Électricité : le cynisme électoral du gouvernement
Alors que les prix de l’énergie flambent, le gouvernement, en pleine campagne présidentielle, a choisi de faire les poches d’EDF, au nom de la défense du pouvoir d’achat. L’opération pourrait coûter 8 milliards à l’entreprise publique, alors que l’urgence serait de financer le renouvellement et l’entretien du parc productif.
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ToutTout le monde l’a compris : la réponse à la flambée des prix de l’énergie apportée par le gouvernement et annoncée par le ministre des finances, Bruno Le Maire, le 13 janvier relève du cynisme électoral. À quelques semaines de l’élection présidentielle, le pouvoir ne pouvait entériner une augmentation substantielle des tarifs de l’électricité à partir du 1er février. Il s’était imprudemment engagé à l’automne à ce que la hausse des tarifs régulés ne dépasse pas 4 %. Fidèle à sa ligne de conduite du chiffre économique magique, ce sera donc 4 %. Quel que soit le coût futur, quelles que soient les conséquences.