a-t-elle déclaré.

Sur les questions énergétiques, Anne Hidalgo a réitéré son objectif d'arriver à "100% d'énergies renouvelables".

La maire de Paris souhaite dans le futur limiter le poids du nucléaire. "Je ne suis pas pour la construction de nouvelles centrales", a-t-elle déclaré, en mettant en cause les ambitions d'Emmanuel Macron sur le sujet. "Quand le président évoque des petites centrales, il est en train de nous raconter des histoires".

Alors que les supermarchés Leclerc ont bloqué les prix des baguettes de pain vendues dans ses supermarché à 29 centimes, Yannick Jadot condamne cette initiative.

"C’est honteux pour les boulangers, la bonne bouffe, les paysans (...). Vous payez comment les paysans demain ? La question, ce n’est pas de payer les gens sous leur prix de production, on peut juste avoir des entrepôts Amazon avec des produits chinois. Y’aura plus de libraires, plus d’agriculteurs, on peut continuer comme ça", a jugé le candidat écologiste sur RTL.

Interrogée sur l'immigration, Anne Hidalgo a indiqué: "on va continuer à voir des mouvements migratoires. Qu'il faut aborder de façon lucide, humaine, et juridique. Ce n'est pas le cas aujourd'hui".

Quant aux propositions de sa rivale de droite sur le sujet, Anne Hidalgo estime que: "Valérie Pécresse va à l'encontre de l'État de droit qui est le nôtre".

Alors que les dépenses contraintes des ménages augmentent, Anne Hidalgo, candidate à l'élection présidentielle, a évoqué sa volonté de créer un "bouclier logement" pour les ménages les plus précaires.

Concrètement, cette mesure se traduirait par une allocation logement supplémentaire, destinée aux ménages qui consacrent plus d'un tiers de leur revenu au logement.

La maire de Paris a également évoqué un "allégement de la TVA sur l'essence", limité dans le temps.

Farouche opposant au nucléaire, Yannick Jadot défend le temps long pour démanteler le parc français.

"Moi président, je ne ferme pas de centrale nucléaire en arrivant à l'Elysée (...). Progressivement, on les ferme", explique le candidat écologiste sur RTL.

Sur le plateau de BFM Politique, Anne Hidalgo, maire de Paris, est revenue sur une des mesures clefs de son projet. Sa volonté d'augmenter de 15% le SMIC.

"La proposition que je fais, c'est l'augmentation du SMIC de 15%. Pourquoi? Car aujourd'hui, on est très mal payés, le travail ne rémunère pas", a jugé la maire de Paris.

Alors que des voix s'élèvent pour modifier la loi qui impose d'obtenir 500 signatures d'élus locaux pour se présenter à la présidentielle, Yannick Hidalgo refuse toute évolution.

"La vérité, c’est que toutes celles et ceux qui veulent avoir leur parrainages les ont. C'est un faux débat (....). Même Jean Lassalle eu a ses signatures", a ainsi jugé l'écologiste sur RTL.

Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen se disent tous trois à la peine dans la chasse aux précieuses signatures.

La maire de Paris, qui en décembre avait pourtant émis l'idée d'une candidature commune à gauche, a réitéré ce dimanche sur BFMTV sa volonté de ne pas prendre part à l'initiative de la primaire populaire, à laquelle participera Christiane Taubira.

"Ce qu'on appelle la primaire populaire, c'est sans débat, c'est une consultation qui va classer les gens, malgré eux". En indiquant néanmoins qu'elle avait "essayé de la faire évoluer", en vain. Résultat? "La page est tournée, maintenant, c'est projet contre projet".

Face aux candidature d'Anne Hidalgo et de Christiane Taubira, le candidat écologistes hausse le ton et tente de les ramener au bilan du mandat de François Hollande.

"Il y a une gauche qui règle ses comptes sur le quinquennat Hollande. Toutes celles et ceux qui réclament la crédibilité d’avoir géré devraient s’interroger sur leur bilan. (...). La social-démocratie a démontré ses limites dans les dernières années", attaque Yannick Jadot sur RTL.

Alors que Christiane Taubira a annoncé hier sa candidature à l'élection présidentielle en participant à la Primaire populaire, Yannick Jadot ferme à nouveau la porte à toute union de la gauche sur RTL.

"Ma conviction, c'est qu'aujourd'hui, je veux faire la guerre pour le climat, pas la guerre avec la vieille gauche", explique le candidat écologiste dans Le Grand Jury.

Interrogée sur la possibilité d'un retrait en faveur du candidat écologiste Yannick Jadot, Anne Hidalgo a indiqué qu'elle n'envisageait pas une telle option.

Pour la maire de Paris, "ce n'est pas en demandant à l'autre de renoncer qu'on arrivera à créer une dynamique".

Invitée de BFM Politique, la maire de Paris et candidate pour le Parti Socialiste à l'élection présidentielle a réagi à l'annonce de Christiane Taubira de s'engager dans la course à la présidentielle.

Pour Anne Hidalgo, "c'est une candidature de plus, donc c'est une mauvaise nouvelle pour ceux qui cherchent l'union de la gauche".

Le président de l'Association des maires de France David Lisnard a estimé sur Europe 1 ce dimanche - "à titre personnel" - que la nécessité pour les candidats à l'élection présidentielle de recueillir 500 signatures d'élus n'était "plus adaptée".

"À titre personnel, je pense que cette règle n'est plus adaptée. Je l'ai dit, je l'ai écrit, j'ai proposé plusieurs solutions: le double parrainage, le fait de mixer avec un parrainage citoyen...", a déclaré le maire (LR) de Cannes.

Tout en rappelant que "l'Association des maires de France [...] n'est pas là pour servir les intérêts de tel ou tel ou recueillir des parrainages".

Invité d'Europe 1, David Lisnard, maire (LR) de Cannes et président de l'Association des maires de France, a jugé que le pass vaccinal, de retour à l'Assemblée nationale cet après-midi pour une ultime relecture, était "utilisé comme une arme politique".

"Ce qu'il faut, c'est focaliser sur le besoin de la population. Or, on voit bien que le pass vaccinal est aussi utilisé comme une arme politique", a déclaré David Lisnard.

Le président de la République a réagi en privé aux propos prononcés vendredi par Eric Zemmour, jugeant que les élèves handicapés devaient être scolarisés dans des établissements à part.

On "ne peut pas se prétendre amoureux de la France et nier à ce point ce que nous sommes. [...] Il ne s'est pas passé une semaine où je ne me suis battu notamment pour permettre aux enfants d'aller à l'école comme avec les autres", a déclaré le président de la République, comme le rapporte le Parisien.

Sur France info, Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écologiste aujourd'hui présidente du conseil politique de Yannick Jadot, a estimé que si Eric Zemmour ne parvenait pas à réunir ses 500 parrainages, "ce ne serait pas grave pour la démocratie".

"Que les idées les plus extrêmes, les plus fascistes ne soient pas à la présidentielle, non, ce ne serait pas un problème pour la démocratie", a-t-elle déclaré.

Après l'utilisation d'images sans autorisation dans son clip de campagne, Eric Zemmour est assigné en justice le 27 janvier prochain devant le tribunal judiciaire de Paris pour "contrefaçon du droit d'auteur", comme l'a appris BFMTV de son avocat.

Europarcorp, Gaumont et Luc Besson figurent parmi les plaignants.

>> Retrouvez notre article ici

Invitée sur le plateau de France info ce dimanche, Sandrine Rousseau, présidente du conseil politique de Yannick Jadot, a réagi à l'annonce de la candidature à l'élection présidentielle de Christiane Taubira.

"Elle s’est présentée en disant qu’elle ne serait pas une candidature de plus et aujourd’hui c’est le cas. C’est une femme que je respecte et j’aimerais qu’elle nous rejoigne", a-t-elle affirmé.

Des acteurs du monde de la santé ou du médico-social et des associations d'élus et de patients adressent une lettre ouverte aux candidats à l'élection présidentielle les invitant "à un débat public sur l'avenir de notre système de santé".

Le sujet de la santé "reste insuffisamment traité", estiment les signataires du courrier publié par le Journal du dimanche, qui appellent "à un débat démocratique, accessible à tous sur l'avenir du système de santé à l'occasion des deux ans de la crise sanitaire", soit le 17 mars.

Jean-Luc Mélenchon tient dimanche après-midi à Nantes un meeting "immersif et olfactif", nouvelle expérimentation de militantisme politique dans la lignée de sa campagne de 2017. Son objectif: se démarquer au sein d'une gauche divisée.

À ExpoNantes, va être installée une structure dont les quatre murs d'une largeur de 50 mètres et le plafond seront composés d'écrans, permettant la diffusion d'images à 360 degrés pour les 3000 personnes du public. Un dispositif diffusant des odeurs complètera l'immersion.

Encore focalisée sur Marine Le Pen il y a quelques mois, l'attention de la majorité présidentielle se concentre désormais sur la candidate Les Républicains.

Relisez notre article : Valérie Pécresse dans le viseur de la Macronie

La maire de Paris et candidate pour le Parti Socialiste à l'élection présidentielle sera l'invitée de BFM Politique à 12h sur BFMTV.

Cette prise de parole intervient au lendemain de la déclaration de candidature d'une autre candidate de gauche, Christiane Taubira.

Dans une interview accordée au JDD, Anne Hidalgo a jugé que la candidature de l'ancienne garde des Sceaux allait "diviser et créer de la confusion".

Bienvenue dans ce direct, consacré à l'actualité politique de ce dimanche 16 janvier 2022.