Open d'Australie en direct: Djokovic interdit d'entrée en Australie pendant trois ans mais...

Le Premier ministre australien Scott Morrison a expliqué, à la station de radio de Sydney 2GB, que Novak Djokovic était bien interdit d'entrée en Australie pendant trois ans, comme la loi le prévoit. A moins que l'Etat ne lui accorde, en temps voulu, une autorisation en fonction des circonstances. "Je ne vais pas préconditionner ou dire quoi que ce soit qui empêcherait le ministère de passer les appels qu'il doit passer. Cela (la période d'interdiction) court sur une période de trois ans mais il y a une possibilité de revenir, dans certaines circonstances, ce qui devra être examiné en temps voulu."

Le Comité olympique serbe a déclaré dimanche que l'expulsion d'Australie de Novak Djokovic était "scandaleuse".

"Il s'agit d'une grande injustice envers notre Novak", a ajouté le comité serbe dans un communiqué en ligne. "Malgré cette décision scandaleuse, nous estimons que Novak est sorti à nouveau vainqueur".

(AFP)

Expulsé du territoire par les autorités australiennes, Novak Djokovic a déjà quitté l'Australie. Le Serbe s'est envolé il y a quelques minutes depuis l'aéroport de Melbourne, direction Dubaï.

Alors que son visa a été annulé par les autorités locales, Novak Djokovic va quitter l'Australie dès ce dimanche. Le numéro un mondial vient d'arriver à l'aéroport de Melbourne. Le Serbe s'envolera, en direction de Dubaï, à 22h30, heure locale (12h30 en France).

"La décision rendue aujourd'hui (dimanche) de confirmer l'annulation du visa australien de Novak Djokovic met un terme à une série d'événements profondément regrettables", écrit l'ATP, qui souligne que "les décisions de justice concernant des questions de santé publique doivent être respectées" mais que "l'absence (de Djokovic) à l'Open d'Australie est une perte pour le tennis".

Privé d'Open d'Australie après l'annulation de son visa par les autorités locales, Novak Djokovic va très rapidement quitter le pays. Le Serbe va s'envoler, direction Dubaï, à 22h30, heure locale, soit 12h30 heure française.

Dans un communiqué, l'ATP s'exprime sur la situation de Novak Djokovic, privé d'Open d'Australie :

"La décision d'aujourd'hui de maintenir l'annulation du visa australien de Novak Djokovic marque la fin d'une série d'événements profondément regrettables. En fin de compte, les décisions des autorités judiciaires en matière de santé publique doivent être respectées. Il faut plus de temps pour faire le point sur les faits et tirer les leçons de cette situation. (...) Novak est l'un des plus grands champions de notre sport et son absence de l'Open d'Australie est une perte pour le jeu. On sait à quel point les derniers jours ont été agités pour Novak et à quel point il tenait à défendre son titre à Melbourne. Nous lui souhaitons bonne chance et espérons le revoir bientôt sur le court. L'ATP continue de recommander fortement la vaccination à tous les joueurs."

Le gouvernement australien s'est félicité dimanche du rejet par la Cour fédérale d'Australie du recours de Novak Djokovic contre l'annulation de son visa et son expulsion. "La politique ferme de protection des frontières de l'Australie nous a maintenus en sécurité pendant la pandémie" de Covid-19, a affirmé le ministre de l'Immigration, Alex Hawke, dans un communiqué. "Les Australiens ont fait de grands sacrifices pour en arriver là et le gouvernement Morrison est fermement décidé à protéger cette position" a-t-il ajouté.

(AFP)

C'est via un simple emoji que Nick Kyrgios a réagi à l'annonce de la Cour fédérale australienne, qui a rejeté dimanche le recours de Novak Djokovic contre son expulsion du pays. Ces derniers jours, l'Australien n'avait pas hésité à prendre la défense du numéro un mondial.

Novak Djokovic devait affronter au premier tour de l'Open d'Australie son compatriote serbe Miomir Kecmanovic. Son expulsion du pays fait les affaires de l'Italien Salvatore Caruso, 150e mondial, qui va intégrer le tableau à sa place selon l'ATP.

La Cour fédérale australienne a donc rejeté ce dimanche le recours intenté par le numéro un mondial Novak Djokovic contre l'annulation de son visa et son expulsion du pays. "La Cour ordonne que le recours soit rejeté aux frais du demandeur", affirme la décision approuvée à l'unanimité par les trois juges, à la veille du début de l'Open d'Australie au cours duquel le Serbe comptait briguer un 21e titre record en Grand Chelem.

Le journal australien The Age précise que le camp du Serbe réfléchit à engager d'autres mesures. Son équipe juridique et ses avocats mènent une réflexion pour savoir comment réagir après ce coup de massue.

(avec AFP)

La Cour fédérale australienne, appelée à statuer sur l'expulsion ou non du numéro un mondial de tennis Novak Djokovic, a mis dimanche en délibéré sa décision, qu'elle pourrait rendre plus tard dans la journée. Lors d'une audience en référé à Melbourne, les trois juges de la Cour ont entendu durant plusieurs heures dimanche les plaidoiries du gouvernement australien, qui estime que le Serbe de 34 ans constitue un "risque sanitaire", et des avocats du joueur qui ont qualifié la décision d'expulsion d'"irrationnelle" et "déraisonnable". Toutes les précisions sont par ici.

L'avocat de Djokovic, Wood, estime que la partie adverse a utilisé des articles de presse pour construire ses arguments, notamment concernant la réticence du joueur aux vaccins.

L'audience est retransmise en direct - et évidemment traduite - sur la télévision serbe

L'avocat de Novak Djokovic, Nick Wood, précise qu'il débute par aborder les déclarations du gouvernement, notamment du ministre de l'Immigration, concernant les risques que représenterait le joueur concernant la santé publique et le sentiment anti-vaccination.

L'avocat considère qu'expulser Djokovic pourrait, au contraire, créer une plus grande vague anti-vaccination

C'est ce que précise l'un des juges : cela pourrait se finaliser ce dimanche ou le lendemain. Mais le juge estime toutefois qu'il est urgent de rendre une décision. L'audience pourrait potentiellement être finie au moment du déjeuner (sur place, il est moins de 10h du matin)

C'était une demande du camp Djokovic : que l'audience bénéficie d'un tribunal complet, avec trois juges, ce que ne voulait pas le gouvernement. Mais l'un des juges explique que le cas est suffisamment important pour le faire. D'autant que le fait de ne pas répondre à cette demande aurait pu potentiellement permettre au camp Djokovic de lancer une nouvelle procédure pour réclamer trois juges.

L'audience a démarré et l'un des membres du tribunal s'attache à préciser le contexte, citant notamment les mots du ministre de l'immigration qui a parlé de possibles conséquences d'un éventuel maintien du visa de Djokovic sur la vision des Australiens concernant la santé publique.

C'est le matin en Australie et l'audience concernant Novak Djokovic doit démarrer à 9h30 sur place, soit 23h30 en France

Dans des propos rapportés par The Age, le porte-parole d'un syndicat australien d'avocats (Australian Lawyers Alliance) a déclaré que Novak Djokovic devait actuellement faire face à des règles sur l'immigration conçues pour expulser les terroristes présumés, et non les joueurs de tennis.

"L'un des aspects les plus dangereux de l'affaire Djokovic est la volonté du gouvernement fédéral de considérer quelqu'un comme un risque pour l'ordre public simplement sur la base de ce qu'il perçoit comme être l'opinion de cette personne, a déclaré Greg Barns, en référence à la prise de position anti-vaccination de Djokovic. C'est orwellien et c'est profondément troublant dans une société supposément attachée à la liberté d'expression et à la liberté de pensée."

Il a été confirmé que l'audience se tiendra dimanche (ce samedi à 23h30 heure française) devant un tribunal de trois juges, ce qui limite en théorie la capacité du gouvernement australien à faire appel si le verdict ne va pas dans son sens.

Novak Djokovic a donc été renvoyé en rétention administrative samedi après l'annulation de son visa pour la deuxième fois par le gouvernement australien la veille, et dans l'attente d'une décision de justice sur son cas, selon des documents judiciaires. C'est au Park Hotel de Melbourne, dans le quartier de Carlton, que le Serbe a été renvoyé. Un hôtel connu pour accueillir des migrants et des voyageurs en situation irrégulière, et où Djokovic avait déjà été retenu quelques jours.

"L'Open d'Australie est bien plus important que n'importe quel joueur", a déclaré samedi Rafael Nadal au sujet de son rival serbe Novak Djokovic qui livre une bataille juridique contre son expulsion d'Australie.

"L'Open d'Australie sera un grand Open d'Australie avec ou sans lui", a affirmé le N°6 mondial aux journalistes depuis le Melbourne Park, à deux jours du coup d'envoi de ce tournoi du Grand Chelem. (AFP)

L'audience servant à déterminer les modalités de jugement en appel du cas Novak Djokovic est terminée. Prochaine audience prévue dimanche matin à 9h30 heure locale, donc 23h30 heure française samedi soir. Parmi les choses devant encore être tranchées d'ici là, la présence d'un ou trois juges: le clan du Serbe y est favorable, pas le gouvernement.

Le juge a évoqué l'option d'une audition de Novak Djokovic devant la Cour fédérale et non seulement devant un juge, dimanche matin

Le Guardian australien rapporte que les agents de l'immigration sont actuellement en train d'interroger Novak Djokovic, avant l'audience prévue un peu plus tard.

Après avoir annulé son visa dans la soirée de jeudi (vendredi matin heure française), le ministre de l'Immigration australien en a remis une couche alors que Novak Djokovic est convoqué dans quelques heures devant les services de l'immigration.

"Compte tenu du statut très médiatisé de M. Djokovic et de sa position de modèle dans la communauté sportive et dans la communauté au sens large, sa présence continue en Australie peut favoriser un mépris similaire des exigences de précaution après la réception d'un test positif au COVID-19 en Australie", a écrit M. Hawke, dans des propos relayés par The Age.

"En particulier, son comportement peut encourager ou influencer d'autres personnes à imiter son comportement antérieur et à ne pas se conformer aux mesures sanitaires appropriées après un test positif au COVID-19, ce qui pourrait lui-même conduire à la transmission de la maladie et à un risque sérieux pour leur santé et celle d'autres personnes."

"je considère que la présence continue de M. Djokovic en Australie peut conduire à une augmentation du sentiment anti-vaccination généré dans la communauté australienne, ce qui pourrait conduire à une augmentation des troubles civils du type de ceux que l'on a connus précédemment en Australie avec des rassemblements et des protestations qui peuvent eux-mêmes être une source de transmission communautaire."

Le ministre conclut : "Ces questions concernent la préservation même de la vie et de la santé de nombreux membres de la communauté en général et sont en outre cruciales pour le maintien du système de santé en Australie, qui est soumis à une pression croissante dans les circonstances actuelles de la pandémie."

Les autorités australiennes ont l'intention d'ordonner le retour du numéro un mondial de tennis Novak Djokovic en rétention dès samedi matin, a annoncé vendredi un avocat du gouvernement, Stephen Lloyd.

Le gouvernement souhaite que le Serbe ne puisse sortir de rétention que pour assister, dans les bureaux de ses avocats et sous la surveillance d'agents de la police aux frontières, aux audiences en ligne de la justice concernant son cas, a indiqué M. Lloyd.

Djokovic ne sera pas expulsé d'Australie avant que la justice ne se soit définitivement prononcée, avait auparavant assuré M. Lloyd au cours d'une audience devant un juge de Melbourne.

La première audience aura lieu samedi à 8h heure locale, soit vendredi 22h heure française.

Le juge de l'Etat australien de Victoria chargé d'examiner le recours de Novak Djokovic contre l'annulation de son visa a annoncé vendredi qu'il se dessaisissait au profit de la justice fédérale australienne, ce qui pourrait retarder le dénouement de l'affaire.

Le juge Antony Kelly a indiqué qu'il s'en remettait à un nouveau juge d'un nouveau tribunal pour statuer sur le cas du numéro un mondial de tennis, malgré les objections des avocats du joueur, qui ont dit craindre un ralentissement de la procédure. Par ailleurs, Novak Djokovic n'a aucun docuement de l'état fédéral l'autorisant à venir en Australie alors qu'il disposait d'un document d'une commission médicale de l'état de Victoria.

Reste à savoir si cette dernière va déboucher sur quelque chose de concret. Ce qui n'est pas certain.

On récapitule: Novak Djokovic est toujours en "liberté" ce vendredi. Mais le Serbe a été convoqué devant les services de l'immigration samedi matin (8h, heure australienne), et devrait après cette audience être placé en rétention, jusqu'à l'audience définitive qui aura lieu dimanche. C'est à ce moment-là, semble-t-il, qu'on sera définitivement fixé sur le sort du Serbe. A moins que la justice australienne ne bouleverse encore le programme.

Après 1h15 de débats, le juge vient de suspendre l'audience. Il faut retenir de ces échanges que Novak Djokovic ne sera pas expulsé d'Australie tant qu'aucune décision ne sera rendue.

L'avocat du ministère de l'Immigration a proposé que Djokovic Novack soit autorisé à être accompagné de ses avocats samedi lors de son audition, à condition que les agents des forces aux frontières soient autorisés à être au même étage que lui. Le joueur serait ensuite amené en rétention.

Le juge Kelly précise que M. Lloyd propose que Djokovic soit "en détention" dans le bureau de son avocat jusqu'à samedi midi pendant qu'ils préparent leurs arguments, puis ramené dimanche pour l'audience.

Le juge Kelly rappelle les règles de vaccination en vigueur en Australie. "Il semble qu'il y ait encore une certaine confusion nécessaire à résoudre dans ce cas, pour s'il y avait une compréhension correcte des principes applicables, explique-t-il. S'il y avait une exception, et s'il avait une déclaration de voyage australienne qui avait été évaluée et avait reçu le feu vert, cette partie de l'affaire, je pense, reste non résolue."

"Cette pandémie a eu un impact très important dans le monde et en Australie, en particulier sur l'économie australienne, sa population, notamment sur sa santé physique et mentale. Je me demande simplement s'il s'agit effectivement d'un aspect fondamental important de cette affaire."

Selon lavocat Nicholas Wood, M. Hawke a choisi "de nuire" à la carrière de Novak Djokovic à cause des commentaires que le joueur avait faits en 2020. "Il n'a aucune base rationnelle pour dire que la décision qu'il prend est de générer une plus grande quantité de sentiment anti-vax qu'il cherche à minimiser", a-t-il déclaré.

L'avocat du ministère de l'Immigration indique qu'il souhaite que Novak Djokovic se rende aux bureaux d'immigration samedi à 8 heures du matin. Il aura droit d'être accompagné par ses avocats.

Stephen Lloyd, avocat du ministre de l'Immigration Alex Hawke, prend à son tour la parolé et assure que le ministre est prêt à s'engager à ne pas chercher à faire expulser Djokovic jusqu'à ce qu'une décision finale soit prise.

L'avocat de Novak Djokovic défend la position de son client de ne pas s'être fait vacciner en indiquant que le Serbe est un joueur de haut-niveau avec "une contre-indication à la vaccination".

Il a aussi déclaré que l'une des considérations du ministre en ordonnant l'annulation du visa de Djokovic était la crainte que Djokovic puisse "exciter un sentiment anti-vax dans le cas où il serait présent".

Les déclarations passées du joueurs sont retenues contre lui, dit l'avocat.

L'avocat de Novak Djokovic regrette le timing de la décision d'annuler une deuxième fois le visa de Novak Djokovic, juste avant le week-end et après quatre jours de réflexion. Il dément également les informations parues dans la presse selon laquelle ce délai a été allongé par les pièces fournies par la défense à la justice.

"Nous sommes là où nous en sommes à cause du temps que le ministre a pris. Nous avançons aussi vite que possible."

Il veut être sûr que Djokovic pourra jouer lundi s'il obtient une nouvelle annulation de la décision du ministre de l'Immigration.

M. Wood a déclaré qu'un avocat du gouvernement australien avait informé l'équipe juridique du joueur de tennis qu'ils ne proposaient pas de détenir Djokovic en rétention ce vendredi.

L'avocat de Novak Djokovic, Nick Wood, SC, a déclaré au tribunal qu'il cherchait à demander une réparation concernant la décision d'annuler son visa, une injonction qui empêche son expulsion d'Australie et une ordonnance obligatoire exigeant sa libération de la détention d'immigrants.

M. Wood a déclaré au juge Kelly que son équipe juridique pouvait déposer une demande officielle auprès du tribunal avant 22h15 ce vendredi (12h15 en France).

Il a déclaré que "le temps était précieux" étant donné que l'Open d'Australie commence lundi.

Le juge confirme que Novak Djokovic a été convoqué samedi pour s'exprimer devant les services de l'Immigration.

Le casting de cette audience en visioconférence se compose des avocats Stephen Lloyd et Christopher Tran pour le ministre de l'Immigration, alors que Nick Wood et Paul Holdenson défendent toujours Novak Djokovic.

Le juge Kelly indique qu'au moins un document de la première procédure a été remis au ministre de l'Immigration afin de prendre sa décision. Il évoque aussi la possibilité que l'affaire soit transférée à la Cour fédérale.

"Bien que j'aie ce qui semble un pouvoir sans appel de transférer cette procédure à un autre tribunal, elle est limitée par l'exigence… que la Cour fédérale d'Australie confirme l'ordonnance que je rends. Je pense qu'il n'est pas controversé à cette époque de l'année que les affaires de ce type relèvent des juges de service."

Le juge Kelly débute et rappelle les faits. L'avocat du ministre de l'Intérieur ne semble plus être Christopher Tran, comme c'était le cas lundi lors de l'appel.

L'audience convoquée ce vendredi à 10h45 sera à suivre en direct sur le chaîne Youtube de la cour.

Un juge australien va tenir vendredi une audience d'urgence sur Djokovic. "Une audience d'instructions aura lieu ce soir à 20h45 (10h45 en France) devant le juge Anthony Kelly", indique la cour.

Le juge Anthony Kelly, qui a supervisé l'annulation initiale de la première annulation, présidera l'audience.

Selon la presse australienne, et notamment The Age, Novak Djokovic a été convoqué pour un entretien avec les services de l'Immigration, samedi. Le ministère de l'Intérieur discute actuellement avec les avocats de la star du tennis. Le numéro un mondial restera là où il se trouve jusqu'à l'entretien et dans l'attente de toute action en justice.

Rien n'a filtré sur le moment d'un potentiel placement du joueur en rétention par les agents de l'immigration.

Faute de visa valide, Novak Djokovic pourrait être placé en rétention dans les prochaines heures par les services de l'Immigration. Les avocats du Serbe n'avaient toujours pas, à 18h30 (8h30 en France), décidé de contester ou non la sanction.

Scott Morrison, Premier ministre australien, défend la décision de son ministre de l'Immigration, Alex Hawke, d'annuler le visa de Novak Djokovic.

"Les Australiens ont fait de nombreux sacrifices pendant cette pandémie, et ils s'attendent à juste titre à ce que le résultat de ces sacrifices soit protégé, explique-t-il. C'est ce que fait le ministre en prenant cette mesure aujourd'hui."

"Nos solides politiques de protection des frontières ont assuré la sécurité des Australiens, avant le covid et maintenant pendant la pandémie. En raison des procédures judiciaires en cours attendues, je ne ferai aucun autre commentaire."

S'il fait appel de cette deuxième annulation de visa prononcée par le gouvernement australien, Novak Djokovic gardera malgré tout un ultime espoir de disputer l'Open d'Australie (17-30 janvier).

Selon le Syndey Morning Herald, les avocats du champion serbe estiment qu'une audience en procédure accélérée pourrait avoir lieu d'ici dimanche, veille du début du tournoi du Grand Chelem.

En cas d'appel, le dossier retournerait dans un premier temps entre les mains du juge fédéral Anthony Kelly, qui avait donné gain de cause à Novak Djokovic en début de semaine.

Un énième rebondissement dans cette affaire? Les services diplomatiques serbes affirment au Herald Sun que Novak Djokovic dispose d'un passeport diplomatique, en plus de son passeport classique de citoyen de la République de Serbie. Ce qui pourrait potentiellement empêcher le gouvernement australien de l'expulser.

Ce passeport diplomatique lui aurait été remis après sa participation à la victoire de la Serbie à la Coupe Davis de 2011.

Toutefois, comme le rapporte Sky News, le ministère australien des Affaires étrangères nuance cette information, en précisant que les passeports diplomatiques et officiels n'accordent pas de "droits spéciaux" ou de "privilèges" à ses titulaires sur l'île-continent.

Le gouvernement australien, sous pression à cause de la saga Novak Djokovic, a affirmé vendredi qu'il restera ferme sur la règle consistant à interdire l'entrée aux non-vaccinés dans le pays, mais sa décision d'expulser ou non le numéro un mondial de tennis se fait attendre.

"Cette politique n'a pas changé et nous continuerons à appliquer cette politique rigoureusement", a affirmé Simon Birmingham, ministre des Finances, sur la chaîne de télévision ABC.

Le Serbe de 34 ans continuait vendredi à s'entraîner à Melbourne dans l'espoir de conquérir un 10e titre à l'Open d'Australie, qui démarre lundi, et une 21e victoire en Grand Chelem, ce qui serait un record.

Cette saga autour du champion de tennis comporte une charge politique très forte en Australie, dont les habitants ont enduré pendant près de deux ans des restrictions anti-Covid parmi les plus strictes au monde, et où des élections sont prévues d'ici mai.

Directeur du tournoi et président de la Fédération australienne, Craig Tiley a procédé au tirage au sort de l'Open d'Australie en confirmant le statut de tête de série numéro 1 de Novak Djokovic malgré le risque d'expulsion du Serbe.

Le dirigeant sud-africain de Tennis Australia, présenté comme l'un des principaux acteurs du fiasco Djokovic, a refusé de répondre aux questions des journalistes sur le sujet à l'issue du tirage au sort.

Tombé dans la même partie de tableau que Novak Djokovic, Gaël Monfils pourrait l'affronter lors d'un éventuel huitième de finale. Encore faut-il que le numéro 1 mondial ne soit pas exclu et qu'il vienne à bout de son compatriote Miomir Kecmanovic.

Le Français, tout juste titré à Adelaïde dimanche dernier, défiera l'Argentin Federico Coria pour son entrée en lice à l'Open d'Australie.

Bien annoncé comme tête de série numéro 1 de l'Open d'Australie, Novak Djokovic affrontera son compatriote serbe Miomir Kecmanovic au premier tour. En attendant une décision des pourvoirs publics autours d'une possible expulsion du territoire, le "Djoker" s'est entraîné à Melbourne.

Initialement prévu a 14h30 heure locale, 4h30 en France, Novak Djokovic a finalement organisé sa séance une heure plus tôt. Alors qu’il devait être ouvert au public, l'entraînement s’est finalement déroulé a huis clos. Personne n’était donc là pour voir le numéro 1 mondial taper des balles. A part quelques photographes et journalistes. Le joueur de 34 ans a mené un entraînement très léger d’une quinzaine de minute.

Avec MT a Melbourne

Comme annoncé par les médias australiens, le Premier ministre, Scott Morrisson, a choisi de ne pas s'exprimer sur Novak Djokovic. Il a été interrogé sur le sujet lors de sa prise de parole. "Ce sont des pouvoirs ministériels personnels pouvant être exercés par M. Hawke (ministre de l'Immigration) et je propose de ne pas faire d'autres commentaires pour le moment", a-t-il déclaré.

Le tirage des tableaux principaux va bientît débuter après avoir été décalé de plus d'une heure. Les organisateur attendaient une décision imminente sur la visa de Novak Djokovic mais le Premier ministre, Scott Morrion, qui s'exprime toujours actuellement, ne va pas faire d'annonce à ce sujet.

Selon les médias australiens, le Premier ministre australien, Scott Morrison, qui s'exprime actuellement, ne parlera pas de la situation de Novak Djokovic.

Le Premier ministre australien, Scott Morrison, va s'exprimer dans quelques instants (5h45 en France). Les médias australiens n'en connaissent pas la raison et ne savent pas s'il communiquera la décision de son ministre de l'Immigration de renvoyer ou non Novak Djokovic.

Alors qu'il devait avoir lieu à 15h (5h, en France), le tirage au sort du tableau a été reporté. Aucune raison n'a été précisée mais cela pourrait bien concerné le sort de Novak Djokovic. Il a été reprogrammé à 16h15 (6h15 en France).

Selon la presse australienne, les chances pour que Novak Djokovic puisse disputer l'Open d'Australie s'amenuisent de jour en jour. Le gouvernement pourrait décider ce jeudi de prononcer l'expulsion du champion de tennis serbe, en révoquant définitivement son visa, comme l'explique News.com.au.

Une source issue de l'exécutif australien, citée par le Herald Sun, affirme que le gouvernement penche clairement pour une expulsion. Un argument est notamment avancé: la crainte d'un "dangereux précédent" si Djokovic est autorisé à rester en Australie.

Cette même source précise que le gouvernement préfère défendre les intérêts du pays, malgré les risques de critiques sur la scène internationale.

Dans une réponse transmise à CNN, l'association internationale des journalistes de tennis exprime sa préoccupation par rapport à "l'erreur de jugement" admise par Novak Djokovic sur son interview effectuée avec L'Équipe en se sachant positif au coronavirus.

"Le fait que Novak Djokovic n'ait pas prévenu l'un de nos membres - et le reste du staff de L'Équipe ce jour-là - qu'il avait été testé positif au Covid-19 est très préoccupant. En tant que journalistes, nous faisons très attention à respecter toutes les règles face au Covid-19. Nous attendons des joueurs qu'ils fassent de même. De plus, il faut noter que tous les journalistes doivent être complètement vaccinés afin de voyager à Melbourne pour l'Open d'Australie".

Les autorités australiennes ont, selon The Age et le Sydney Morning Herald, élargi leur enquête concernant Novak Djokovic, pour inclure une violation des exigences d'isolement en Serbie, des déclarations incorrectes sur son formulaire d'entrée et des incohérences quant à la date de son test positif au Covid. L'annulation de son visa est toujours envisageable. Mais compte tenu des nouveaux éléments, la procédure pourrait prendre un peu de temps.

"12 janvier 2022

Je souhaite aborder la question de la désinformation persistante concernant mes activités et ma participation à des événements en décembre qui ont précédé mon résultat positif au test PCR Covid.

Il s'agit d'une désinformation qui doit être corrigée, notamment dans le but d'apaiser les inquiétudes de la population concernant ma présence en Australie, et de répondre à des questions qui sont très blessantes et préoccupantes pour ma famille.

Je tiens à souligner que j'ai fait tout mon possible pour assurer la sécurité de chacun et respecter les obligations en matière de dépistage.

J'ai assisté à un match de basket-ball à Belgrade le 14 décembre, après quoi il a été signalé qu'un certain nombre de personnes avaient été testées positives au Covid-19. Bien que ne présentant aucun symptôme du Covid, j'ai effectué le 16 décembre un test antigénique rapide qui s'est révélé négatif et, pour plus de prudence, j'ai également effectué le même jour un test PCR officiel et approuvé.

Le lendemain, j'ai assisté à un événement de tennis à Belgrade pour remettre des prix à des enfants et j'ai fait un test antigénique rapide avant d'aller à l'événement, et il était négatif.

J'étais asymptomatique et je me sentais bien, et je n'ai reçu la notification d'un résultat positif au test PCR qu'après cet événement.

Le lendemain, le 18 décembre, j'étais à mon centre de tennis à Belgrade pour remplir un engagement de longue date pour une interview et une séance de photos pour L'Equipe. J'ai annulé tous les autres événements, à l'exception de l'interview pour L'Equipe.

Je me suis senti obligé d'aller de l'avant et de réaliser l'interview de L'Equipe car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste, mais j'ai veillé à respecter la distanciation sociale et à porter un masque, sauf lorsque mon portrait photo a été fait.

Bien que je sois rentré chez moi après l'interview pour m'isoler pendant la période requise, à la réflexion, c'était une erreur de jugement et j'admets que j'aurais dû reporter cet engagement.

En ce qui concerne ma déclaration de voyage, elle a été soumise par mon équipe en mon nom - comme je l'ai dit aux fonctionnaires de l'immigration à mon arrivée - et mon agent s'excuse sincèrement pour l'erreur administrative commise en cochant la mauvaise case concernant mes voyages précédant mon arrivée en Australie.

Il s'agissait d'une erreur humaine et certainement pas d'un acte délibéré. Nous vivons des moments difficiles dans le cadre d'une pandémie mondiale et ces erreurs peuvent parfois se produire. Aujourd'hui, mon équipe a fourni des informations supplémentaires au gouvernement australien pour clarifier cette question.

Bien que j'aie estimé qu'il était important d'aborder et de clarifier les informations erronées, je ne ferai aucun autre commentaire, par respect pour le gouvernement australien, ses autorités et le processus en cours.

C'est toujours un honneur et un privilège de participer à l'Open d'Australie. L'Open d'Australie est très apprécié des joueurs, des fans et de la communauté, pas seulement dans (l'Etat de) Victoria et en Australie, mais dans le monde entier, et je veux simplement avoir l'occasion de me mesurer aux meilleurs joueurs du monde et de jouer devant l'un des meilleurs publics du monde."

Les avocats de Novak Djokovic ont fourni de longues observations supplémentaires au gouvernement australien, faisant valoir que la star du tennis ne devrait pas être expulsée, ce qui retardera la décision du ministre de l'Immigration Alex Hawke de l'expulser.

"Comme indiqué publiquement, le ministre Hawke envisage d'annuler le visa de M. Djokovic en vertu de l'article 133C (3) de la loi sur les migrations", a déclaré un porte-parole de M. Hawke.

"Les avocats de M. Djokovic ont récemment fourni de longues observations supplémentaires et des pièces justificatives jugées pertinentes pour l'éventuelle annulation du visa de M. Djokovic. Naturellement, cela affectera le délai de décision."

Novak Djokovic a-t-il bien été testé positif au coronavirus le 16 décembre? Des doutes émergent sur l'authenticité du résultat présenté par le champion serbe. Une enquête du média allemand Der Spiegel montre non seulement que le test PCR en question pourrait en fait dater du 26 décembre, mais aussi qu'il existe une possibilité qu'il s'agisse tout simplement d'un faux.

Plusieurs éléments sèment le trouble et supposent qu'une manipulation a pu avoir lieu:
· l'horodatage du QR code du test positif correpond au 26 décembre,
· le numéro d'identification du test positif (7371999) est supérieur à celui du test négatif datant du 22 décembre (7320919),
· le QR code du test positif affichait "résultat négatif" sur le site officiel de l'administration serbe, avant d'afficher finalement "résultat positif".

Der Spiegel précise que les autorités serbes ont refusé de répondre aux questions des journalistes à ce sujet.

Le numéro un mondial Novak Djokovic sera tête de série N.1 de l'Open d'Australie qui commence le 17 janvier, sa participation au premier tournoi majeur de l'année restant toutefois menacée par ses problèmes de visa liés à l'épidémie de Covid-19.

>> Les têtes de série de l'Open d'Australie

"Il sera dans des conditions extrêmement difficiles, confie Martion Bartoli ce mardi dans Apolline Matin sur RMC. Avoir une préparation coupée pour un joueur comme ça, n’avoir fait aucune activité pendant cinq jours et avec cette pression médiatique et ce qu’il a pu subir sur le plan psychologique, ça va être très compliqué à gérer. Il a le droit d’y participer même si ce n’est pas tout à fait réglé puisque le ministre de l’Immigration a encore le pouvoir personnel de l’expulser."

Invitée sur RMC ce mardi dans "Apolline Matin", Marion Bartoli estime que Novak Djokovic ne pourra pas viser un Grand Chelem s'il ne passe pas par la case vaccination.

"Pour moi, sur cette partie à l’Open d’Australie, Djokovic est dans son bon droit mais, sur du long terme, il doit se faire vacciner pour montrer l’exemple et que les choses soient aplanies. Sinon, il va rencontrer ces mauvais scénarios assez régulièrement parce que ce sera encore pire aux Etats-Unis. S’il veut jouer de manière sereine et aller chercher deux, trois ou quatre tournois du Grand Chelem en 2022, il doit se faire vacciner."

L'ancienne championne française pousse pour une harmonisation des règlements mondiaux. "Je pense qu’il doit y avoir une règle mondiale établie puisque les tournois de tennis se déplacent dans chaque pays. Ça devient confus pour les staffs qui se déplacent, il faut une règle commue pour tout le monde. Celle qui parait la plus logique est celle d’avoir un pass vaccinal complet. Ils doivent continuer à faire des tests PCR."

L’affaire Djokovic n’est pas encore terminée. Si le juge de la cour fédéral a libéré le joueur de son hôtel où il était en rétention lundi, le joueur serbe est encore sous la menace d’une expulsion. Le ministre de l’Immigration, Alex Hawke, peut en effet utiliser son pouvoir personnel pour annuler le visa du numéro un mondial, qui pourrait alors être interdit de revenir au pays pendant trois ans. Mais selon la presse australienne ce mardi, le ministre ne prendra aucune décision, ce mardi alors que Djokovic s’est entraîné sur les courts du premier Grand Chelem de l’année. L’option est toujours à l’étude. Un porte-parole du ministre a déclaré que la question était examinée de manière approfondie et qu'il serait "inapproprié de commenter davantage", selon SBS News.

Pourquoi ce délai? La réponse se trouve peut-être dans les révélations du Herald Sun. Selon les journal australien, les forces aux frontières enquêtent actuellement pour savoir si Novak Djokovic a fourni de fausses preuves sur son formulaire d'entrée pour l'Australie. Il est demandé à tous les voyageurs arrivant en Australie s'ils ont "voyagé ou voyageront dans les 14 jours précédant votre vol vers l'Australie".

Lors de son arrivée, Djokovic a coché la case "non". Une réponse qui interpelle les enquêteurs. Djokovic a quitté l’Espagne pour l’Australie le 4 janvier avec une escale à Dubaï. Cela signifie que le numéro un mondial aurait dû séjourner en Espagne à partir du 22 décembre, pour se conformer aux règles de ne pas voyager pendant deux semaines avant son arrivée en Australie. Des publications sur les réseaux sociaux montrent que Djokovic a été photographié à Belgrade en Serbie le 25 décembre en train de jouer au tennis dans la rue et de poser avec la star du handball Petar Djordjic. Il a ensuite été vu en train de jouer au tennis à la Soto Tennis Academy de Sotogrande, dans le sud-est de l'Espagne, le 31 décembre 2021.

Silencieuse depuis le début de l'affaire entre Novak Djokovic et les autorités australiennes, l'ATP a réagi ce lundi au moyen d'un communiqué. L'instance internationale du tennis professionnel a jugé "préjudiciable" cette affaire. Une déclaration qui fait suite au verdict donnant raison à Novak Djokovic, menacé d'expulsion en raison de sa situation médicale et de sa non-vaccination contre le Covid-19.

"L'ATP respecte pleinement les sacrifices consentis par le peuple australien depuis le début du COVID-19 et les politiques d'immigration strictes qui ont été mises en place, a estimé l'ATP dans son texte partagé sur son site. Les complications de ces derniers jours liées à l'entrée des joueurs en Australie ont cependant mis en évidence la nécessité d'une compréhension, d'une communication et d'une application plus claires des règles. En voyageant à Melbourne, il est clair que Novak Djokovic pensait qu'il avait obtenu une exemption médicale nécessaire afin de se conformer aux règles d'entrée."

"Ces derniers jours, cela a été très, très difficile pour tous ceux qui ont une pensée libre dans le monde. Mais il est mentalement extrêmement, extrêmement fort. Ils lui ont retiré tous ses droits, ses droits d'être humain. Ils lui ont refusé l'annulation de son visa. Ils ne lui ont pas donné le droit de préparer sa défense pendant plusieurs heures, et ils lui ont retiré son téléphone. Heureusement, ils lui ont rendu son téléphone.

C'est une grande victoire pour Novak, sa famille et le monde libre. Il a respecté tout ce qui lui a été demandé. Il voulait seulement aller là-bas pour jouer au tennis. La justice et l'État de droit ont prévalu. Le juge qui a présidé l'affaire a montré que Novak n'était pas une seconde le coupable. Le juge a été fantastique, il a simplement respecté les faits. Il a pris la seule décision possible, celle de libérer Novak."

La mère de Djokovic estime que son fils a été "torturé" lors de son séjour au centre de rétention.

"Le match qu'il a joué a été très difficile pour lui et toute sa famille. On lui a volé tous ses droits d'être humain. Nous avons tous des droits. C'est une grande victoire pour le monde libre. Nous respectons les lois de tous les pays dans lesquels nous voyageons. Il a respecté tout ce qu'on a exigé de lui, il voulait simplement jouer au tennis. Justice a été rendue."

Le frère de Novak, Djordje, avait déclaré en préambule: "Nous devons envoyer de l'amour à Nole, et l'aider à surmonter cette situation très difficile. Nous voulons remercier le système judiciaire de l'Australie, nous voudrions remercier ce que le juge Kerry a écrit dans cette affaire. Il a fait preuve de neutralité en prêtant attention aux détails."

"Il n'a rien fait de mal, il n'a enfreint aucune de leurs lois, déclare la mère. C'était extrêmement difficile pour nous, nous avons essayé de nous battre pour lui afin que sa voix soit entendue dans le monde entier. Il a été en Australie pour gagner ce tournoi. Cette situation a été extrêmement difficile. Il y a eu toute une gamme d'émotions : tristesse, peur, déception.

À certains moments, il n'avait pas son portable avec lui. Nous n'avions aucune idée de ce qui se passait.

Je tiens à remercier tous ceux qui, dans le monde, se sont levés et l'ont soutenu à Melbourne, devant ce soi-disant hôtel. C'est la plus grande victoire de sa carrière, plus grande que n'importe laquelle de ses victoires dans un tournoi du Grand Chelem."

Le père de Djokovic, a commencé par remercier les gens d'assister à la conférence de presse. Il affirme que l'occasion est parfaite de célébrer la victoire du joueur de tennis: "À la fin, il a gagné, la justice a gagné et l'État de droit a gagné."

Le père et le frère de Novak Djokovic prennent la parole.

Les micros sont en place, la conférence de presse s'apprête à commencer.

Une conférence de presse organisée par l'entourage de Novak Djokovic, et animée par son père, débutera dans quelques instants. Le n°1 mondial y prendra la parole.

Rafael Nadal est l'un des premiers membres du circuit à prendre la parole depuis l'annonce de la libération de Djokovic. Sur les ondes de la radio Onda Cero, l'Espagnol estime que son rival doit participer à l'Open d'Australie. "Même si je peux être d'accord ou non sur certaines choses avec Djokovic, la justice a parlé et je crois que le plus juste est que le n°1 mondial, dispute le premier tournoi du Grand Chelem de l'année."

Le frère de Novak Djokovic donne une version différente de celle que son père a laissé filtrer en indiquant que son fils avait été arrêté. Selon lui, le joueur serbe est toujours dans la pièce qu'il avait rejointe pour assister à l'audience avec ses avocats. Selon la presse australienne, il est situé au sein de la CBD Tower de Melbourne. Il n'est donc plus dans le Park Hotel, réservé aux migrants où il avait été conduit après l'annulation de son visa, jeudi.

Certains médias en Europe font état d'une arrestation de Novak Djokovic quelques temps après la demande de sa libération immédiate par la justice australienne. Selon des sources dans la presse australienne, cela est faux. Aucune force de l'ordre ne s'est rendue à la CBD Tower où Djokovic a été localisé. La rumeur d'une arrestation du joueur serbe aurait été lancée par son père.

Selon la presse serbe, le père de Novak Djokovic a prévu de s'exprimer à la mi-journée.

L'Australien Nick Kyrgios a annoncé lundi sur Instagram avoir été testé positif au Covid et renoncer au tournoi ATP de Sydney, tout en espérant disputer l'Open d'Australie qui débute dans une semaine.

Son annonce survient en pleine polémique en Australie autour de l'entrée sur le territoire pour le premier Grand Chelem de l'année de Novak Djokovic. Non-vacciné contre le Covid-19, placé son arrivée à Melbourne il y a cinq jours dans un centre de rétention pour migrants, le N.1 mondial a obtenu lundi qu'un juge ordonne sa libération.

"Salut tout le monde, je veux être ouvert et transparent, la raison pour laquelle j'ai dû renoncer (au tournoi de) Sydney est parce que j'ai été testé positif", a indiqué de son côté le fantasque Nick Kyrgios, 26 ans, actuel 114e mondial.

"Je me sens bien pour l'instant, sans ressentir de symptôme", a-t-il ajouté. "Si tout se passe bien, je vous verrai tous à l'Open d'Australie", a poursuivi Kyrgios.

Sa meilleure performance lors de la première levée du Grand Chelem, disputée dans son pays, reste un quart de finale atteint en 2015.

Le ministre de l'Immigration Alex Hawke envisage d'utiliser son pouvoir personnel en vertu de la loi sur les migrations pour annuler le visa de Novak Djokovic après qu'un tribunal a décidé qu'il devait être libéré et autorisé à jouer à l'Open d'Australie.

Dans le dernier procès-verbal de l'audience, l'avocat agissant pour le gouvernement, Christopher Tan, a déclaré au tribunal que M. Hawke envisagerait désormais d'exercer son "pouvoir personnel d'annulation" en vertu de l'article 133C (3).

Des sources ont confirmé que M. Hawke dispose désormais de quatre heures pour décider s'il souhaite l'utiliser et c'est à l'étude. Si M. Hawke utilise le pouvoir, Djokovic pourrait contester l'annulation. Cependant, le pouvoir est extrêmement large et discrétionnaire, et il serait plus difficile de s'y opposer.

Djokovic pourrait se voir interdire de rentrer en Australie pendant trois ans si le pouvoir personnel du ministre est utilisé.

C’est de manière chaotique que l’audience de l’appel de Novak Djokovic a débuté par visio-conférence avec plus de 30 min de retard à 10h30 heure de Melbourne (00h30 en France). Le Serbe n’était pas présent en distanciel, il était représenté par ses avocats du cabinet Hall & Wilcox, en particulier Nick Wood. Le Ministère de l’Intérieur australien, lui, était représenté par Christopher Tran.

Si l’audience a démarré avec 30 minutes de retard, c’est à cause d’un problème technique majeur empêchant la diffusion de l’audience. Comme elle était publique, elle devait être accessible au public, une tradition dans les pays de droit anglo-saxon. L’impact mondial de l’audience de Djokovic a eu raison des serveurs de la Cour Fédérale Australienne qui n’ont pas supporté le nombre de connexions. Plusieurs internautes ont même réussi à s’introduire dans la visio-conférence vraisemblablement via un lien teams. Certains ont même activé leurs caméras et ont diffusé un film à caractère pornographique.

>> Le récit du début d'audience chaotique de l'appel de Djokovic

Dans son argumentaire, le gouvernement estime qu'une infection antérieure au Covid n'est pas considérée comme une contre-indication médicale pour une vaccination le virus en Australie.

Les avocats du ministre de l'Intérieur déclarent que les directives du Groupe consultatif technique australien sur la vaccination (ATAGI) indiquent: "Les personnes ayant une confirmation en laboratoire d'une infection passée peuvent commencer leur programme de vaccination... dès qu'ils se sont remis de l'infection symptomatique". Ils insistent sur le fait que Djokovic était bien rétabli et qu'il n'y avait aucune "suggestion de maladie aïgue".

Les avocats du ministre soutiennent également qu'il n'y a pas eu d'injustice en accordant à Djokovic moins de temps que prévu car il n'y avait "aucune preuve" de ce que Djokovic aurait pu faire en contactant ses avocats, "qu'il avait contactés auparavant". "Le demandeur a eu longtemps l'occasion de fournir des informations aux agents des forces frontalières au cours de la soirée."

En attendant la reprise de l'audition, les avocats de Novak Djokovic ont fait appel de trois motifs, arguant que la décision d'annuler le visa était illogique, irrationnelle ou légalement déraisonnable, et qu'il s'était vu refuser l'équité procédurale.

Ils ont assuré que Djokovic remplissait les critères d'une exemption médicale temporaire de la vaccination contre le Covid car il avait été infecté en décembre.

Les avocats ont fait référence aux conseils du Groupe consultatif technique australien sur la vaccination selon lesquels les personnes infectées peuvent différer la vaccination jusqu'à six mois après une "maladie aiguë" en tant qu'exemption temporaire en raison d'une "maladie médicale grave".

Ils affirment aussi que le Serbe n'a pas eu suffisamment de temps pour répondre à la décision.

L'audition a repris brièvement après la pause-déjeuner avant d'être à nouveau arrêtée. L'avocat représentant le ministre de l'Intérieur, Christopher Tran, a fait remarquer que l'injonction d'expulsion de M. Djokovic allait expirer à 16 heures (6h en France), et il a consenti à sa prolongation jusqu'à 16 h 30 (6h30). Mais le juge Anthony Kelly a déclaré qu'il le prolongerait jusqu'à 20 heures (10h).

L'audience est suspendue. Les avocats et juge s'accordent une pause-déjeuner et prévoient la reprise des débats vers 15h45 (5h45 en France).

Relancé par le juge qui se demandait "ce qu'il aurait pu faire de plus", l'avocat de Novak Djokovic assure que son client "a fait tout ce qu'il a compris nécessaire".

Et précise qu'il l'a même fait avant l'atterrissage

Une façon de parler du secret médical, en disant que dès lors que Novak Djokovic présente un document d'exemption, il n'a pas à en donner le motif

L'avocat Nicholas Wood invoque le "Biosecurity Act" qui, selon lui, exige que toute personne souhaitant entrer sur le territoire australien fasse une déclaration pour dire s'il est vacciné/non vacciné/bénéficie d'une exemption. Sans être contraint de fournir une preuve. Même si l'avocat précise que Djokovic a finalement fourni une preuve

Les avocats de Djokovic ont évoqué les conséquences concernant les "implications professionnelles" d'une telle décision pour leur client. Le juge répond en disant qu'une décision de ce type aurait des répercussions pour n'importe qui

Ils estiment qu'il y a une confusion autour des documents exigés et plaident donc pour une certaine clémence

Bon pour l'instant on cite de part et d'autres des articles de la loi australienne et on ne va pas se mentir, ce n'est pas notre spécialité. Apparemment on n'est pas les seuls dans ce cas

L'avocat engagé par Novak Djokovic, Nicholas Wood, est dans l'écran en haut à droite

Mais les liens permettant de suivre l'audience en direct vidéo ne fonctionnent toujours pas

L'audience n'a pas encore démarré en raison de problèmes techniques.

Selon un journaliste de Sky Sports présent sur place, les autorités judiciaires ne veulent pas précipiter les choses. La décision, attendue ce lundi, pourrait même attendre mardi.

A minuit, débutera l'audition du clan Djokovic pour aboutir à une décision finale quelques heures plus tard, à propos de son entrée (ou non) sur le sol australien.

>>> plus d'éléments par ici

C'est ce lundi qu'on saura si Novak Djokovic peut oui ou non entrer sur le sol australien dans le but de disputer l'Open d'Australie. A partir de minuit, début de l'audition du clan du Serbe - donc de ses avocats.

Le gouvernement australien souligne dimanche que le N.1 mondial du tennis Novak Djokovic "n'est pas vacciné contre le Covid-19" et estime que son combat juridique pour rester dans le pays est voué à l'échec, à la veille de l'examen de son recours.

Dans des conclusions longues de 13 pages rendues publiques dimanche, avant l'audience prévue lundi matin, les avocats du gouvernement australien mettent en avant le fait que le champion serbe n'est "pas vacciné".

Le visa de Djokovic, 34 ans, a été annulé à son arrivée à Melbourne en milieu de semaine et il est consigné depuis dans un centre de rétention de la ville, le Park Hotel. Le recours du n°1 mondial sera examiné par un juge fédéral lors d'une audience publique lundi matin, heure locale (ce dimanche à minuit, heure française).

Hostile aux vaccins, Djokovic a obtenu une exemption à la vaccination obligatoire pour entrer en Australie au motif d'un test positif au Covid-19 le 16 décembre dernier en Serbie (après une première contamination en juin 2020), selon ses avocats.

Mais, selon les formulaires d'exemption de vaccination des autorités fédérales australiennes, une infection antérieure au Covid-19 n'est pas une raison valable pour ne pas se faire vacciner. Djokovic a par ailleurs participé à plusieurs événements publics les jours suivants, sans porter de masque.

"Cette demande de visa doit être refusée", plaident donc les avocats du gouvernement australien.

AFP

Le numéro un mondial Novak Djokovic, privé de visa à Melbourne, va se battre pour rester en Australie - et participer au premier tournoi du Grand Chelem de la saison - dans la nuit de dimanche à lundi devant un tribunal fédéral.

L'audience de "Nole" devant le tribunal fédéral est prévue à minuit, heure française. En revanche, l'incertitude règne sur la participation du joueur à cette audience. Le site du gouvernement australien a précisé que celle-ci pourra être observée par "tout membre du public", et sera retransmise ainsi en direct.

Si le Serbe convainc le juge, un scénario pourrait voir l'annulation pure et simple de la révocation de son visa par l'Australie, ouvrant la voie à sa participation au tournoi du Grand Chelem avec une semaine pour s'y préparer.

S'il perd son audience, il pourrait ne pas être expulsé immédiatement car ses avocats pourraient (encore) contester la décision devant une cour d'appel. Mais cela compliquerait, sportivement, sa préparation, Djokovic ne pouvant toujours pas s'entraîner et devant repasser par la case centre de rétention. Et le timing pour participer à l'Open d'Australie deviendrait des plus serrés : plusieurs experts juridiques estiment qu'il faudra au moins une semaine pour qu'une juridiction supérieure soit convoquée pour l'audience d'appel, date à laquelle le tournoi aura déjà commencé.

Craig Tiley, directeur de l'Open d'Australie, s'est exprimé ce dimanche dans les médias australiens sur l'affaire Djokovic. "Ça a été un choc", explique-t-il à The Age au sujet du blocage du Serbe à l'aéroport.

Mis en cause dans ce dossier, le Sud-Africain assure ne pas avoir envisagé la démission. Et il croit encore à une issue favorable pour le numéro 1 mondial. "J'aimerais vraiment le voir disputer l'Open d'Australie", glisse-t-il.

Nouvelle polémique pour Novak Djokovic. Le numéro 1 mondia, dont les avocats australiens affirment qu'il a été testé positif au Covid-19 le 16 décembre, a assisté le lendemain, sans masque, à Belgrade à une cérémonie en l'honneur de jeunes joueurs serbes, selon une publication de la Fédération de tennis de Belgrade sur les réseaux sociaux consultée samedi par l'AFP.

Dans un communiqué diffusé le 17 décembre en fin de journée, la Fédération de tennis de Belgrade annonce sur sa page Facebook que "le meilleur joueur de tennis sur la planète" et "détenteur de 20 titres en Grand Chelem" a remis coupes et diplômes à de jeunes joueurs.

La publication contient plusieurs photos de Djokovic qui pose avec des responsables de la fédération et une vingtaine d'adolescents, tous sans masque.

"Le président de la Fédération de tennis de Belgrade Milan Slavkovic a remis à Novak Djokovic une icône pour tout ce qu'il a accompli dans le tennis, dans le sport en général, pour tous les succès et la générosité dont il fait preuve au quotidien à travers le monde", poursuit le texte. La plupart des médias serbes avaient fait état le 17 décembre de cette cérémonie.

Retenue en Australie à l'image de Novak Djokovic, la joueuse de tennis Renata Voracova a quitté le pays selon une source gouvernementale.

Novak Djokovic sera fixé sur son sort ce lundi, à 10 heures (minuit dans la nuit de dimanche à lundi en France), concernant son appel après la décision d'expulsion à son encontre des autorités australiennes. Le gouvernement australien a précisé que cet appel pourra être observé par "tout membre du direct", avec une retransmission en direct.

Novak Djokovic a demandé à être transféré du centre de détention de Melbourne, où il a été placé en rétention après l'annulation de son visa d'entrée en Australie, dans la nuit de mercredi à jeudi, au motif qu'il ne remplissait pas les strictes conditions d'entrée sur le territoire imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Selon le gouvernement australien, les papiers du joueur de 34 ans, qui s'était opposé à la vaccination obligatoire et dont le statut vaccinal est inconnu, ne répondaient pas aux conditions exigées. Il a donc été placé en rétention dans l'attente de son expulsion.

Le N.1 mondialbénéficiait d'une exemption de vaccination contre le Covid-19 car il avait contracté le virus en décembre, ont estimé ses avocats dans un document déposé ce samedi au tribunal.

(AFP)

Il estime que la situation est parfaitement gérée. Le patron de la fédération australienne de tennis, Craig Tiley, a tenu à saluer le travail de son équipe après les problèmes de visa rencontrés par Novak Djokovic, placé dans un centre de rétention à Melbourne, dans la nuit de mercredi à jeudi, au motif qu'il ne remplissait pas les strictes conditions d'entrée sur le territoire imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. (AFP)

Si vous pensez que Djokovic est retenu en Australie dans un hôtel de luxe... vous vous trompez, on en est loin. Fenêtres bloquées, insectes, nourriture pas terrible... on vous parle de ce lieu par ici.

Le ministère des affaires étrangères tchèques fait savoir que la joueuse Renata Voracova ne va pas faire appel après avoir vu son visa annulé et avoir été placée au Park Hotel. Elle va donc quitter l'Australie.

Alors que Djokovic est toujours coincé au Park Hotel de Melbourne avec d'autres migrants et qu'une joueuse y a été placée après qu'on l'ai pourtant laissé rentrer dans le pays, les questions se posent sur les responsabilités d'un tel fiasco et il semble, selon les premiers éléments, que l'organisateur de l'Open d'Australie, Tennis Austalia, dirigé par Craig Tiley, ait une grande part dans le fiasco. Car selon la presse australienne, les autorités du pays ont prévenu par deux fois l'organisateur qu'une contamination de moins de six mois n'équivaudrait pas à une vaccination et c'est pourtant le message que Tennis Australia aurait fait passer aux joueurs, et donc au clan Djokovic.

la joueuse de tennis tchèque Renata Voracova est retenue par la police des frontières australienne dans le même hôtel que Novak Djokovic. Elle avait pourtant fait un premier match hier à Melbourne.

Le clan Djokovic occupe le terrain, en attendant la décision de la justice concernant le sort du numéro 1 mondial, bloqué à l'hôtel pour un problème de visa à Melbourne. Le frère, le père et la mère du joueur ont tenu ce jeudi une conférence de presse, criant au scandale concernant le sort de Novak Djokovic.

>>> plus d'informations et détails par ici

Alors que Novak Djokovic est toujours retenu au Park Hotel par les autorités australiennes, Rafael Nadal était lui en conférence de presse. Avec un discours sans ambiguïté. "Je crois en la science et quand on me dit de me faire vacciner, je le fais. Le monde a assez souffert. S'il voulait, il jouerait ici en Australie sans problème. Il prend ses propores décisions. Bien sur, tout le monde est libre de ses choix, mais il y a des conséquences non?"

Les avocats de Novak Djokovic ont comparu devant le tribunal de Melbourne jeudi après-midi, après que son visa a été annulé à son arrivée en Australie et qu'il a été envoyé en détention pour migrants au Park Hotel de Carlton.

Sa contestation judiciaire est parvenue à la Federal Circuit Court jeudi après-midi, mais le tribunal a appris que ses avocats n'avaient pas encore déposé de documents à l'appui de leur affaire. Le juge Anthony Kelly a ajourné l'audience - initialement prévue à 16h - à 18 heures (8h, heure française) et a déclaré qu'il était prêt à siéger tard jeudi pour entendre l'affaire.

Le juge a déclaré qu'il était "fortement enclin" à résoudre rapidement le différend provisoire – sur la question de savoir si Djokovic est expulsé jeudi soir ou peut rester jusqu'à ce qu'une nouvelle audience ait lieu lundi – et était ouvert à ce que Djokovic témoigne, si nécessaire dans un en audience en visioconférence.

La préférence du juge pour entendre l'affaire rapidement indique que Djokovic passera au moins jeudi soir à Melbourne, à moins que le gouvernement fédéral ne fasse pression pour qu'il soit expulsé.

Mais le juge Kelly a également averti qu'il ne serait pas influencé par la préférence de Tennis Australia que le problème soit complètement résolu d'ici mardi. Les organisateurs du tournoi auraient besoin de temps pour trouver un joueur de remplacement si Djokovic ne participe pas.

Plusieurs fans serbes de Novak Djokovic se sont rendus à l'aéroport de Melbourne pour soutenir - à distance - le numéro 1 mondial, retenu pendant huit heures par les autorités de contrôle aux frontières. Le visa du joueur a été annulé en raison de l'absence de justification pour l'exemption médicale dont il bénéficie pour entrer sur le pays et disputer le premier Grand Chelem de la saison.

Selon certains médias australiens, des joueurs ont reçu le feu vert pour entrer en Australie avec le même visa que Novak Djokovic, invité, lui, à quitter le pays au terme d’une invraisemblable nuit passée à l’aéroport.

Selon une source de Tennis Australia, la fédération australienne de tennis qui organise le Grand Chelem, Djokovic aurait été ciblé en raison de son profil. Elle affirme que d’autres joueurs sont entrés en Australie avec le même visa que le Serbe. Une décision politique pour éviter la gronde de l’opinion publique, très remontée depuis l’annonce par le joueur de son départ pour l’Australie après avoir bénéficié d’une dérogation médicale.

"Je ne sais pas comment les autorités vont répondre au fait que plusieurs joueurs de tennis sont déjà dans le pays avec la même exemption accordée à Novak, a déclaré cette source au Sydney Morning Herald. Cela nous donne l'impression que le gouvernement fédéral répond aux médias en laissant entrer certains joueurs mais pas le n ° 1 mondial."

Dans un message publié sur son compte Twitter, le premier ministre australien Scott Morrison a confirmé que le visa de Novak Djokovic, lui permettant en théorie d'entrer sur le territoire et donc de disputer l'Open d'Australie, était annulé.

"M. Djokovic n'a pas fourni les éléments appropriés pour entrer en Australie et son visa a donc été annulé. Les ressortissants étrangers qui ne disposent pas d'un visa valide ou dont le visa a été annulé seront placés en détention et expulsés d'Australie."

Le président de la Serbie Aleksandar Vucic s'en est pris publiquement à l'Australie au sujet de Novak Djokovic, dont le visa a été annulé par les autorités australiennes. Le Serbe, qui comptait participer à l'Open d'Australie, doit quitter le pays.

"J'ai eu une conversation téléphonique avec Novak Djokovic, a-t-il écrit. Les autorités prenaient toutes les mesures nécessaires pour que le mauvais traitement du meilleur joueur de tennis du monde cesse aussitôt que possible. Conformément à toutes les normes du droit international public, la Serbie se battra pour Novak Djokovic, pour la justice et la vérité. Novak est fort, comme nous le connaissons tous."

Bienvenue dans notre live consacré à l'Open d'Australie à moins de deux semaines de son ouverture (17-30 janvier). L'actualité du premier Grand Chelem de l'année est déjhà très chargée après l'annulation du visa de Novak Djokovic pour entrer sur le sol australien.

Le joueur, qui laissait planer le doute sur sa participation depuis de longs mois, avait reçu une exemption médicale réservée aux personnes non vaccinées afin de pouvoir entrer au pays. Mais il n'aurait pas fourni les justifications nécessaires lors de son arrivée à l'aéroport où il a été retenu pendant huit heures. Son visa lui a été refusé et son départ est attendu dans les prochaines heures. Mais sdes avocats ont déposé un recours et fait appel.