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Éric Zemmour blessé au poignet lors de son meeting, selon son entourage à BFMTV

Le polémiste d'extrême droite s'adonne à un exercice nouveau, ce dimanche, avec ce qui constitue son premier discours de campagne, cinq jours après l'officialisation de sa candidature.

Des membres de la majorité dénoncent les incidents violents lors du meeting d'Éric Zemmour

Des membres de la majorité ont dénoncé ce dimanche les incidents violents qui ont émaillé le meeting d'Éric Zemmour.

"Il prétend rétablir l'ordre, il sème le chaos. Des gens se battent. Des journalistes sont menacés. Des insultes sont proférées. Il disloque l'unité nationale. Il aimerait représenter la France : il la menace", a dénoncé sur Twitter le vice-président (LREM) de l'Assemblée nationale Hugues Renson. "Les auteurs de ces violences inqualifiables devront être identifiés et poursuivis", ajoute-t-il.

"Tout n'aura été que violence. Violence contre les médias. Violence contre ses adversaires politiques. Violence contre les Français. Violence entre les Français. Le meeting de Zemmour aura montré ce qu'il est : la haine, la division, le désordre et la violence", a critiqué le porte-parole des députés LREM Pieyre-Alexandre Anglade.

"Pour Éric Zemmour, la liberté d'expression ne doit être que la sienne", lance de son côté le président du groupe LaRem à l'Assemblée nationale Christophe Castaner. "Pour lui c’est : Non à la la presse si elle n’est pas en soutien. Oui au racisme et à l’incitation à la haine. La France, c’est tout l’inverse".

Éric Zemmour blessé au poignet lors de son meeting

Éric Zemmour a été blessé au poignet (poignet foulé) avant de monter sur scène lors de son meeting de Villepinte ce dimanche, selon son entourage à BFMTV.

D'après ses proches, il a 9 journées d'ITT (Incapacité temporaire de travail) et il compte porter plainte.

Sa blessure aurait eu lieu au moment où une personne du public, juste avant qu'il monte sur scène, lui saute au cou. Cet individu est actuellement en garde à vue.

La gauche dénonce les incidents lors du meeting d'Éric Zemmour

La gauche a dénoncé dimanche la responsabilité d'Eric Zemmour dans les incidents violents qui ont émaillé son premier grand meeting de campagne, dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis).

"La France, ce n'est pas le racisme. Militants pacifistes roués de coups, insultes envers les médias: je condamne avec la plus grande fermeté ces violences insupportables qui n'ont pas leur place dans notre République. Total soutien aux journalistes et aux militants agressés", a réagi dans un tweet la candidate du PS Anne Hidalgo.

"Journalistes hués, militants antiracistes agressés, voilà à quoi ressemblerait la France si Zemmour le haineux la dirigeait", a dénoncé le candidat du PCF Fabien Roussel, qui a exprimé sa "solidarité avec tous ceux qui ont eu à subir ce déchaînement de violence".

"L'agression violente contre ces militants antiracistes est choquante et scandaleuse... Ainsi, quand vous dites "Non au racisme" les zemmouriens vous frappent. Très révélateur !!", s'est indigné Alexis Corbière, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.

"Cette violence qui ne se contient plus": Olivier Faure dénonce les violences lors du meeting d'Éric Zemmour

Le président du Parti Socialiste Olivier Faure a pointé du doigt les heurts qui ont eu lieu pendant le meeting d'Éric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), avec des militants de SOS Racisme.

"Zemmour a donné une légitimité à cette violence qui ne se contient plus", écrit-il. "Frapper des militants pacifistes qui portent un message de refus du racisme et qui se font casser la gueule pour cette seule raison, quelqu’un a encore un doute sur la motivation des militants de Villepinte?"

Pour Guillaume Larrivé, "Zemmour doit être traité comme un adversaire"

Alors que Guillaume Peltier, vice-président des LR, s'est demandé "comment rester insensible au discours d'Eric Zemmour", Guillaume Larrivé lui répond.

"Nous ne tomberons pas dans ce piège. Zemmour doit être traité, non pas en allié, ni même comme un concurrent, mais comme un adversaire. Si par malheur il arrivait au pouvoir, il fracturerait notre pays", a estimé sur Twitter le député de l'Yonne.

"Nous avons, avec Valérie Pécresse, un tout autre projet pour la France !", avance encore le parlementaire.

L'homme qui a empoigné Eric Zemmour a été placé en garde à vue pour "violences avec préméditation"

Quelques secondes avant de commencer son discours, le candidat à la présidentielle a traversé la foule présente dans son meeting, et a été empoigné par un homme dans le public.

Ce dernier été placé en garde à vue pour "violences avec préméditation", d'après une information de BFMTV.

Une cinquantaine de personnes est également en garde à vue pour des troubles à l'ordre public, essentiellement pour des faits d'attroupement non autorisés, port d'armes par destination et outrages.

Pour Schiappa, Pécresse est prise "en otage" entre Ciotti et Zemmour

Interviewée sur CNEWS, Marlène Schiappa dresse un constat sévère de la situation des LR, une journée après la victoire de Valérie Pécresse à la primaire interne de la droite.

"40% des militants ont souhaité une autre ligne que celle de Valérie Pécresse a créé son propre parti et a été acclamé au meeting d'Eric Zemmour. Madame Pécresse est aujourd'hui l'otage de cette ligne-là", a ainsi assuré la ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur.

Éric Ciotti a envoyé coup sur coup ce dimanche deux signaux qui interrogent le rassemblement tant vanté des Républicains après leur congrès.

"Je tends la main aux électeurs et aux cadres Républicains dont beaucoup ont été représentés par mon ami Eric Ciotti. Votre place est parmi nous", a estimé de son côté Eric Zemmour lors de son meeting à Villepinte.

"Pour Eric Zemmour, la liberté d'expression ne doit être que la sienne", dénonce Christophe Castaner

Christophe Castaner a réagi à l'exfiltration des journalistes de Quotidien lors du meeting du polémiste.

Le patron des députés LaRem a estimé sur Twitter que "pour Eric Zemmour, la liberté d'expression ne doit être que la sienne".

"Pour lui c’est non à la la presse si elle n’est pas en soutien, oui au racisme et à l’incitation à la haine. La France, c’est tout l’inverse", a encore estimé l'ancien ministre de l'Intérieur sur le réseau social.

Retrouvez ici notre article qui résume ce qui s'est passé entre les journalistes de Quotidien et des sympathisants d'Eric Zemmour.

Guillaume Peltier se demande "comment rester insensible au discours" d'Eric Zemmour

Le vice-président des Républicains a réagi au meeting d'Eric Zemmour sur Twitter.

Soutien d'Eric Ciott dans la primaire interne de la droite, il désigne "un seul adversaire: Emmanuel Macron", sans un mot pour Valérie Pécresse, qui a remporté le congrès des LR.

"Je tends la main aux électeurs et aux cadres Républicains dont beaucoup ont été représentés par mon ami Eric Ciotti. Votre place est parmi nous", a d'ailleurs estimé le polémiste à Villepinte pour son premier grand raout de campagne.

"Personne ne sait qui est Emmanuel Macron parce qu'il n'est personne", a avancé Eric Zemmour

Pour conclure son meeting, Eric Zemmour s'est attaqué au président de la République qui ne s'est pas encore officiellement déclaré candidat pour la prochaine élection.

"En 2022, ce n'est pas seulement la personne de Macron que nous allons vaincre mais mieux: son idéologie, ce système dont il est le porte-drapeau, le porte-parole et l'exécutant", a d'abord estimé Eric Zemmour.
"La personne, Emmanuel Macron, ne nous intéresse pas parce qu'elle est fondamentalement inintéressante. Trouvez-moi un seul Français dans le pays qui puisse expliquer la pensée d'Emmanuel Macron. Il n'y en a aucun, pas même lui. Personne ne sait qu'il est parce qu'il n'est personne", a encore jugé le candidat.

"Valérie Pécresse promettra tout et ne tiendra rien. Elle agira comme Jacques Chirac", estime Eric Zemmour

Grande gagnante du congrès LR, Valérie Pécresse a été sévèrement attaquée par Eric Zemmour.

"Valérie Pécresse rappelle sans cesse que son entrée en politique est intimement liée à Jacques Chirac. Croyons-la sur parole. Elle agira comme son mentor. Elle promettra tout et ne tiendra rien", a d'abord taclé le candidat.
"Chirac qui disait 'je vous étonnerai par ma démagogie'. Chirac qui disait 'les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent'. Oui, croyons Valérie Pécresse quand elle dit qu'elle est l'héritière de Jacques Chirac", a encore analysé l'ancien éditorialiste.

"Votre place est parmi nous" lance Eric Zemmour aux électeurs d'Eric Ciotti

Alors qu'Eric Ciotti est arrivé en tête lors de la primaire LR mais a sèchement été battu lors du second tour par Valérie Pécresse, le polémiste appelle ses sympahtisants à le rejoindre.

"Je tends la main aux électeurs et aux cadres Républicains dont beaucoup ont été représentés par mon ami Eric Ciotti. Votre place est parmi nous", a insisté le candidat.

Eric Zemmour veut que la France sorte du commandement militaire intégré de l'OTAN

Le candidat pour 2022 a donné sa vision des relations internationales.

"La France doit renouer avec sa tradition d’indépendance. C’est pour ça que je veux que la France sorte du commandement militaire intégré de l'OTAN", a d'abord avancé Eric Zemmour.

"C’est pourquoi nous devons préserver jalousement nos territoires d’Outre-mer. C’est pourquoi la Nouvelle-Caleédonie doit rester francaise. Je dis non à tous les renoncements de ce gouvernement sur le sujet", a encore attaqué l'ex-éditorialiste alors qu'un référendum pour l'indépendance de ce territoire aura lieu dans quelques jours.

Eric Zemmour veut réserver la commande publique aux entreprises françaises

Eric Zemmour a profité de son premier meeting de campagne pour décliner ses propositions économiques.

"Pour redevenir puissante, la France doit redevenir un pays d’industrie (...). En plus de la baisse des impôts de production, nous contraindrons la commande publique à privilégier les entreprises françaises", a proposé le candidat.
"Il n’y a aucune raison que tous les pays du monde réservent leur marché national pendant que la France fait le choix de l’étranger par dogmatisme budgétaire et européen", a encore estimé l'ancien éditorialiste.

Eric Zemmour veut baisser "les impôts de production pour toutes les entreprises"

Eric Zemmour cherche à se crédibiliser sur les questions économiques en musclant son discours sur le sujet.

"Dès les premiers semaines de mon mandat, je baisserai massivement les impôts de production pour toutes les entreprises car il n’est pas normal de taxer une société avant même qu’elle n’ait pu faire des bénéfices", a avancé l'écrivain.

"Pourquoi les grandes entreprises avec leurs armées de fiscalistes parviennent-elles à payer moins d’impôts que les petites entreprises ?", s'est encore demandé le candidat.

Eric Zemmour propose de "baisser les cotisations sociales" pour permettre un treizième mois aux salariés au SMIC

Souvent attaqué sur son manque de propositions économiques, Eric Zemmour a décliné sa vision.

"Il n’est pas normal d’avoir un tel écart entre le salaire net et le salaire but. Il n’est pas normal que le salaire brut soit si élevé pour les patrons et si faible pour les salariés", a d'abord diagnostiqué le candidat.

"Je veux redonner du pouvoir d'achat aux salariés les plus modestes. Je veux baisser les cotisations sociales pour rendre un treizième mois aux salariés payés au smic", a avancé le polémiste.

"Je suis prêt à prendre les manettes du pays", estime Eric Zemmour

Le candidat se dit prêt à exercer le pouvoir en cas de victoire en 2022.

"Je passe des constats à l'action. Je suis prêt à prendre les manettes du pays", a avancé Eric Zemmour.
Depuis des mois, je sillonne la France. Deux craintes hantent les français : la crainte du grand déclassement (...) et celle du grand remplacement (...)", a encore estimé le candidat.

"Nous partons à la conquête de l'Elysée, de l'Assemblée nationale, des régions, des communes", avance Eric Zemmour

Eric Zemmour veut s'implanter durablement dans le paysage politique.

"Nous partons à la conquête du pouvoir. Demain, l’Elysée, après demain l’Assemblée nationale. Puis viendront le tour des régions, des départements, des communes", a appelé de ses voeux le candidat.

"Un par un, nous allons déloger la gauche, tous ces socialistes devenus macronistes, tous ces macronistes devenus écologistes et tous ces écologistes devenus islamo-gauchistes", a encore avancé l'ancien chroniqueur.

"La reconquête est désormais lancée"

Eric Zemmour profite également de ce meeting de campagne pour lancer son parti, nommé Reconquête.

"Grâce à vous tous, la reconquête est lancée. Nous partons à la reconquête de notre pays pour le retrouver. Reconquête, c’est le nom de ce mouvement que j’ai voulu fonder. Rejoignez-nous", a lancé le polémiste.

"Oui, c'est vrai, je n'ai pas 40 ans de roublardise politique. (..) Ils pensent que c'est ma faiblesse. Je pense que c'est ma force", a asséné le candidat, parfois taxée d'amateurisme.

"Je suis seul à ne pas confondre la défense des nôtres avec la haine des autres", avance Eric Zemmour

Condamné à plusieurs reprises pour appel à la haine raciale, Eric Zemmour s'est défendu.

"Moi, raciste ? Je suis seul à ne pas confondre la défense des nôtres avec la haine des autres", répond-t-il à ses adversaires politiques.

"Moi, je suis le petit juif Berbère venu de l'autre côté de la Méditerranée", a tenu à rappeler le candidat.

"Certains ont dit que j'ai été brutal. Oui, ça a pu arriver", reconnaît Eric Zemmour

Alors que plusieurs séquences médiatiques du candidat ont suscité la polémique comme le doigt d'honneur à une passante ou les insultes au journaliste de TF1, Gilles Bouleau, Eric Zemmour se défend.

"Certains ont dit que j’ai été brutal. Oui, ça a pu arriver. Oui je suis un passionné. Mon engagement est total et la France est au bord du gouffre", a avancé le candidat.

"Si j’avais eu tort, pensez vous que tous les autres se seraient mis à parler comme moi ?", s'est encore demandé l'écrivain.

Pour Eric Zemmour, les journalistes et les juges "veulent voler la démocratie"

A la tribune, Eric Zemmour a tenu des propos sévères à l'encontre de la justice et des journaliste.

"Nous avons l’habitude. Désormais, à chaque élection, le système exclue le candidat qui leur déplaît avec des juges aux ordres et les journalistes militants. Ils veulent me rendre inéligibles. Ils veulent voler la démocratie. Ne les laissons pas faire", a-t-il lancé à la salle.

"Contre moi, tout est permis. La meute est lancée à mes trousses", estime Eric Zemmour

Eric Zemmour juge injustes les critiques dont il fait l'objet.

"Contre moi, tout est permis. Mes adversaires veulent ma mort politique. Les journalistes veulent ma mort sociale et les djihadistes veulent ma mort tout court (...) La meute est lancée à mes trousses", a avancé le candidat.

"Vous avez montré plus de résistance que les politiques de ces 30 dernières années", lance Zemmour à ses militants

Eric Zemmour a longuement remercié les sympathisants de leur présence à Villepinte.

"Votre présence m’honore, elle me fait honneur parce qu’en venant ici, vous faites preuve de courage, de panache, d’audace. Par votre engagement, vous avez montré plus d’ardeur et de résistance que la quasi-totalité de ces politiques de ces 30 dernières années", a avancé le candidat.

Le polémiste a toutefois reconnu avoir "longtemps hésité". "Puis vous êtes arrivés", a raconté le polémiste.

Eric Zemmour se présente pour "le début de la reconquête du plus beau pays du monde"

A la tribune, Eric Zemmour affirme sa volonté de gagner en 2022.

"Si je gagne, ce ne sera pas une alternance de plus mais le début de la reconquête du plus beau pays du monde", a ainsi estimé le candidat.

"15.000 Français ont bravé la haine des médias", attaque Eric Zemmour

Éric Zemmour commence son tout premier meeting de campagne en attaquant les journalistes.

"Vous êtes là. 15.000 Français ont bravé la haine des médias (...), 15.000 Français déterminés à changer le cours de l'histoire car ce pays a tant souffert, tant été oublié par nos dirigeants successifs. Il faudrait réparer tant d'erreur commises par ces 40 dernières années", a estimé le candidat.

Des journalistes de Quotidien ont dû être exfiltrés en début de meeting.

Eric Zemmour commence son meeting à Villepinte

Avec plus d'une heure et demi de retard sur l'horaire prévue, Eric Zemmour vient de monter sur scène.

15.000 sympathisants d'après son équipe sont rassemblées à Villepinte pour ce premier meeting de campagne de l'ancien éditorialiste du Figaro.

"Impossible n'est pas français", expression attribuée à Napoléon apparaît à la tribune, derrière le candidat

Le logo de Reconquête, le parti d'Eric Zemmour, vient d'être dévoilée

Le premier meeting de campagne du polémiste est également l'occasion de lancer son parti nommé Reconquête.

L'équipe de campagne a dévoilé ce logo, très proche de celui du RPR en 1976.

Logo de Reconquête
Logo de Reconquête © BFMTV

2.200 personnes ont participé à la manifestation contre Eric Zemmour à Paris

La manifestation contre Eric Zemmour à Paris a rassemblée 2.200 personnes, d'après la préfecture de police.

Le bilan provisoire fait état de 48 interpellations et 46 verbalisations sur périmètre interdit. Le rassemblement à Villepinte, là où a lieu le meeting du polémiste, a conduit à 46 interpellations.

Ces cortèges étaient organisés par la CGT, le collectif Jeune Garde et le syndicat Solidaires.

Eric Zemmour se met en scène sur Twitter avant son premier meeting de campagne

Avant de monter sur scène à Villepinte, le polémiste a posté une photo de lui sur Twitter en train de plancher sur son discours.

Le polémiste joue très gros sur ce premier meeting après un déplacement compliqué à Marseille le week-end dernier qui s'est conclu sur un doigt d'honneur à une passante et une entrée en campagne qui a fait débat.

Les journalistes de Quotidien ont été exfiltrés du meeting d'Eric Zemmour

Quelques minutes avant le début du meeting du polémiste, l'équipe de l'émission Quotidien a dû être évacuée par le service d'ordre.

Une partie du public a crié "Tout le monde déteste Quotidien" ou encore "Quotidien collabos" tandis que des sympathisants se sont montrés agressifs directement envers ces journalistes. Le service d’ordre a préféré les évacuer, de crainte que la situation ne dégènère. Les journalistes ont ensuite pu rentrer à nouveau dans la salle.

L'émission Quotidien fait partie des médias critiqués dans le clip de campagne d'Éric Zemmour, où on peut y voir son présentateur Yann Barthès.

Retrouvez ici notre article qui détaille ces moments de tensions.

Meeting d'Éric Zemmour: le polémiste va prendre la parole dans quelques dizaines de minutes

Le polémiste qui s'est officiellement déclaré candidat à la présidentielle mardi dernier tient ce dimanche son premier meeting de campagne.

D'abord envisagé au Zénith de Paris, il a finalement lieu à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le lieu a l'avantage d'être plus grand pour accueillir plus de sympathisants mais est également plus facile à sécuriser.

L'équipe de l'écrivain craint en effet les débordements alors que des appels à pertuber le meeting ont été lancés.

Retrouvez ici les coulisses de la préparation de ce grand raout.

Le discours de Jean-Luc Mélenchon est terminé

Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a terminé son discours. Le tribun d'extrême gauche s'est exprimé durant plus d'une heure à la Défense dans le cadre de son premier meeting de campagne.

Son adversaire Éric Zemmour, à l'opposé de l'échiquier politique, doit à présent bientôt prendre la parole dans son propre meeting de campagne à la Villette.

Jean-Luc Mélenchon promet une "loi d'urgence sociale"

Lors de son meeting à la Défense ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a promis une "loi d'urgence sociale" s'il était élu. "Ceux qui ont beaucoup gagné pendant la crise devront beaucoup payer pour la réparer", a-t-il déclaré, évoquant le gel des prix des produits de première nécessité et la hausse du smic.

Jean-Luc Mélenchon: beaucoup de féminicides "auraient été évités si on avait pris des mesures à temps"

Jean-Luc Mélenchon a pointé du doigt les discours de ses adversaires à la présidentielle sur l'insécurité alors que "565 personnes qui meurent sur leur poste de travail tous les ans, ça vous défrise pas!"

Sur les féminicides, le candidat des Insoumis a estimé que "beaucoup d'entre eux auraient été évités si on avait pris des mesures à temps" lors du dépôt de plainte ou lors des procédures judiciaires.

Jean-Luc Mélenchon: "ils ont saccagé l'école, c'est le crime majeur"

"Ils ont saccagé l'école, c'est le crime majeur" alors que "l'école nous rend meilleurs", a tancé Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting à la Défense. Il a estimé que "plus on disperse du savoir, plus il y en a".

"C'est l'école qui nous permet de nous émanciper, c'est-à-dire de nous libérer du pire de tout: les préjugés, le racisme mais aussi l'ignorance", a-t-il déclaré.

Jean-Luc Mélenchon: "le niveau des destructions sociales dans ce pays est tel qu'il faut tout reconstruire"

D'après Jean-Luc Mélenchon, "le niveau des destructions sociales dans ce pays est tel qu'il faut tout reconstruire". Le tribun d'extrême gauche a notamment cité "l'hôpital public que 180.000 personnes ont quitté tant il est dévasté et dont nous venons de recomprendre à quel point il était indispensable".

Pour Mélenchon, le pass sanitaire n'est pas "une mesure plus dure" mais "une mesure plus stupide"

"On continue à me dire que le pass sanitaire est une mesure plus dure. Non ! C'est une mesure plus stupide parce que ça vous fait croire que vous n'êtes plus en danger", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

"Petit à petit s'installe une société du contrôle permanent de tout le monde", a-t-il regretté.

Jean-Luc Mélenchon demande la levée des brevets des vaccins

Jean-Luc Mélenchon demande un "libre accès au vaccin pour que tout le monde puisse être vacciné". Il souhaite que les brevets soient levés.

Jean-Luc Mélenchon veut que les "tests redeviennent gratuits"

Le candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon veut "à tout prix" que les "tests redeviennent gratuits" avant les fêtes de fin d'année.

Jean-Luc Mélenchon: "Nous allons vivre dans l'ère de la pandémie permanente aussi longtemps que nous ne mettrons pas un terme à la cause des pandémies"

"Nous allons vivre dans l'ère de la pandémie permanente aussi longtemps que nous ne mettrons pas un terme à la cause des pandémies", a estimé Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting à la Défense ce dimanche.

"Sanofi, qui était autrefois l'orgueil de l'industrie pharmaceutique française, a renoncé à analyser la famille des coronavirus en 2004 (...) parce que ça prenait trop de temps à faire rentrer des produits [là-dessus] sur le marché", a fustigé Jean-Luc Mélenchon, accusant le capitalisme.

D'après Mélenchon, "la question du nucléaire n'est pas idéologique" car "le danger existe"

D'après Jean-Luc Mélenchon, "la question du nucléaire n'est pas idéologique" car "le danger existe".

"Ces centrales avancent dans le temps, 17 d'entre elles ont dépassé la limite des 40 ans, alors nous sommes dans la zone du danger!", a-t-il ajouté, estimant qu'on "ne peut pas continuer comme ça".

Jean-Luc Mélenchon: "La COP26 est une catastrophe"

Le candidat à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon a fustigé la COP26, qu'il a qualifié de "castastrophe". Elle n'était faite que de "paroles, de paroles et de paroles", a tancé le politique d'extrême gauche.

"Non seulement ils ne font rien (...) mais ils veulent renforcer le nombre d'installations nucléaires dans le pays" et "ils vous disent hypocritement 'ah vous n'aimez pas les éoliennes devant chez vous? Ne vous inquiètez pas, je vais vous mettre une centrale nucléaire... de petite taille'", a ironisé le chef des Insoumis.

Pour Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron "doit venir dans l'arène et accepter de débattre"

D'après Jean-Luc Mélenchon, le président "fait le gars qui est pas candidat pour pouvoir abuser plus longtemps de la fonction".

"Emmanuel Macron doit venir dans l'arène et accepter de débattre", a lancé le candidat à la présidentielle. "Il doit accepter le débat, il n'est pas au-dessus de la démocratie", a-t-il ajouté.

Pour Jean-Luc Mélenchon, "il faut s'arrêter de travailler à 60 ans"

Selon Jean-Luc Mélenchon, "il faut s'arrêter de travailler à 60 ans si on veut vivre plus vieux, plus longtemps et en meilleure santé, il faut réduire le temps de travail".

"La richesse globale de la société a été multipliée par 50 quand le temps de travail a été diminué par deux. Cette économie de temps de travail vous avez deux manières de la répartir: soit la répartir en faisant travailler tout le monde moins pour travailler mieux et tous. Ou alors vous la répartissez comme aujourd'hui: les uns travaillent jusqu'à la mort et les autres restent dans le désoeuvrement, la misère et la nécessité!", a lancé le chef des Insoumis.

Jean-Luc Mélenchon: "Puisqu'il n'est pas possible de faire l'unité au sommet, alors faisons l'union à la base".

Le tribun d'extrême gauche, en meeting à la Défense, est revenu sur la difficulté d'unir la gauche: "puisqu'il n'est pas possible de faire l'unité au sommet, alors faisons l'union à la base".

"Ce n'est pas le nombre qui fait la justesse d'une cause, c'est la justesse d'une cause qui finit par faire le nombre", s'est exclamé Jean-Luc Mélenchon, évoquant l'abolition de la peine de mort et l'accès IVG.

Jean-Luc Mélenchon: "la créolisation est l'avenir de l'humanité"

Les Français, c'est "le peuple dont le premier plat est le couscous et les plus gros mangeurs de pizzas de l'Europe". "La créolisation est l'avenir de l'humanité, c'est un bienfait", s'est exclamé Jean-Luc Mélenchon.

"Je note que la créolisation vous dérange moins quand vous voyez sur toutes les vitrines, un peu partout, tout écrit en anglais, mais là ça fait moderne", a tancé Jean-Luc Mélenchon.

Jean-Luc Mélenchon: Valérie Pécresse, c'est "deux tiers Macron, un tiers Zemmour".

Le politique d'extrême gauche a critiqué ses adversaires à la présidentielle. D'après lui, "il y a les amis du grand remplacement, Zemmour, Le Pen et les amis du grand démantèlement, Macron, Pécresse" et puis "il y a nous, le grand changement".

Il a estimé que la candidate des Républicains, élue par les adhérents de son parti samedi, c'est "deux tiers Macron, un tiers Zemmour" et a annoncé qu'il souhaitait débattre avec elle.

Jean-Luc Mélenchon: "La France, ce n'est pas l'extrême droite!"

"La France ce n'est pas l'extrême droite! La France, c'est la sécurité sociale, c'est la santé publique, c'est l'émancipation, c'est l'école, c'est la recherche, c'est le partage !", s'est écrié Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting à la Défense ce dimanche.

"Nous avons besoin de faire une démonstration de force", a estimé le chef des Insoumis.

Jean-Luc Mélenchon annonce un prochain meeting le 20 mars

Le candidat d'extrême gauche Jean-Luc Mélenchon a pris la parole à l'occasion de son meeting à La Défense.

"Nous aurions sans doute été encore plus nombreux si nous avions eu la salle assez grande pour cela", s'est écrié le chef de la France Insoumise. Il l'a assuré à ses troupes: "nous aurons l'heure de notre grand rassemblement".

Jean-Luc Mélenchon a annoncé un grand meeting en plein air le 20 mars, "une fois de plus célébrant l'anniversaire de la glorieuse insurrection de la commune de Paris".

Éric Zemmour: "J'ai hâte de vous retrouver!"

Le candidat d'extrême droite Éric Zemmour a posté des photographies et un message disant "j'ai hâte de vous retrouver", adressé à ses troupes, avant de se rendre sur scène lors de son meeting politique à Villepinte.

Meeting: Jean-Luc Mélenchon s'apprête à prendre la parole

Le discours du chef de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon est attendu d'ici une dizaine de minutes. Le candidat d'extrême gauche doit parler depuis la scène de son meeting à La Défense.

Présidentielle 2022: le meeting de Jean-Luc Mélenchon s'est ouvert à la Défense

Le meeting du chef de la France Insoumise a débuté à la Défense. La salle d'environ 3000 places est remplie et de nombreuses personnes sont debout, attendant l'intervention de Jean-Luc Mélenchon.

100 personnes de la France Insoumise et 100 personnes de la société civile sont réunies sur la scène parce que Jean-Luc Mélenchon estime que l'union à gauche ne se fera pas depuis le sommet, mais depuis la base.

Présidentielle: Jacline Mouraud, ex-figure des Gilets jaunes, soutient Zemmour

Jacline Mouraud, ancienne figure des "gilets jaunes" qui avait annoncé sa candidature à la présidentielle, se rallie à Éric Zemmour et participera au premier meeting de campagne de ce dernier dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis).

Après avoir annoncé il y a tout juste un an sa propre candidature, elle a finalement choisi de rallier le candidat d'extrême-droite car la France est, selon elle, "en danger" et "que nous devons la défendre", a posté la Bretonne de 54 ans sur son compte Facebook.

Villepinte: une trentaine de militants antifascistes interpellés

Alors qu'une manifestation anti-Zemmour s'est lancée dans le calme à Paris, des militants hostiles au candidat d'extrême droite se sont regroupées à Villepinte, où son meeting a été déplacé.

Une trentaine de personnes, qui se trouvaient dans une zone interdite aux manifestations ont été interpellées pour vérification d'identité et conduites au commissariat, selon une source policière.

>>> Retrouvez notre article: Villepinte: des tensions avant le meeting d'Éric Zemmour

Quelques centaines de manifestants anti-Zemmour défilent à Paris

Quelques centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche à Paris pour dénoncer la candidature à l'élection présidentielle et le discours à leurs yeux "raciste" du polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, à l'appel d'une cinquantaine de syndicats, partis et associations.

Le poing levé et au cri de "Zemmour casse-toi, Paris n'est pas à toi", les manifestants se sont réunis dans le quartier de Barbès et ont pris en début d'après-midi la direction du parc de La Villette, où l'ancien journaliste devait initialement tenir sa première grande réunion publique.

"Zemmour à fui Paris", s'est réjoui Simon Duteil, porte-parole de l'union syndicale Solidaires, "c'est important de montrer qu'on ne laisse pas faire le fascisme qui avance".

Sur Paris, la manifestation antifasciste débute dans le calme

"Zemmour, Le Pen, allez vous faire grand-remplacer!" Des centaines de militants manifestent calmement contre l'extrême droite entre Barbès et le quartier de la Villette, à l'appel d'une soixantaine d'associations.

Quelles mesures sanitaires pour le meeting d'Éric Zemmour?

Le candidat d'extrême droite Éric Zemmour n'a prévu ni jauge d'accueil, ni pass sanitaire pour son premier meeting de campagne.

En revanche, les organisateurs le répètent: le masque est obligatoire. Par conséquent, sur chacune des 15.000 places, des masques chirurgicaux ont été posés.

Retrouvez notre article >>> Meetings transformés, pass sanitaire... Le Covid-19 bouscule déjà la présidentielle de 2022

Premières arrivées au meeting de Jean-Luc Mélenchon

La salle qui accueille le meeting de Jean-Luc Mélenchon à la Défense se remplit ce dimanche.

Une quarantaine de bus arrivent de toute la France avec 1500 personnes à bord pour le rendez-vous du chef de la France Insoumise.

Premières interpellations de manifestants antifa en marge du meeting d'Éric Zemmour

À proximité du parc des expositions de Villepinte, où se déroule à présent le meeting d'Éric Zemmour, des manifestants antifascites se sont rassemblés. Quelques incidents ont déjà éclaté et les forces de l'ordre ont commencé à procéder à des interpellations.

La situation est très surveillée alors qu'une cinquantaine d'organisations syndicales, partis et associations ont appelé à manifester de Barbès à la Villette pour faire "taire" Éric Zemmour.

Lorrain de Saint Affrique, soutien historique de Jean-Marie Le Pen, présent au meeting d'Éric Zemmour

Le proche de Jean-Marie Le Pen, Lorrain de Saint Affrique est attendu au meeting d'Éric Zemmour au parc des expositions à Villepinte ce samedi.

Cet homme politique, ancien conseiller régional Front national du Languedoc-Roussillon, est le secrétaire général des Comités Jeanne, le parti de Jean-Marie Le Pen, depuis 2017.

La place de Lorrain de Saint Affrique au meeting d'Éric Zemmour le 5 décembre 2021.
La place de Lorrain de Saint Affrique au meeting d'Éric Zemmour le 5 décembre 2021. © Benjamin Duhamel

Pour Ciotti, "le message envoyé par Valérie Pécresse" après sa victoire "n'est pas le bon"

L'unité mise en avant par Les Républicains est-elle déjà en train de s'émailler? Interrogée sur son programme samedi par nos confrères de TF1, Valérie Pécresse a affirmé qu'elle ne changerait pas son programme pour l'adapter à la ligne d'Éric Ciotti, arrivé second de ce deuxième tour du congrès LR avec 39% des suffrage.

Ce dimanche, à l'issue d'une réunion publique à Nice, ce dernier a estimé que "le message lancé par Valérie Pécresse n’est pas un bon message".

Retrouvez nos explications >>> Éric Ciotti juge que "le message envoyé par Valérie Pécresse" après sa victoire "n'est pas le bon"

Pass sanitaire lors des meetings: Christian Jacob maintient qu'il doit être "exigé. On ne peut pas tergiverser"

Si la loi prévoit que le pass sanitaire ne peut pas être rendu obligatoire pour assister à un rassemblement politique, le président des Républicains réaffirme qu'il l'a "toujours exigé. On ne peut pas tergiverser sur ce sujet".

Christian Estrosi rejoint LaREM: "Ce n'est pas une surprise", balaie Jacob

Christian Estrosi, maire de Nice et ancien membre des Républicains, a quitté son parti pour rallier En Marche.

"Ce n'est pas une surprise, lâche Christian Jacob. Sa proximité avec Emmanuel Macron était une évidence pour tous."

Les électeurs d'Eric Ciotti vont-ils reporter leurs voix sur Eric Zemmour?

"Zemmour braconne notre électorat, ça montre sa fébrilité. Mais je ne crains pas que l'électorat d'Eric Ciotti rejoigne EricZemmour. Il y a eu un vrai réveil de l'électorat de droite. Eric Zemmour est sur la mauvaise pente, on doit être tourné vers l'avenir, et c'est la force de Valérie Pécresse", assure Christian Jacob.

"Nous sommes une force d'union qui donne de l'espoir au peuple de France."

Jacob juge le rassemblement organisé par Zemmour "irresponsable" sur le plan sanitaire.

Pour Christian Jacob, le meeting d'Eric Zemmour ce dimanche, qui compte 19.000 inscrit, est "irresponsable". "Ne pas demander de pass sanitaire à un tel moment sur le plan sanitaire, je ne le comprends pas".

"Nous, nous avons annulé notre rassemblement, on ne pouvait pas prendre le risque de devenir le premier cluster de France", a-t-il insisté.

Valérie Pécresse s'adresse à tout le monde et c'est comme ça qu'on gagne

Le président des Républicains explique que la droite d'aujourd'hui est "populaire et solidaire".

"On a retrouvé notre ADN. C'est le rassemblement du peuple, elle s'adresse à toutes les catégories sociales, à toutes les tranches d'âge. Valérie Pécresse s'adresse à tout le monde et c'est comme ça qu'on gagne."

Christian Jacob dit n'avoir "aucun doute" sur la "fidélité et l'engagement" de Nicolas Sarkozy pour sa famille politique

Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, ne s'est toujours pas prononcé publiquement en faveur de sa famille politique.

"Je n'ai aucun doute sur sa fidélité et son engagement", martèle toutefois Christian Jacob.

Valérie Pécresse "homophobe"? "C'est caricatural et ridicule"

Après la victoire de Valérie Pécresse, Yannick Jadot - candidat EELV à la présidentielle - a publié sur Twitter:

Ce à quoi le président du parti Républicain a répondu: "C'est caricatural et ridicule, soyons un peu sérieux", défendant ainsi celle qui avait apporté son soutien à la Manif pour tous.

Et d'ajouter: "Sur l'environnement, Valérie Pécresse a une approche très juste de la lutte contre le réchauffement climatique."

Valérie Pécresse candidate, la revanche des fillonistes?

"Non, son programme est sur tous les angles de la droite. Il y a un angle sur la sécurité et ensuite, Valérie Pécresse est aussi sur tous les sujets sociaux, sociétaux. On ne peut pas résumer son approche de l'économie au libéralisme", développe Christian Jacob.

Pour Christian Jacob, "c'est un atout d'avoir une femme pour Les Républicains"

Au lendemain de la victoire de Valérie Pécresse au congrès des Républicains, le président du parti estime que c'est un "atout d'avoir une femme" pour la course à l'élection présidentielle. Elle est la première femme candidate de droite.

"La défaite de 2017, l'échec des européennes... ont été des traumatismes. Là, Valérie Pécresse a su rassembler", explique Christian Jacob.

"Je ne crois pas que la France soit à la droite ou à l'extrême-droite (...) elle se cherche", juge Jean-Luc Mélenchon

Le leader de la France insoumise ne croit "pas que la France soit à la droite ou à l'extrême-droite. Mais on ne parle que de sécurité à chaque élection tant est si bien qu'il y a une obsession française".

En réalité, selon lui, "il y a une base d'idée qu'on attribue à la gauche et qui est très forte dans le pays. La France n'est pas de droite ou de gauche, elle tâtonne, elle se cherche."

Après sa défaite, Eric Ciotti remercie ses soutiens à Nice et appelle à voter Pécresse

Ce dimanche en fin de matinée, le perdant au second tour du congrès LR s'est rendu à Nice pour remercier les militants l'ayant soutenu. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour le saluer.

Le candidat malheureux appelle désormais à soutenir celle qui l'a supplanté, Valérie Pécresse, pour la course à la présidence.

Pour Manon Aubry, "nous ne sommes pas condamnés à un duel Macron/extrême-droite"

La députée européenne La France insoumise, interrogée au micro de BFMTV, affirme que Jean-Luc Mélenchon compte remettre "à l'agenda le partage des richesses, des inégalités, répondre à l'urgence sociale [...] tout au long de la campagne".

"Nous ne sommes pas condamnés à un duel Macron/extrême-droite, nous avons un autre chemin et il est porté par Jean-Luc Mélenchon", soutient Manon Aubry.

"Emmanuel Macron exagère de ne pas s'avancer" sur sa candidature, estime Jean-Luc Mélenchon

Pour Jean-Luc Mélenchon qui tient un meeting ce dimanche après-midi, "nous sommes à un tournant dans le calendrier de la campagne" avec l'investiture de Valérie Pécresse samedi pour Les Républicains et l'officialisation de la candidature d'Eric Zemmour.

"Le tableau est à peu près connu, mais Emmanuel Macron exagère de ne pas s'avancer", estime le candidat de la France insoumise.

La victoire de Pécresse est "une bonne nouvelle pour la démocratie", selon Le Maire

Le ministre de l'Economie a félicité ce dimanche matin sur Europe 1 Valérie Pécresse pour sa victoire au congrès LR la désignant candidate du parti pour l'élection présidentielle.

"Je pense que sa victoire est une bonne nouvelle pour la démocratie. Je préfère que ce soit une fraction plus raisonnable des Républicains qui l'ait emporté", a déclaré Bruno Le Maire, faisant ainsi référence au concurrent malheureux de Valérie Pécresse, Eric Ciotti.

Il a toutefois rappelé que cette victoire était celle "d'un parti profondément fracturé et rétréci".

Rendez-vous à 12h00 avec Christian Jacob, invité de BFM Politique

Le président du parti Les Républicains, Christian Jacob, sera l'invité de BFM Politique ce dimanche à 12h00, au lendemain de la victoire de Valérie Pécresse au congrès LR.

Quel est le programme de Valérie Pécresse pour l'élection présidentielle?

Valérie Pécresse sera la première femme à représenter Les Républicains à une élection présidentielle, celle de 2022, et a promis le retour de "la droite républicaine".

Immigration, sécurité, économie, santé, éducation... Découvrez le programme politique de celle qui est ressortie vainqueur du congrès LR.

>>> Présidentielle 2022: que propose Valérie Pécresse?

Zemmour parviendra-t-il à faire campagne sans l'électorat féminin?

Au cours de sa carrière, l'essayiste a multiplié les déclarations sexistes. Une position qui pourrait être préjudiciable au nouveau candidat à la présidentielle.

Zemmour accuse en effet un certain retard auprès de cet électorat: selon un sondage Opinion 2022 réalisé fin novembre par Elabe pour BFMTV et L'Express avec notre partenaire SFR, l'essayiste recueille entre 8 et 12% des intentions de vote chez les femmes, contre de 15 à 17% chez les hommes, selon les scénarios.

Retrouvez notre article >>> Présidentielle: le vote des femmes, le talon d'Achille d'Eric Zemmour

Jean-Luc Mélenchon mobilise ses militants face à la droite et à l'extrême droite

A la Défense, le candidat de la France insoumise veut montrer qu'il peut "faire l'union par la base", à défaut de la faire avec les autres prétendants de gauche à l'Elysée.

Son meeting est ainsi l'occasion d'installer le "parlement de l'Union Populaire", un organe de "conseil stratégique et programmatique" pour la campagne réunissant 200 personnes, dont une moitié n'est pas membre de LFI mais issue du monde syndical, associatif, culturel.

"C'est le point de départ d'une nouvelle grande force populaire en France", affirme le leader des insoumis.

Zemmour rassemble ses troupes à Villepinte, en Seine-Saint-Denis

Après son annonce de candidature critiquée, Eric Zemmour entend faire une démonstration de force lors de son premier meeting de campagne présidentielle ce dimanche au parc des Expositions.

Une journée "à risque" selon les forces de l'ordre, alors qu'une cinquantaine d'organisations syndicales, partis et associations ont appelé à manifester de Barbès à la Villette pour faire "taire" Eric Zemmour.

La police attend quelques milliers de personnes dans la capitale et une centaine de militants de l'ultra-gauche à Villepinte, où elle craint des affrontements avec des militants pro-Zemmour pour tenter d'empêcher la tenue du meeting.

Retrouvez notre article >>> Présidentielle 2022: le premier meeting de campagne d'Éric Zemmour sous haute tension

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