EQUIPEPour tourner la page Orphelin, Batho nommée porte-parole de Jadot

Présidentielle 2022 : En prenant Delphine Batho comme porte-parole, Yannick Jadot tourne la page Matthieu Orphelin

EQUIPEProche de Nicolas Hulot, le précédent porte-parole Matthieu Orphelin avait été mis « en retrait de ses responsabilités » le 27 novembre
Yannick Jadot et Delphine Batho, lors d'une manifestation à Paris contre les violences faites aux femmes, le 16 octobre 2021.
Yannick Jadot et Delphine Batho, lors d'une manifestation à Paris contre les violences faites aux femmes, le 16 octobre 2021. - SEVGI/SIPA / Pixpalace
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Yannick Jadot a de nouveau quelqu’un pour transmettre sa parole. La députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, ancienne rivale lors de la primaire des écologistes, a été nommée dimanche porte-parole de la campagne du candidat EELV à la présidentielle, a annoncé son directeur de campagne Mounir Satouri. Elle remplace à ce poste Matthieu Orphelin, un proche de l’ancien ministre Nicolas Hulot accusé de viol et agressions sexuelles, qui avait été mis « en retrait de ses responsabilités » le 27 novembre.

L’ancienne ministre de l’Ecologie sous François Hollande « coordonnera l’équipe de porte-parole », a précisé Mounir Satouri, aux côtés de Mélissa Camara, conseillère municipale à Lille, Hubert Julien-Laferrière, député de la 2e circonscription du Rhône, Benjamin Lucas, conseiller régional des Hauts-de-France, Sabrina Sebaihi, adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine, Marine Tondelier, conseillère régionale des Hauts-de-France, et Mélanie Vogel, sénatrice représentant les Français de l’étranger.

Orphelin mécontent

La mise en retrait de Matthieu Orphelin devait, selon les dirigeants d’EELV, permettre à l’ex-porte-parole de mener librement sa communication et éviter que la campagne de Yannick Jadot ne soit perturbée. Mais cette décision avait provoqué une passe d’armes en interne, entre la direction d’EELV et Matthieu Orphelin, qui s’est dit « sali » et avait mis cette mise à l’écart sur le compte de divergences stratégiques avec le candidat.

Arrivée en troisième position du premier tour avec 22,32 % des voix, la députée Delphine Batho, tenante de la « décroissance », avait échoué à se qualifier, tout comme le maire de Grenoble Eric Piolle (22,29 %) et l’entrepreneur Jean-Marc Governatori (2,35 %).

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