Energies fossiles

Arctique : la France renonce à investir dans le mégaprojet gazier de TotalEnergies

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La gigantesque usine de gaz naturel liquéfié en construction dans l’Arctique, a obtenu près de dix milliards d’euros de la part de banques russes et internationales. Des financements auxquels ne participe pas la France, une décision saluée par les ONG.
par Margaux Lacroux
publié le 1er décembre 2021 à 20h23

A peine quelques semaines après la COP26, un soutien à un projet d’une telle envergure aurait sans doute provoqué un tollé. Au terme de plusieurs mois de suspens sur cet épineux dossier, la France a choisi de ne pas donner son appui financier à «Arctic LNG 2», le gigantesque projet gazier porté par TotalEnergies en Arctique, annoncent les ONG ce mercredi. La Banque publique d’investissement (BPIfrance) n’a pas accordé de garantie à l’export, ce qui signifie que l’Etat ne se porte pas garant, et les banques françaises n’ont pas participé au financement. Contacté par Libération, le ministère de l’Economie se refuse à tout commentaire sur le sujet.

Dans un communiqué de plusieurs organisations environnementales, Anna-Lena Rebaud, chargée de campagne aux Amis de la Terre salue un «signal fort». Elle ajoute : «Emmanuel Macron admet indirectement que continuer à extraire du gaz est problématique pour le climat et la biodiversité.»

Malgré l’absence de la France, «Arctic LNG 2» a néanmoins tous les financements nécessaires pour mener à bien leur objectif ont annoncé mardi Novatek et TotalEnergies : produire 20 millions de tonn

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