Le sport, c’est la santé. La crise sanitaire l’a prouvé : le sport est un allié redoutable pour le système immunitaire et la santé en général. Les experts conseillent de pratiquer au moins 30 minutes d’exercice physique par jour pour activer la circulation du sang et booster son système immunitaire. Courir, c’est donc lutter naturellement contre les maladies tout en améliorant son état de forme… et ses formes ! Pour optimiser les effets bénéfiques du sport, je prends aussi soin de mon alimentation : diversifier les fruits et légumes, privilégier les produits bruts et issus de l’agriculture biologique, éviter les aliments contribuant à l’inflammation dite « de bas grade » qui fait le lit des infections sont autant de bonnes habitudes à prendre en hiver.
Le bon équipement de base
Nul besoin de se ruiner en achetant le matériel super high-tech et la panoplie intégrale du coureur suréquipé. Un minimum est toutefois nécessaire pour pratiquer la course à pied confortablement en hiver :
un collant pas trop fin avec des qualités thermiques
un tee-shirt manches longues respirant et thermique
un sweat-shirt technique ou une polaire fine
une veste coupe-vent et imperméable
un bonnet de running ou un bandeau et des gants de running
des chaussettes pas trop fines ni trop basses
une lampe frontale.
Choisissez des vêtements techniques
Pour affronter les intempéries, équipez-vous de textiles permettant à la fois d’évacuer l’humidité (ventilation du tissu pour éviter la condensation dans le vêtement), de couper l’air (effet coupe-vent) et d’isoler de l’humidité (imperméabilité). Pour courir dans le froid, certains vêtements doivent aussi avoir des qualités thermiques (capacité à garder la chaleur du corps). Globalement, on évite le coton qui se gorge vite d’eau et met longtemps à sécher.
Respectez le principe des couches. Pour avoir chaud sans macérer dans l’humidité, l’adoption de plusieurs couches de vêtements fait consensus.
La 1ère couche évacue la transpiration (tee-shirt ou tee-shirt manches longues).
La 2e couche conserve la chaleur grâce à la création d’un petit matelas d’air (polaire fine…).
La 3e couche protège de l’environnement extérieur (veste coupe-vent…).
Lorsque la température est fraîche sans être très froide, deux couches sont suffisantes. En revanche, dès que les conditions météo se dégradent (thermomètre proche de zéro, pluie, neige, vent…), trois couches apportent un indéniable confort.
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