«Je suis toujours attirée par des partenaires qui vont mal»: en couple, ils racontent leur syndrome du sauveur
TÉMOIGNAGES - En amour, certaines personnes endossent, sans forcément le vouloir, le rôle de l'infirmière ou du sauveur et se tournent vers des partenaires en situation difficile. Explications et témoignages.
Sur la check-list de Chloé, les tâches se succèdent et s'accumulent. Certaines d'entre elles sont agrémentées d'un petit «N».«N» pour Nathan, l'homme avec lequel elle partage sa vie depuis trois ans. Nous sommes en mai 2019 et il recherche un emploi. La jeune femme de 27 ans l'aide, mais pas que.
Elle lui rédige des CV, dépose elle-même des candidatures. Il lui arrive même de régler les amendes dont son partenaire ne peut s'acquitter, faute de moyens. Un rôle que la jeune femme endosse par «amour», mais aussi pour soulager un conjoint qui présente tous les symptômes d'une dépression.
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Soulager, soigner, sauver. Chloé ne connaît que trop bien ce protocole, elle qui est toujours attirée par des partenaires qui vont mal. Infirmière aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle, son comportement est caractéristique du syndrome éponyme, aussi appelé syndrome du «sauveur» ou syndrome de «l'enfant sauveur», dans le jargon psychologique. Aimanté(e) par la détresse de l'autre, le «sauveur»…
Anonyme
le
C'est l'image du couple qu'il faut changer. Et en particulier il faudra bien considérer les femmes comme des adultes à un moment... On les présente toujours comme des victimes, faibles, fragiles, incapables, qui ont besoin de l'aide permanente des hommes, forts et puissants, pour exister et être heureuses - mais c'est dégradant pour tout le monde. Non une femme ne doit pas mal aller pour être une femme, et un homme ne soit pas tomber dans le misérabilisme pour se synchroniser sur elle. Il est temps de sortir du machisme et du féminisme et de devenir adultes. Mais il reste du chemin et beaucoup de travail pour les psy !
juano arnillas
le
La grande majorité des patients des psy sont surtout des personnes aisées, ceux qui ont l'habitude de se battre ont plus de capacités à tenir dans la vie que certains qui se dopent aux médocs au premier soucis.
Pour preuve 50 % des violences envers les femmes sont fait par des personnes qui n'ont aucun problème financier, ce qui prouve que la situation économique n'a pas d'influence. Le riche se suicide plus facilement.
jeanjean78
le
Une tchèque liste ?